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MessagePosté: 06 Juin 2016, 18:35 
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Successful superfucker
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Pour la première fois de sa vie, Daniel Blake, un menuisier anglais de 59 ans, est contraint de faire appel à l’aide sociale à la suite de problèmes cardiaques. Mais bien que son médecin lui ait interdit de travailler, il se voit signifier l'obligation d'une recherche d'emploi sous peine de sanction. Au cours de ses rendez-vous réguliers au « job center », Daniel va croiser la route de Rachel, mère célibataire de deux enfants qui a été contrainte d'accepter un logement à 450km de sa ville natale pour ne pas être placée en foyer d’accueil. Pris tous deux dans les filets des aberrations administratives de la Grande-Bretagne d’aujourd’hui, Daniel et Rachel vont tenter de s’entraider…

J'ai découvert Loach ado avec My name is Joe, son film avec Mullan, et vingt ans après on retrouve le même immuable cahier des charges du film social où trop de pathos tue le pathos avec cette nouvelle palme (après une première qui couronnait déjà un de ses moins bons films) qui pue le consensus mou et la révolte en chaussons. Les bonnes intentions tellement pesantes craquellent sous un vernis d'indignation particulièrement démonstrative où les pauvres se font humilier (avec son personnage de papy gâteau qui se traîne ses problèmes cardiaque) en fermant leur gueule par des zombies un peu moins pauvres qui suivent leurs fiches process, même s'ils demeurent de rares moments poignants, ceux qu'on ne voit pas arriver à des kilomètres de chemin de croix, comme la scène de la banque alimentaire. Evidemment que Loach ne mérite pas des pierres et que "ça montre aussi une certaine réalité quand même", mais sa victoire cannoise incongrue restera comme la défaite incontestable de la mise en scène et du style.
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MessagePosté: 07 Juin 2016, 10:57 
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Quand même triste que ce gars soit primé avec deux de ses films les plus faibles (même si celui-ci semble bien pire que Le Vent se lève).


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MessagePosté: 07 Juin 2016, 11:52 
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Le film est constamment gentillet, presque trop facilement unilatéral dans son approche des prolétaires, unis dans la douleur et la misère (à l'image de l'amitié un brin artificiel entre Daniel Blake et son jeune voisin) et qui ont en commun un coeur gros comme ça. En le comparant avec La loi du marché qui raconte presque la même chose (absurde administration, problème d'argent...) on réalise que le film de Brizé a un vrai regard, propose un vrai discours de cinéma (même si je n'adore pas le film) alors qu'ici il n'y a rien. Rien que la mollesse gentille d'un Loach qui ne fait qu'enfiler les épreuves comme un chemin de croix beaucoup trop tracé d'avance : Daniel Blake qui galère à se servir d'un ordinateur (scènes interminables d'ailleurs), Daniel Blake qui se heure à l'administration, qui se heurte aux employeurs, aux huissiers etc...
Et toute la dramaturgie du film se concentre sur cette amitié avec cette famille elle aussi en voie de marginalisation. Alors c'est touchant, j'ai même franchement eu les larmes aux yeux lors de la scène déjà culte de
la banque alimentaire
mais ça n'en fait pas un bon film pour autant. Il y a presque un chantage à l'émotion indigne de Loach. Surtout en fait pour ce final ô combien prévisible (les vieilles peaux cannoises à côté de moi qui ont chuchoté bien fort
"il va avoir une crise cardiaque" au moment où le mec se lève pour aller aux toilettes
) et franchement inutile, qui ne fait qu'enfoncer un clou déjà largement arrivé en bout de course (le truc aussi assez honteux de
la prostitution avec Blake qui va cherche la meuf sur place
).
Bref le film est inoffensif, il part d'une bonne intention mais au final c'est quand même pas très bon, presque un peu médiocre dans son humanité niaiseuse portée en étendard. Sans doute la pire palme d'or depuis Michael Moore.

2/6

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CroqAnimement votre


Dernière édition par Art Core le 07 Juin 2016, 13:11, édité 1 fois.

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MessagePosté: 07 Juin 2016, 13:10 
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Antichrist
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Du Loach pur jus. Un manichéisme-dolorisme embarrassant, mais contrebalancé par une écriture et une interprétation de haute volée. Les deux acteurs principaux sont très bien.
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MessagePosté: 07 Juin 2016, 13:22 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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C'est sans surprise, c'est même du 100% pur Loach, époque angry old Ken. C'est certes trop manichéen mais c'est le projet du film, délibérément engagé. Loach dénonce. Et il signe une ode à la solidarité. Les personnages sont beaux et attachants, il y a des scènes fortes (celle dite "de la boite de conserve" est sidérante), et c'est fort émouvant. Pour moi son meilleur film depuis Sweet Sixteen (14 ans, quand même), mais ça n'est pas non plus un grand film - et je rejoins ceux qui déplorent l'incongruïté du prix cannois qui flaire le consensus mou.
4,5/6

