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Escape from New York / Escape from L.A. (John Carpenter, 1981 / 1996)
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Auteur:  Film Freak [ 26 Mar 2007, 22:51 ]
Sujet du message:  Escape from New York / Escape from L.A. (John Carpenter, 1981 / 1996)

New York 1997 et Los Angeles 2013 en VF.


Ca faisait un moment que je les avais pas vu...
Le premier n'a jamais été culte pour moi, le second je l'ai vu en salles.
J'ai dû les voir 2 fois chacun.
Et donc 3 fois maintenant.

SPOILERS DE PARTOUT

J'accroche bien plus au second qui choisit de remaker le premier mais avec une approche plus "film d'action décomplexé" (en opposition à l'approche "film d'horreur" du précédent avec sa ville-fantôme et ses prisonniers-zombies).

C'est plus peuplé, plus vivant. Le dépouillage de l'original n'est pas embelli avec les années et le film, déjà mou pour l'époque je pense (il y a des ellipses foirées, des transitions assez nases, des scènes où t'as l'impression qui manque un plan dans le montage, un ou deux plans probablement déjà très cheaps à l'époque). De plus, je suis moyen fan de trucs limites (comme le gag du "twist" de fin avec la cassette, c'est déjà pour ce genre de trucs que j'avais pas trop kiffé Invasion LOs Angeles, notamment la fin là aussi, si je me souviens bien).

Et ça, ça passe mieux dans le suivant qui ne cache alors plus du tout son relatif je-m'en-foutisme (le combat bien trop furtif du premier film remplacé ici par...une petite session de basket, le surf, le deltaplane) et assume davantage son propos (le choix final du Plissken justicier a plus de portée dans 2013 que dans 1997), là aussi exploité plus avant (le speech certes très didactique de Golina avec la "liberté" trouvée dans cette "île" abandonnée).

Tout comme le protogoniste. Il est déjà bien charismatique dans le premier mais il a dans le second plus de punchlines, plus de "mythe" crée autour de son personnage, qui achèvent sa réputation d'anti-héros.

Je trouve que Romero parvient plus finement à traduire son fond politique dans sa tétralogie que Carpenter dans ses films, où c'est souvent grossier (le président qui mitraille le Duc à la fin du premier, le président peureux à la foi surlignée dans le second, la scène dans le labo de chirurgie esthétique, etc).

Enfin bref...je me demande ce qu'un remake pourrait y apporter étant donné que 2013 en est déjà un...mais il y a peut-être justement moyen de garder le côté épuré du premier film en l'actualisant et en le dopant un peu sans pour autant verser dans le relatif nawak de 2013.
Et pour ce qui est d'une préquelle, je sais pas trop...ça pourrait permettre un film avec une intrigue qui ne sera pas IDENTIQUE (comme c'est évidemment le cas entre 1997 et 2013) mais bon, ça aurait plus de sens avec Russell...

Peut-être faudrait-il un amalgame...une première partie préquelle avec Snake à l'armée, puis sa chute dans le "cirme" et là son recrutement et hop remake du 1...ça fait un peu update vulagire cela dit...mais bon, ça c'est moi et mes idées de remakes épiques...

4/6 aux deux.

Auteur:  Noony [ 26 Mar 2007, 22:59 ]
Sujet du message: 

C'est fun et "décomplexé". J'avais jamais vu les deux films.

Si le premier pose les bases de l'univers et du perso, il souffre pas mal d'avoir vieilli. Ca reste un concept de base particulièrement malin et propice à pas mal de choses. Passons sur le coté politique, intéressant mais largement survolé (en deltaplane).

Le second par contre est mené tambour battant, il est totalement sucette dans son propos sur la deliquescence d'Hollywood (Pam Grier en travelo, c'est fantastique). Le final grand guignolesque fait aussi bien plaisir finalement. Kurt Russel a ici un rôle un or et s'inspire de pas mal de choses, notamment dans le jeu d'Eastwood dans les Dirty Harry et les Leone.

