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MessagePosté: 17 Mai 2019, 17:42 
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Un réalisateur retrouve diverses personnes après plusieurs décennies de séparation et se souvient d'autres connaissances.


Film le plus personnel d'Almodovar où le cinéaste brouille de manière habile les frontières entre fiction et éléments autobiographiques. On ne saura jamais ce qui est romancé et inversement mais on s'en fout finalement tellement l'essentiel est ailleurs. Banderas campe un magistral et mélancolique double du cinéaste. Vieilli et perclus de douleurs, ayant perdu le goût de se lancer dans un nouveau projet, Salvador va rencontrer l'ancien acteur de son film culte et d'autres rencontres vont arriver par ce biais.

Le scénario est un des plus fins d'Almodovar par les circonvolutions qu'il prend, l'habileté de ses flashbacks, la densité de ses thématiques qui vont de l'amour de faire du cinéma, des liens qui s'imbriquent avec la vie de l'artiste et de la manière dont le cinéaste évoque sa vie dans son oeuvre. Un portrait mélancolique et fabuleux du septième art, film somme qui vaut à la fois comme profession de foi et regard amusé et sincère où Almodovar révèle ses liens complexes avec le cinéma.

Mais Douleur et gloire est avant tout le beau portrait d'un artiste désespéré qui reprend goût à son art et à la fois à la vie. Une renaissance artistique et humaine. Evocations multiples de la vie du cinéaste, Almodovar n'oublie pas son spectateur et lui livre un drame puissant et c'est dans cette magnifique fin qu'on mesure la réussite du film qui fait incontestablement partie des sommets de sa carrière et un des plus émouvants.

5/6


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MessagePosté: 19 Mai 2019, 08:45 
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Superbe.
Le talent de conteur est toujours là même si l'ossature du récit en bloc est plus "visible". Un grand film très émouvant en tout cas.


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MessagePosté: 24 Mai 2019, 20:20 
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Au mieux du théâtre passablement filmé ; Almodovar n’est décidément pas pour moi.

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There is no such thing in life as normal


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MessagePosté: 27 Mai 2019, 09:30 
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Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Trouvé ça magnifique. Comme toujours chez Almodovar il y a cette limpidité, cette accessibilité immédiate et chaleureuse avec peu à peu se dessinant une vraie épaisseur dramatique et romanesque presque vertigineuse. C'est aussi pareil pour sa mise en scène assez humble, minimaliste avec sa photo volontairement très "plate" (tout est net - lire à ce propos l'excellente interview de son chef op dans le dernier Cahiers) qui fait ressortir les couleurs et donne à l'image un côté indéniablement "pop" surtout dans les plans de visage.
Ce qui est réussi ici c'est cette manière de mêler sans cesse la vie à l'art, comme si tout ce qui peut/doit rester d'une vie peut être trouvé dans l'art, que ce soit l'art scénique, l'art du cinéma ou simplement un dessin, tout est là et c'est ce qui restera. Une vision de la vie muséale par forcément optimiste finalement (à l'image de l'appartement du héros, une espèce de musée figé, sans vie) mais simplement exprimée comme l'unique manière de survivre à une espèce d'angoisse existentielle et inéluctable.
Puis Almodovar n'a pas son pareil pour donner une espèce de patine nostalgique irrésistible et poignante avec trois fois rien. Avec ces femmes qui font la lessive au bord de l'eau (scène où il y a un caméo génial de mon amoureuse, Rosalia), cette maison troglodyte etc... Le souvenir est presque palpable, on a le sentiment d'y être (et Pénélope Cruz est une mère magnifique). Il capte aussi quelque chose de profondément espagnol qui me touche particulièrement (ma femme étant espagnole, c'est mon deuxième pays).
Et j'ai été sincèrement bouleversé
par la pirouette finale, pourtant pas originale pour deux sous, mais qui fait tellement sens, qui représente tellement tout ce que le film nous dit sur cette vie qui ne peut qu'exister entremêlée de cinéma et que ce qu'ont prenait pour des souvenirs étaient en fait des scènes de film comme si finalement c'était la même chose.


Un des meilleurs Almodovar il me semble (quoiqu'il m'en manque pas mal des années 80/90 que je n'ai pas vu), en tout cas le film m'a enchanté. Content que Banderas ait reçu le prix d'interprétation même si j'aurais aimé une palme, parce qu'à mon avis c'était la dernière fois qu'il postulait avec quelque chose d'aussi beau.