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 11 Juin 2016, 11:16 
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Ken Loach reste Ken Loach. Il ne déroge pas à la règle et à son cinéma social. Son domaine, sa thématique. Avec Moi, Daniel Blake, il raconte les déboires d’un menuisier en arrêt maladie pour problème cardiaque. Et qui connaît des difficultés pour obtenir les aides et indemnités de l’Etat. En période loi travail en France, le film de Ken Loach risque de marquer les esprits et de plaire à beaucoup de monde. Son film est un plaidoyer contre le système administratif anglais à charge contre les services sociaux. Et tant qu’à faire contre les Tories (Parti Conservateur) qui gouverne le pays. Et pendant toute la durée du film, il le fait admirablement bien. Qu’on adhère ou pas à son propos, à sa vision politique… Ken Loach réussit encore à parler d’un sujet fort de manière émouvante.
Dommage cependant qu’il tombe dans le pathos dans les 25 dernières minutes. Et qu'il cherche de manière indélicate à faire pleurer à tout prix dans les chaumières. Probable prix dans les jours à venir. Pourquoi pas l’interprétation masculine pour Dave Johns – dit Daniel Blake. L’actrice principale Hayley Squires (quasi sosie de Mila Kunis au passage) est également très émouvante.

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MessagePosté: 12 Nov 2016, 15:25 
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J'ai un peu de mal à comprendre ce que l'on reproche à Loach exactement. J'ai revu Les Raisins de la colère de Ford cette semaine, et tout y est plus démonstratif que dans Moi, Daniel Blake, que ce soit le pathos (le grand père puis la grand mère qui cannent) ou le manichéisme (les flics, les gardiens des camps), et il a même un côté moralisateur (avec ses dialogues à n'en plus finir) qui dépasse bien largement le Loach. Mais le film de 2016 serait inacceptable, alors que celui de 1940 serait un chef-d’œuvre indiscutable. J'ai donc plutôt l'impression qu'on lui reproche sa réalisation sans trop de relief, ni assez classique, pas assez naturaliste (ce que je pourrais alors comprendre, et ce en quoi je suis relativement d'accord).

Loin d'être un fan de Loach (hormis ses films des années 70), j'arrive parfois à apprécier ses films sans qu'ils ne me transcendent. Et j'aurais plutôt tendance à placer celui-là dans le haut du panier; ni pathos ni manichéisme excessifs à mon goût (combien de réalisateurs auraient filmé la scène dans la queue à la banque alimentaire à grand renfort de ralenti ou de musique pompeuse?), je le trouve plutôt juste dans sa description des emmerdes qui s'enchaînent pour les deux personnages principaux. Oui Loach fait du Loach, nous parle de cette administration de plus en plus déshumanisée avec ses critères de jugement à la con et sa sous-traitance qui coupe court à toutes discussions, mais dans l'époque dans laquelle nous vivons ça ne me semble pas incongru qu'au moins quelques réalisateurs politiquement engagés (et ils ne sont plus très nombreux) nous rappellent encore au devoir d'humanité.

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MessagePosté: 26 Nov 2016, 11:56 
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D'accord avec Lohmann, le monde devient tellement excluant et dur que le film ne m'a pas paru exagéré. Ses personnages et son scénario pourraient certes parfois avoir plus de nuances. Mais c'est un film coup de poing, militant... Ca a ses propres codes et dans le genre je le trouve réussi. J'ai eu les larmes aux yeux plusieurs fois et me suis retenu de fondre en larmes (ce qui ne m'arrive quasi jamais au cinéma) lors de la scène de la Banque alimentaire. Après avoir vu ça, en sortant, on "serre son bonheur" tout en se disant que l'océan de malheur qui existe autour ne peut plus durer. Rien que pour ça...


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MessagePosté: 25 Avr 2017, 18:20 
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Vu 40 minutes.
Ca vaut le coup de continuer où c'est toujours aussi manichéen et avec aussi peu de nuances?
Les intentions sont bonnes mais qu'est-ce que c'est prévisible (le terme cahier des charges utilisé par DPSR est très juste). J'aime bien Loach mais là c'est faiblard.

EDIT :
Art Core a écrit:
Alors c'est touchant, j'ai même franchement eu les larmes aux yeux lors de la scène déjà culte de
la banque alimentaire
Je suis peut-être sans coeur mais j'ai trouvé cette scène ridicule et honteuse de la part de Loach.


