Et perso, quand je vois certains trans que j'ai envie de FOUDROYER, j'ai aucun mal à les voir comme des femmes

Que les acteurs soient en roue libre sans texte pendant les scènes, ça me parait pas impossible, mais quand Serra raconte que le personnage trans par exemple, j'ai plus son nom, était une figurante qui s'est révélé en cours de tournage et que son rôle s'est étoffé de façon organique, c'est plus difficile à gober.

(exemplairement la rencontre avec l’écrivaine, très probablement la première scène également - première scène où son verre est alternativement rempli d’eau ou de vin, je suis sur que Déjà-vu appréciera ce détail)

"Cette classe, M. Brad Pitt !, raconte Magimel. Le secret a été bien tenu, on ne s'y attendait pas du tout. J'ai parlé avec lui, après, lors du dîner, quelle élégance. L'élégance absolue. Comme tous les grands, ils sont simples. Il m'a fait des compliments, et il aime la France. Ils ont vu Pacifiction, et c'est Brad Pitt qui m'a dit : 'David Fincher est assez dur. En vingt ans, j'ai dû le voir cinq fois à peu près heureux de voir un film'. Il n'aime rien, genre. Il me dit : 'Ce mec-là n'aime rien, mais Pacifiction, il a adoré'."

Lohmann, comment t'as eu accès au scénario ?
540 heures de rushes pour un tournage de 25 jours, ça prouve que les trois-quarts, c'est lui qui se branle la nouille en Polynésie, ce qui ne m'étonne pas de la part de Serra, dont j'ai vu deux films, et qu'il doit y avoir pas mal d'improvisation. Il y a aussi la possibilité qu'il ait plusieurs équipes qui tournent en même temps évidemment, ou juste un mec qui va filmer le paysage pendant qu'il tourne avec des humains.
S'il laisse la caméra tourner pendant 25 jours sans s'arrêter, ça donne 600 heures, 540 heures, ça veut dire qu'il a tourné presque 22 heures par jour... C'est quoi ces conneries encore ?