5/6

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CroqAnimement votre


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MessagePosté: 27 Mai 2019, 15:08 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Inscription: 28 Juil 2005, 10:08
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Localisation: 26, Rue du Labrador, Bruxelles
Je comprends parfaitement l'accueil très enthousiaste mais ma première impression fut que ce film s'adresse avant tout aux vrais fans - ce que je ne suis pas, il est temps maintenant de l'admettre.
Je n'ai rien contre les films en mode autofiction/autopsy, loin de là, mais malgré quelques très beaux moments (le générique du début, le passage avec Federico, la scène du dessin/bassin, le tout dernier plan parfait, etc. - sans oublier un superbe Banderas), je me suis surpris à m'ennuyer poliment mais assez tenacement. Typiquement le genre de cinéma que je respecte à 100%, mais qui ne me touche pas plus que ça.

3+/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 27 Mai 2019, 22:37 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
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Je vais étaler mes films vus à Cannes, 31 tout de même... Commençons par l'un des meilleurs, et l'un des meilleurs Pedro Almodovar. Déjà sur le plan narratif, c'est du top top niveau. Peu de films atteingnent je trouve la complexité narrative d'un roman, les passages d'un temps à un autre, les ruptures de ton. Almodovar y parvient avec une grande maitrise et - surtout dans la première partie - le souci de toujours surprendre le spectateur. Ensuite, je trouve que c'est une vraie mise à nu à l'auteur, une autofiction jamais assénée comme telle (je regrette d'ailleurs le dialogue trop évident où il en parle), bref on n'est pas dans les Canet-movie... Enfin, à l'écran c'est toujours classe. Les acteurs sont géniaux, les seconds rôles existent et on ne s'ennuie pas une seule seconde malgré des enjeux finalement assez limités (va-t-il aller à la cinémathèque ?, va-t-il renouer avec l'amour de sa vie ?, va-t-il retrouver le désir ?). La palme me semblait promise mais Parasite a tout changé...

5/6


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MessagePosté: 27 Mai 2019, 22:40 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
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Citation:
si j'aurais aimé une palme, parce qu'à mon avis c'était la dernière fois qu'il postulait avec quelque chose d'aussi beau.


c'est terrible ça, car effectivement il n'avait pas fait un aussi bon film depuis un bon moment. Julieta et Etreintes brisées avaient leurs moments mais ce n'était pas aussi bien et profond.

Le pire, dans sa filmo, c'est qu'il a boudé pour son sommet, Parle avec elle.


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MessagePosté: 29 Mai 2019, 14:55 
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Robot in Disguise
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Inscription: 13 Juil 2005, 09:00
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Art Core a écrit:
cette limpidité, cette accessibilité immédiate et chaleureuse avec peu à peu se dessinant une vraie épaisseur dramatique et romanesque presque vertigineuse. C'est aussi pareil pour sa mise en scène assez humble, minimaliste avec sa photo volontairement très "plate" (tout est net - lire à ce propos l'excellente interview de son chef op dans le dernier Cahiers) qui fait ressortir les couleurs et donne à l'image un côté indéniablement "pop" surtout dans les plans de visage.
Je suis d'accord avec tout ça. C'est vraiment le mot "humble" qui vient à l'esprit. Ceci étant dit, ça ne me parle pas du tout. Au bout d'un moment je n'en peux plus de cette lumière plate (et de ces éternels d'à-plats de couleurs en mode autocaricature) ni de ces focale intermédiaire sans saveur... N'étant ni un tourbillon de parole hypnotique, ni un cinéma purement visuel ou "divertissant", c'est un entre-deux qui ne me plaît pas du tout. Je regarde le film et je m'ennuie poliment. Mes rares moments d'émotion sont finalement des moments d'émotion littéraire, de roman, pas des émotions véritablement cinématographiques.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 29 Mai 2019, 23:50 
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Oui cela m'a à moi aussi moins parlé que Julieta où il se projettait dans des personnage très différents de lui (ne fût ce que l'adolescente) même si la tonalité affective des deux films est poche.
Ici c'est très funèbre et solipsiste, à part les scènes d'enfance (qui sont les seules où il y a une vraie collectivité, à la fois subie et indécise, j'aime assez bien cet aspect du cinéma d'Almodovar : opposer consensus social, ouvert et identité, peut-être d'autant plus restrictives qu'elle est choisie. Il remarque justement que la contre culture n'est pas parvenue a dépasser l'identité au profit du social bien que cela soit un constat révisionniste).
C'est aussi un peu trop proche du film de Moretti sur sa mère, plus équilibré (même si Almodovar est travaillé par la rupture de classe sociale et d'orientation politique entre lui et sa mère plus que Moretti. Mais eux deux obt rn commun cette question, un peu complaisamment entretenue : *que devient la gauche quand elle n'est plus le regard des fils sur les parents mais un regard sur soi*).
Le film souffre aussi de délaisser complètement le personnage de l'ami acteur (où Banderas s'oppose comme acteur à quelqu'un qui le joue lui-même au passé pendant qu'il joue Almodovar ce qui donne un peu de cruauté et de vie) en cours de route par un twist facile
(ce n'est pas l'amant mais un collègue finalement)
et de faire reposer ce twist sur une pièce dans la pièce à la Philippe Caubere censée être bouleversante mais que j'ai trouvée assez plate (même si le pari de la filmer est casse gueule et méritoire, mais Resnais s'en sortait mieux dans son avant dernier film).