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MessagePosté: 25 Avr 2017, 20:21 
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Bon je suis maso, je me suis regardé ça jusqu'à la fin. Quelle purge, ça faisait depuis longtemps que je n'avais pas vu un tel navet et pourtant j'ai beaucoup de sympathie pour Ken Loach. J'avais même bien aimé sa première palme d'or mais là c'est le rejet total, le film de vieux cinéaste qui se foire totalement. C'est simple, quasiment rien ne fonctionne. Ah si les 2 premières minutes assez drôles. Au vu de la première demi-heure, je me suis dis que ça ne pouvait qu'aller en s'améliorant mais c'est l'inverse. Ca a la subtitilité d'un poids lourd, une mise en scène anonyme et les dialogues deviennent très mauvais vers la fin.

Allez un petit florilège. Une petite fille qui avec sa mère a été aidée par Daniel Blake et vient le voir car il ignore depuis quelques semaines sa mère qui fait la pute :
"-Maman est très triste actuellement.
- Pourquoi tu ne veux plus lui parler? Tu n'as plus de forfait sur ton téléphone.
...
- Je t'ai fais du couscous et Dylan t'envoie sa sucette. "

Tout ça dit avec un ton naïf qui te donne envie de la baffer.

Des bonnes intentions n'ont jamais fait un bon film. Je suis pourtant client de Loach et de ce style de film (j'aime les merdes dirait Freak) mais là aucune nuances dans le discours, c'est prévisible et caricatural. Puis il y a des scènes que je trouvent embarrassantes et ridicules. La scène de la banque alimentaire et celle du tag que je trouve aussi crédible qu'un Pierre Mènes faisant un marathon. Pour le tag, je parle de la réaction des gens autour. Et puis Loach cède très souvent à de l'émotion facile qui n'apporte selon moi rien, à part rappeler à l'écran la médiocrité du film. Je pense à la fin entre autres dans les chiottes ou ce discours tout plat et mal écrit qui clôt un film insupportable. Je passerais sur la relation trop cool entre Papy gâteau et mon jeune voisin black trop sympa, Yo, qui fait de la revente maligne de baskets avec l'aide d'un Stan Li chinois (blague pourrie sur la ressemblance du nom avec le papa des Marvels) qui en 2 minutes compose un personnage totalement teubé.

Bref je déconseille le film au Cow-boy et à tous les amoureux des films cannois. Sincèrement, j'aurais voulu aimer mais incompréhension totale. En tout cas, le jury cannois a bien fais de la merde. Entre l'oubli au palmarès d'Elle et Toni Erdmann, il aurait juste fallu qu'il donne la palme d'or ex-aequo au nanar de Sean Penn pour parachever leur oeuvre de démolition.

Je hais ce film.


1/6


Rajdevaincre a écrit:
L’actrice principale Hayley Squires (quasi sosie de Mila Kunis au passage) est également très émouvante.
Paie ta Mila Kunis du pauvre :D

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MessagePosté: 26 Avr 2017, 07:14 
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Jeune voisin black trop sympa chez qui Daniel Blake squatte la moitié du temps, mais à qui il est incapable de demander de l'aide pour faire son CV sur l'ordinateur, par exemple.


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MessagePosté: 26 Avr 2017, 09:26 
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Ce qui est étrange c'est que le film est plutôt carré et appliqué dans son écriture mais par moment multiplie les incohérences ou les dialogues à la con. Surtout dans la dernière demie-heure.
Encore plus dégoûté de ne pas voir Toni Erdmann au palmarès que j'ai vu il y a une semaine et qui est un vrai chef d'oeuvre, un de ces films rares qui a été injustement snobé.


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MessagePosté: 27 Avr 2017, 14:26 
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Cosmo a écrit:
Jeune voisin black trop sympa chez qui Daniel Blake squatte la moitié du temps, mais à qui il est incapable de demander de l'aide pour faire son CV sur l'ordinateur, par exemple.


C'est assez logique ça justement, le gars est très digne et fier et n'accepte de se faire aider que dans un cadre institutionnel (qu'il finira vite par démasquer).

Le film est attaquable sur quelques grosses ficelles, pas sur celle-là à mon avis. J'aime le côté sans concession du film.


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MessagePosté: 20 Mai 2021, 22:22 
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Entre les 2 tours de la présidentielle, Abyssin mettait en lumière comme personne l'angle mort social du programme de Macron.


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MessagePosté: 20 Mai 2021, 22:30 
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Cosmo a écrit:
Jeune voisin black trop sympa chez qui Daniel Blake squatte la moitié du temps, mais à qui il est incapable de demander de l'aide pour faire son CV sur l'ordinateur, par exemple.


Mmmmm je crois que c'est pas un problème en fait. On demande au mec de faire un CV pour chercher un emploi, que les médecins lui interdisent d'exercer... Il refusera même l'offre d'un employeur. En gros le mec a conscience de l'absurdité de la demande (faire un CV propre), et comme il galère à utiliser un ordinateur, il ne va pas y consacrer du temps.


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