Voila. Je vais explorer plus en avant les Carpenter maintenant.

Auteur:  juLILO [ 26 Mar 2007, 23:11 ]
Sujet du message: 

Noony a écrit:
Voila. Je vais explorer plus en avant les Carpenter maintenant.


Vampires!

Auteur:  Noony [ 26 Mar 2007, 23:12 ]
Sujet du message: 

juLILO a écrit:
Noony a écrit:
Voila. Je vais explorer plus en avant les Carpenter maintenant.


Vampires!


Vu vu... Et Christine. Je vais me faire The Thing là...

Auteur:  Film Freak [ 26 Mar 2007, 23:14 ]
Sujet du message: 

Noony a écrit:
Voila. Je vais explorer plus en avant les Carpenter maintenant.


Merci qui?

Auteur:  Noony [ 26 Mar 2007, 23:16 ]
Sujet du message: 

Film Freak a écrit:
Noony a écrit:
Voila. Je vais explorer plus en avant les Carpenter maintenant.


Merci qui?


Merci Johnny.

Or is it Bobbeh?

Auteur:  Z [ 26 Mar 2007, 23:21 ]
Sujet du message:  Re: Escape from New York/from L.A. (John Carpenter, 1981/199

Revu NY 97 il y a deux jours donc (je dis "donc" car il me semble en avoir parlé quelque part) et c'est du 6/6 pour moi. Peut-être pas objectif, parce que j'ai vu le film 20 fois, j'ai grandi avec, je surkiffe le rythme, l'ambiance, la zik, je connais le montage par coeur. Y a deux trois fautes de goût (je suis pas fan du Président, mais Carpenter dit avoir fait référence à Cul de sac de Polanski, que je me suis promis de voir depuis des années, et que j'ai sous le coude là... allez un peu de volonté... donc on verra si ça change la donne).

Je vais en profiter pour revoir bientôt le LA 13 que j'avais détesté au cinéma. Je n'avais semble-t-il rien compris du second degré. Moi le premier, je l'ai toujours pris au premier degré (je veux dire, c'est le réalisme de certains passages, le côté anticipation que j'adore).

Le premier face à face entre Snake et Bob Hauk est génial, le nihilisme de Plissken énormissime (le président de quoi ?). J'éclate de rire à chaque fois. Plissken, Blondin, même combat. Ca marque une enfance.

Auteur:  Film Freak [ 26 Mar 2007, 23:23 ]
Sujet du message: 

Noony a écrit:
Film Freak a écrit:
Noony a écrit:
Voila. Je vais explorer plus en avant les Carpenter maintenant.


Merci qui?


Merci Johnny.


Pfff, j'en étais sûr.

Citation:
Or is it Bobbeh?


Djeaaaah. Plutôt que Grosse Fatigue là.

Auteur:  Film Freak [ 26 Mar 2007, 23:25 ]
Sujet du message:  Re: Escape from New York/from L.A. (John Carpenter, 1981/199

Z a écrit:
la zik


Fabuleuse...je m'en rappellais mais je me demande pourquoi je l'avais pas.
Boom, téléchargé direct.

Auteur:  juLILO [ 26 Mar 2007, 23:28 ]
Sujet du message: 

Bon, ca doit faire 4-5 ans que je ne les ai pas vu avec tout ca vous m'avez donne envie de les revoir...

Dans mon souvenir je prefere 1997... Mais en meme temps il y a dedans Lee Van Cliff et Ernst Borgnine, ca joue. J'aime egalement son cote old school et un peu moumou. 2013, c'est du grand n'importe quoi qui reste tres bon, mais il y a un cote un peu trop "provoc" dedans je trouve qui par moment agace...

Auteur:  Jericho Cane [ 26 Mar 2007, 23:31 ]
Sujet du message:  Re: Escape from New York/from L.A. (John Carpenter, 1981/199

Là, dans mon lointain souvenir, je mettrais 6/6 aux deux. Mais maintenant, je n'en ai aucune idée. J'ai un peu peur de les revoir, comme beaucoup de films que j'ai vus à 17-20 ans... Le temps passe trop vite, putain.

