Forum de FilmDeCulte

[Info modo : post en réponse à un premier message effacé]




Ca a l'air énorme! Je connaissais pas, je pense que je vais chercher à le voir.


Merci Hal5, tu fais vraiment découvrir un truc qui me donne très envie!!!!

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

Espace branleurs

J'essaye de le trouver mais ça semble juste impossible.

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En attendant, je me console avec toutes les scènes sur youtube. Ca confirme déjà ce qu'en disait Hal, le mélange, le grand n'importe quoi, le décor, parfois le poids des ages, et la poésie virtuelle.

Ca a l'air très bon!

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

Espace branleurs

Criterion nous sauvera tous.



En fait ce genre de films foutoir réservoirs à idées je suis pas forcément fan, d'autant plus quand ils sont issus de l'élan du ciné des années 70 ou des nouvelles vagues. Un côté "déconstruisons tout", petit parfum nihiliste qui je trouve ne mène pas souvent à grand chose, sinon à faire le beau dans une amère sensation de vide.

Celui-ci pourtant me fait exactement l'effet inverse, et comme ça à chaud je ne saurais pas forcément dire pourquoi : j'ai en tout cas l'impression d'un film super vivant, vivifiant, très fertile. Déjà sans doute parce que ca crée en cascade plus que ça ne détruit, avec un appétit ininterrompu, comme si le réal découvrait tout juste le cinéma et en devenait dingue, enthousiasmé de voir tout ce qu'il peut faire avec : on se croirait limite chez Méliès (désolé pour les clichés, en plus Méliès je kiffe pas forcément, mais le côté fantasmagorie pour le coup c'est vraiment ça), dans cet état d'émerveillement retrouvé. Ça en a aussi les mêmes défauts, d'ailleurs : des excitations du rythme dans l'emballement qui frisent parfois l'illisible, des incrustes et effets de projection moches-et-fiers-de-l'être (si je vois bien que c'est assumé, ça marche rarement chez moi, pour le coup je trouve ça un peu stérile). Mais globalement, ça en a surtout la fraîcheur.

Le film est bien trop solide pour avoir besoin de l'excuse de la série Z "réjouissante". Formellement très rigoureux et abouti, il fait preuve d'un plaisir évident à bien filmer les visages féminins, donnant aux personnages-caricatures très typés une belle aura. Ça fluidifie, ça aère, ça rejoint le travail d'une vraie mise en scène qui n'est kitsch que lorsqu'elle le veut bien, et qui sait très bien être poétique et élégante quand elle en a le besoin. Le film arrive à être souvent beau, voire touchant dans certains moments horrifiques (la scène du miroir, de l'horloge...) : si Obayashi se permet absolument tous les moyens et effets, donnant au film ce caractère libre et extrêmement éclectique (c'est ça qui fait avant tout son identité et sa force), il ne fait pas tout et n'importe quoi de ceux-ci - c'est foutraque, mais pas brouillon.

Après, dans le mouvement d'ensemble (là où tout cela nous mène), la série Z fermée sur sa propre petite jouissance solitaire guette quand même un peu, ne donnant pas toujours à voir plus loin que la pure attraction (j'ai du mal à saisir, même s'il y a clairement une tentative que je pige pas, la façon dont le récit utilise finalement le personnage de cette nouvelle mère, qui semblait devoir donnner sa direction au tout). Il est possible que le film ne cherche pas plus loin que le plaisir du train fantôme, de l'horrifique et du merveilleux ; mais même sur ce plan là, à quelques égarements près, c'est très réussi.

1977
Trip onirique halluciné, à ne pas louper. D'autant plus qu'ia des passages clairement éblouissants, presque divins, les dimensions se confondent, la réalité s'étend jusqu'à n'en plus pouvoir...
Je l'ai regardé 2 fois, cette seconde vision fut nécessaire pour bien saisir la tonne de subtilités qui m'avait alors échappée. Et ce n'est pas fini..

J'en ai fait une plus longue 'critique' appelez ça comme vous voulez, sur mon blog, je n'ai donc pas voulu me répéter..

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La Chambre du Robot : http://gouzinou.blogspot.com

1. Ca sert à rien d'ouvrir un topic s'il faut aller sur ton blog pour lire la critique.
2. Essaie de reprendre la nomenclature des titres de topics à l'avenir.
3. Le topic de ce film existe déjà. Fais une recherche avant d'ouvrir un topic.

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4. Mais c'est quand même bien d'essayer.

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N'écoutez pas Film Freak

oui oui, pardon pour le titre et j'aurais du faire rechercher
MAIS
j'étais tellement éblouie par le film que j'en ai oublié toutes ces choses!

En tous cas, la prochaine fois, je ferai plus attention

( Je ne voulais pas que ça fasse style je fais de la pub ou quoi, et je trouvais ça très crétin de réécrire la même chose ou juste balancer un lien.. en gros, je m'excusais juste de faire très court!)

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Attention, la règle ici veut qu'à chaque erreur une foruméenne ait un avertissement, et qu'au troisième...

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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ça n'arrivera plus

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... il se casse de lui-même parce qu'il en peut plus ?

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lol !

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N'écoutez pas Film Freak

La mort du réalisateur plus tôt cette semaine a fait réapparaître des images un peu partout sur le web et m'a rappelé les plans aperçus lors de l'expo des fantômes asiatiques au Quai Branly et j'ai dévidé après moults films récents et moins récents pourris découverts durant ce confinement de tenter le coup pour celui-ci qui m'intriguait vaguement depuis un moment.

Et grand bien m'en a pris.
Fascinant objet que ce premier long métrage d'un pubard, expérimental et méta sans forcer, à la fois déjà kitsch à l'époque et avant-garde dans son approche post-moderne du genre. On dirait un cauchemar illustré par un enfant avec des SFX en mode dessins et exercices de collage. Je ne fus pas étonné d'apprendre par la suite que les événements du film reprennent les peurs irrationnelles de la fille pré-ado du réal.

Ça ressemble à du clip musical '80s de gens qui découvrent les effets spéciaux vidéos. De tout ça parviennent néanmoins à naître des moments de poésie improbable comme ceux cités plus haut par Tom (le miroir, l'horloge mais je rajouterai aussi la désintégration dans l'eau, avec un effet chromakey).

C'est difficile à voir comme un "vrai film" mais entre les arrêts sur image et iris en forme de coeur coloré dignes d'un roman-photo et les gags en stop-motion avec des gens comme dans un sketch TV de l'époque, l'aspect "nanar" est assumé. C'est plus le Rocky Horror Picture Show que le Jaws demandé par les producteurs.

En tout cas, je serais curieux de voir d'autres films du metteur en scène.

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Film Freak, un film japonais de 1977 : fin du game.
Regarde Kwaidan.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."