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Max Dembo sort de prison après avoir purgé une peine de six ans pour vol à main armée. Il trouve un travail et essai de mener une vie normal avec sa nouvelle petite amie Jenny. L'inspecteur Frank arrête Max pour un interrogatoire de routine et décide de le retenir en prison pour lui donner une leçon.


Mais pourquoi cet excellent film est-il si peu connu ? Quand on cite les meilleurs rôles de Hoffman ou les meilleurs polars des années 70 , il est rarement voir jamais nommé. C'est injuste ! Est-ce parce que Ulu Grosbard a une filmographie limitée ?

On a affaire à un polar au sens noble du qualificatif. Pas d'enquête policière mais une étude de personnages. Il s'agit d'une adaptation d'un roman d' Edward Bunker qui met beaucoup d'éléments autobiographique dans son histoire donnant un fort caractère réel au récit. Hoffman devait réaliser le film mais constatant qu'il ne pouvait à la fois se concentrer sur son jeu d'acteur et sur la réalisation, il abandonna le poste de metteur en scène quelques jours après le début du tournage. Il faut dire que ce film nous rappelle si besoin à quel point Hoffman était un gigantesque acteur dans les années 70. Il pouvait tout jouer même les petites frappes malgré un physique peu imposant. Il impressionne durant tout le long métrage avec un jeu tout en retenu mais pouvant exploser à l'opposé des excès pour lesquels il est sera reconnu dans la suite de sa carrière.

Le film voit aussi dans son casting un panel de second rôles tous intéressants : Gary Busey, Kathy Bates , M. Emmet Walsh, Harry Dean Stanton, Edward Bunker ( pour une apparition) et le sublime et très jeune Theresa Russel.
Tous sont au diapason de Hoffman.

Une excellente surprise !

Parce qu'il est visible seulement sur Ulu.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Michael Mann a bossé sur le scénar (mais n'est pas crédité). En tout cas je connaissais pas du tout, ça rend curieux (et le nom du réal est hilarant).
https://www.imdb.com/title/tt0078326/fu ... t_ov_wr_sm

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CroqAnimement votre

Vu il y a 2/3 ans, typique d'une certaine frange du nouvel hollywood de l'époque (Rafelson, Schatzberg), sympathique mais ça ne m'imprime pas durablement la rétine. Et Hoffman fait vraiment du Hoffman.

Et la situation se prête bien à un conflit larvé entre le réalisateur et l'acteur, susceptible d'éclater moins sur le tournage que lors des phases ultérieures (montage, promotion dans les médias)

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman