Forum de FilmDeCulte

D'un postulat de départ intrigant, prenant un couple presque immédiatement attachant parce qu'identifiable, et le confrontant à une exacerbation malaisante du discours publicitaire sur la propriété et le bien-être, Vivarium révèle toutefois très vite ses limites. Ces limites, malheureusement, n'ont rien de franchement original, comme le film donc, énième film de genre qui prend la forme d'un court métrage - ou, pour être un peu plus clément, d'un épisode de La Quatrième dimension - étiré, confondant la répétition ad nauseam des mêmes séquences avec le développement digne de ce nom que mérite un film d'enfermement. Non contente d'être ininspirée dans son déroulement, l'écriture manque également de rigueur, cédant aux habituelles facilités de ce type de film où l'on peut passer en mode WTF pour l'effet, et surtout de direction. En dehors de sempiternel discours éculé sur la banlieue pavillonnaire comme illusion du bonheur, l'ouvrage se complaît dans une allégorie adolescente de la domesticité, nourrie par d'énormes clichés et une vision de la parentalité et de l'enfant qui semble sortir de la bouche d'une de ces personnes fières de poster un statut sur les réseaux sociaux râlant contre les mômes dans les restaurants ou les trains.

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On dirait une critique de DPSR. T'as bien réussi à me dégoûter d'y aller en tout cas.

My job here is done.

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Jamais l’expression "court-métrage étiré" n’a été aussi vraie, avec en prime une fin que l’on voit venir dès le début.

Pas vu le film mais surpris par l'indulgence globale de la presse.

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CroqAnimement votre

"The Room" a plus ou moins le même scénario, en tout cas en ce qui concerne le gamin fabriqué par la maison dont on peut pas se débarrasser. En période de débats sur la GPA, je me demande si ces scénarios qui transforment en cauchemar l'arrivée d'un enfant conçu de l'extérieur chez un couple seraient pas un peu réactionnaires, sous couvert d'égratigner le confort petit-bourgeois. Surtout pour "The Room" car il est dit explicitement que le couple a des problèmes pour avoir un enfant et qu'il en veut un, et la "fabrication" du bébé s'inscrit dans la continuité d'autres désirs et caprices matériels procurés par les pouvoirs fantastiques de la maison. Dans "Vivarium" c'est peut-être moins latent car le bébé leur tombe sur les bras alors qu'ils n'ont rien demandé à personne...

Je m'attendais à détester, car tout ce que dit Bob est vrai: le pitch de court-métrage étiré, l'imagerie de la banlieue proprette qui vire au cauchemar mille fois vue, la cohérence interne toute relative, la fin prévisible...

Pourtant, il y a un côté "ligne claire" qui n'est pas déplaisant. La métaphore est certes surlignée mais elle est pure. Le mec qui échappe au quotidien en se noyant dans un travail vain qui ne consiste en rien moins que c'est lisible mais c'est fort. Idem avec le visuel, certes attendu, mais parfaitement exécuté, avec cette esthétique Hopper/Magritte où le vernis trop propre des effets spéciaux contribue à l'étrangeté.

Bon, au final je vais pas en garder un souvenir impérissable mais pour une séance qui avait commencé en mode "Oh misère..." c'était au final pas trop désagréable.

Par contre rarement vu un tel europudding en termes de co-prod: Irlande, Belgique, Danemark, les Jokers, une boîte américaine...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

L'indulgence à un nom, c'est Liam.

Ce film est long, trop long. Dommage que la seule idée qui aurait pu relancer l'intérêt pour celui-ci arrive trop tard et passe trop vite.



Et la fin en mode "tout ça pour ça?".

Dommage parce que l'esthétique jardins parfaits dérangeants et gosse/monstre aurait pu donner quelque chose de plus angoissant, mais le scénario se contente d'accumuler le poncif d'un jour sans fin sans vraiment mener à quelque chose.


1/6

Le film est intéressant dans son premier acte, quand le piège se referme et que le couple teste toutes les possibilités de sorties... Enfin c'est pas vraiment "intéressant", mais intriguant. Le problème c'est qu'on capte d'entrée de jeu comment le film va se finir et où il veut aller, et du coup pendant tout le reste du métrage on est là à espérer que ce soit plus surprenant que ça. Ben non...
Et puis franchement, les métaphores du genre "le Coucou" ou le trou/tombe, c'est vraiment à la truelle. Le film est pas finaud. Reste l'actrice, qui s'en sort bien.

À jeter/6

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

@ Qui-Gon Jinn, 1h37 et c’est le film le plus long du monde mais apparemment t’aurais kiffé que ça dure 2h16.

Une longue analyse par les Jokers du processus qui a aboutit à la création de l'affiche française:

https://www.thejokers-playlist.com/post ... e-vivarium

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

The joke’s on them.

Devant ce film que j'ai trouvé à ce point moyen, à ce point neutre, c'est à dire sans vraiment pouvoir définir ce qu'il y a de mauvais (si ce n'est son extrême prévisibilité) tout en n'y trouvant pas le moindre détail intéressant auquel se raccrocher, me vient à l'esprit cette phrase d'un grand acteur belge : "tout est neutral, c'est le milieu de n'importe quelle vie, n'importe quelqu'un, futur, passé, c'est vertical, c'est neutre."

2/6

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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