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Les Fils de l'homme (Alfonso Cuaron - 2006)
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Auteur:  the black addiction [ 01 Juil 2007, 17:47 ]
Sujet du message:  Re: Les Fils de l'homme (Alfonso Cuaron - 2006)

Cosmo a écrit:
Le scénario en lui-même ne se foule pas trop.



Perso je trouve que cette simplicité voulue renforce la puissance du film.

Auteur:  Z [ 01 Juil 2007, 18:55 ]
Sujet du message:  Re: Les Fils de l'homme (Alfonso Cuaron - 2006)

Cosmo a écrit:
Le scénario en lui-même ne se foule pas trop.


Ben... tu vois des pistes à explorer ? Des facilités scénaristiques ?

Auteur:  Cosmo [ 01 Juil 2007, 20:38 ]
Sujet du message:  Re: Les Fils de l'homme (Alfonso Cuaron - 2006)

Z a écrit:
Cosmo a écrit:
Le scénario en lui-même ne se foule pas trop.


Ben... tu vois des pistes à explorer ? Des facilités scénaristiques ?


C'est pas mon boulot, ça :)

Plus sérieusement, c'est juste ultra linéaire. J'aime l'univers, les personnages, etc. C'est juste leurs aventures que je trouve un peu faciles. Une fuite, quoi.

Auteur:  the black addiction [ 01 Juil 2007, 21:07 ]
Sujet du message: 

Comme disait Hitchcock il ne fait essayer à tout pris d'éviter le cliché mais plutot partir de lui pour le retravailler.

Auteur:  Cosmo [ 01 Juil 2007, 21:11 ]
Sujet du message: 

the black addiction a écrit:
Comme disait Hitchcock il ne fait essayer à tout pris d'éviter le cliché mais plutot partir de lui pour le retravailler.


Je trouve certains Hitchcock un peu faciles, justement (à ce niveau, du moins) :)

Auteur:  the black addiction [ 01 Juil 2007, 22:01 ]
Sujet du message: 

ah ok. Moi pas du tout même si on ne peut pas dire que tous ses films soient au même niveau.

Auteur:  Z [ 01 Juil 2007, 22:30 ]
Sujet du message: 

the black addiction a écrit:
Comme disait Hitchcock il ne fait essayer à tout pris d'éviter le cliché mais plutot partir de lui pour le retravailler.


Elle est moche ta citation.

La citation exacte est :

Il vaut mieux partir d’un cliché que d’y arriver.

Auteur:  Z [ 01 Juil 2007, 22:32 ]
Sujet du message:  Re: Les Fils de l'homme (Alfonso Cuaron - 2006)

Cosmo a écrit:
Plus sérieusement, c'est juste ultra linéaire. J'aime l'univers, les personnages, etc. C'est juste leurs aventures que je trouve un peu faciles. Une fuite, quoi.


Ne peut-on pas rapprocher ça d'un genre, comme le road-movie ?

Auteur:  Mon Colonel [ 01 Juil 2007, 22:49 ]
Sujet du message: 

Z a écrit:
the black addiction a écrit:
Comme disait Hitchcock il ne fait essayer à tout pris d'éviter le cliché mais plutot partir de lui pour le retravailler.


Elle est moche ta citation.

La citation exacte est :

Il vaut mieux partir d’un cliché que d’y arriver.


et en anglais ? :lol:

Auteur:  Z [ 01 Juil 2007, 23:13 ]
Sujet du message: 

Mon Colonel a écrit:
et en anglais ? :lol:


Il l'a peut-être dit en français dans le texte à Truffaut...

Auteur:  the black addiction [ 02 Juil 2007, 00:01 ]
Sujet du message: 

Z a écrit:

Elle est moche ta citation.


:lol: c'est clair qu'elle est moche. je ne me souvenais plus de la phrase exacte, c'est pour cela que je ne l'ai pas mis entre guillemets ou en italique.

Auteur:  Zad [ 15 Fév 2008, 07:56 ]
Sujet du message: 

revoyure hier soir et toujours la même puissance.

frappé par la grande pertinence du scénario, où l'on lit en filigranes ce qui attend les actuels et futurs réfugiés climatiques (impression confirmée dans les bonus par un module passionnant où interviennent Zizek, Klein, etc.).

et une fois encore terrassé par l'invraisemblable maîtrise de la mise en scène (à la première vision, j'avais été cloué par les grands morceaux de bravoure, essentiellement les plans-séquences ; à la revoyure je suis fasciné par certains des plans les plus anodins, comme par exemple ce plan absolument sublime, juste avant que soit donnée l'alarme de l'intrusion sur le terrain de Jasper... incroyable, ce plan, qui installe une tension énorme avec rien du tout, avec un plan qui pourrait être paisible, juste par une variation d'échelle et de durée de plan, décalée dans le montage, une légère baisse de lumière, un minuscule tremblement du cadre... incroyable)

avec Redacted, un des films les plus importants des années 2000.

Auteur:  Qui-Gon Jinn [ 15 Fév 2008, 12:17 ]
Sujet du message: 

Zad a écrit:
avec Redacted, un des films les plus importants des années 2000.


"Important"... l'expression que je déteste.

Auteur:  Z [ 18 Juin 2011, 20:43 ]
Sujet du message:  Re:

Énième revision, en BR cette fois.

Sans doute mon film préféré de ces 10 dernières années... le film trip idéal, avec une identification constante et imparable, des effets spéciaux invisibilisés entièrement dédiés à cette identification, le mince fil d'espoir tenu tout du long au travers d'un univers sombre et poisseux, un background riche de sous-textes politiques implicites, une traversée façon Half-Life² d'un univers urbain bourré de détails, une mise en scène virtuose immersive au possible, des séquences mémorables les unes après les autres... c'est vraiment un rêve de gosse, ce film. Le croisement parfait entre FPS interactif, cinéma de Spielberg et réalisme total. Je veux dire : avec ce pitch, ça aurait pu être Cyborg ou Babylon AD quoi...

66666666/6

Auteur:  romain [ 09 Mai 2012, 15:20 ]
Sujet du message:  Re: Les Fils de l'homme (Alfonso Cuaron - 2006)

Oui, bon, excusez-moi mais il n'est jamais trop tard pour découvrir ce chef d'oeuvre (je vois qu'il était arrivé premier du top forum en 2006) surclassant nettement les quelques films post-apocalyptiques sortis à l'époque (Le livre d'Eli, La Route). Je dis post-apocalyptique mais je me corrige vite car dans le cas du film, l'apocalypse est au présent, traitée frontalement comme une fuite en avant désespérée et sans possibilité d'avenir, où les personnages tombent les uns après les autres (star ou pas star d'ailleur, on est loin des normes hollywoodiennes) . La mise en scène de Cuaron est en celà gigantesque pour nous immerger au coeur de l'instant, caméra à l'épaule sur le qui-vive et maîtrise totale du plan-séquence dans les moments clés: le final ou celui en voiture renvoyant directement à la Guerre des mondes, sans les mêmes moyens mais avec la même efficacité. Grâce à ça, le film gagne à chaque fois plus en intensité, celle de la terreur d'abord puis in fine une intensité émotionnelle due à une éclaircie qui vient pointer le petit bout de son nez. Succession de climax où je n'ai pu retenir mes larmes et quand je pleure autant devant un film ça donne un bon gros 6/6 du coeur.

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