Auteur:  Z [ 26 Mar 2007, 23:32 ]
Sujet du message:  Re: Escape from New York/from L.A. (John Carpenter, 1981/199

Film Freak a écrit:
Enfin bref...je me demande ce qu'un remake pourrait y apporter étant donné que 2013 en est déjà un...mais il y a peut-être justement moyen de garder le côté épuré du premier film en l'actualisant et en le dopant un peu sans pour autant verser dans le relatif nawak de 2013.
Et pour ce qui est d'une préquelle, je sais pas trop...ça pourrait permettre un film avec une intrigue qui ne sera pas IDENTIQUE (comme c'est évidemment le cas entre 1997 et 2013) mais bon, ça aurait plus de sens avec Russell...

Peut-être faudrait-il un amalgame...une première partie préquelle avec Snake à l'armée, puis sa chute dans le "cirme" et là son recrutement et hop remake du 1...ça fait un peu update vulagire cela dit...mais bon, ça c'est moi et mes idées de remakes épiques...


Un remake serait pertinent je pense, il y a beaucoup de choses à améliorer (budget, scénario, technique, SFX, mise en scène, décors) mais aussi beaucoup à perdre (le WTC, l'ambiance, Snake, la zik début 80's, le casting). C'est un sujet avec un potentiel énorme, pas totalement exploité par Carpenter, donc y a de la marge. Mais faire ce qu'il a fait à l'époque avec ce qu'il avait, c'est totalement incroyable, et assez unique.

En un sens (je me suis revu le premier Terminator aussi, et les phases Stan Winston ont pris un coup dans la gueule) j'aime ces films avec leurs rides et leurs imperfections, pas uniquement par nostalgie, aussi et surtout parce que les 'trucs' déployés fonctionnent pour peu qu'on fasse le saut de foi.

Je préfère qu'ils reprennent le pitch et qu'ils partent sur une autre histoire, avec un autre perso etc. Le film va sur ses 30 ans, c'est con de juste transposer.

Auteur:  Noony [ 26 Mar 2007, 23:33 ]
Sujet du message:  Re: Escape from New York/from L.A. (John Carpenter, 1981/199

Z a écrit:
Plissken, Blondin, même combat.


voila, c'est exactement ça. Persos assez géniaux. Et tu sens que Russell est allé chercher à mort chez Eastwood pour son jeu.

Draw.

Et puis ça a donné Duke Nukem...

Auteur:  Z [ 26 Mar 2007, 23:37 ]
Sujet du message:  Re: Escape from New York/from L.A. (John Carpenter, 1981/199

Film Freak a écrit:
Fabuleuse...je m'en rappellais mais je me demande pourquoi je l'avais pas.
Boom, téléchargé direct.


La zik magique, puissante, évidente, qui colle à toutes les images fantasmées de cinéma que tu peux te créer tard dans la nuit... Elle fonctionne à mort. Pareil pour celle de Conan. Le genre de zik qui te redresse un film direct, comme un doigt plein de tabasco dans le cul.

Auteur:  Z [ 26 Mar 2007, 23:46 ]
Sujet du message:  Re: Escape from New York/from L.A. (John Carpenter, 1981/199

Noony a écrit:
Et tu sens que Russell est allé chercher à mort chez Eastwood pour son jeu.


Ce qui est très fort, c'est que Russell n'est JAMAIS ridicule ou has-been. Franchement, le perso était too much déjà en 81 : le pantalon treillis, l'attitude bad boy, le coup de l'allumette sur le pot de crayons au début, quelques punchlines bien senties, deux trois répliques redondantes (Call me Snake, etc), un nihilisme à toute épreuve, et surtout, surtout, ce cache-oeil de pirate quoi... et pourtant Russell assure comme une bête.

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