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman


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MessagePosté: 01 Juin 2019, 16:28 
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On s'ennuie poliment, y'a de ça oui. J'ai trouvé ça moins caricatural que d'autres Almodovar (même si les sempiternels aplats de couleurs), en revanche ça peine terriblement à créer de l'émotion, et comme le scénario n'est pas vraiment trépidant... Les acteurs sont bons en revanche, Pénélope Cruz m'a rappelé Sophia Loren dans Une journée particulière de Scola, Banderas est attachant, je comprends que les fans d'Almodovar soient touchés.


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MessagePosté: 02 Juin 2019, 12:07 
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Art Core a écrit:
Et j'ai été sincèrement bouleversé
par la pirouette finale, pourtant pas originale pour deux sous, mais qui fait tellement sens, qui représente tellement tout ce que le film nous dit sur cette vie qui ne peut qu'exister entremêlée de cinéma et que ce qu'ont prenait pour des souvenirs étaient en fait des scènes de film comme si finalement c'était la même chose.



C'est pas si clair pour moi, pourquoi ce serait pas plutôt le tournage qui serait fantasmé ? Ou du moins que le film et les souvenirs soient mélangés, mais je continue de croire en tous cas que les souvenirs sont bien réels. Ou j'ai peut-être loupé autre chose ?


En tous cas je suis pas mal déçu, bien qu'Almodovar ça me parle pas du tout, vu les retours positifs je pensais que cette fois ce serait bon mais non. La platitude de l'image là malgré toutes ces couleurs ça ne me plait pas du tout, et le voyage introspectif du cinéaste m'ennuie assez terriblement. Tout n'est pas à jeter mais je ne sais pas trop quoi en retenir non plus.. Un film à oublier pour moi.

2/6


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MessagePosté: 02 Juin 2019, 12:14 
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Inscription: 27 Déc 2018, 23:08
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En résumé, il nous emmerde avec ses problèmes de bourgeois tels que cocaïne ou héroïne, quel choix pour vos douleurs lombaires ?.

Moyenne d'âge dans la salle UGC remplie au tiers : 67 ans

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Erving Goffman


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MessagePosté: 05 Juin 2019, 19:47 
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De Pedrouille, je n'ai vu que Parle avec elle (4/6), La Mauvaise éducation (3/6) et La Peau que j'habite (je sais même plus si je mets 3 ou 4). Ce n'est pas un cinéma qui me parle ou m'attire particulièrement.

Celui-ci m'intriguait parce qu'il prenait comme protagoniste un cinéaste et que les échos étaient, en plus, très bons. Alors je me suis laissé tenter...

...et j'ai mis un bon moment à trouver quoi que ce soit qui m'intéresse dans le film.

J'attendais davantage le cinéma et la création au coeur du récit donc le film ne m'a que peu accroché, notamment dans toute sa première moitié un peu décousue (ça se laisse vaquer quoi) et mécanique (un dodo/un high = un flashback).

La seconde moitié, où l'on pénètre enfin davantage dans l'intime, m'a quelque peu réveillé mais je ne retiens toutefois pas grand chose si ce n'est un Banderas excellent et quelques passages touchants.

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MessagePosté: 07 Juin 2019, 14:21 
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J'ai trouvé cela d'une auto-complaisance et d'une autosatisfaction assez écœurante, j'imagine que lorsque l'on a les yeux de Chimène pour Pedro on doit trouver cela touchant, mais pour ceux dont je fais parti qui ne le mettent pas sur un piédestal Douleur et gloire a un côté plutôt repoussant.

Je ne reviendrais pas sur la photo que certains ont déjà abondamment commenté, mais ce scénario tout à la gloire du talent et des malheurs du pauvre Salvador, j'ai trouvé cela extrêmement indigeste. Almodovar enchaine donc ses/ces souvenirs de l'enfance, de petit Salvador a une voix d'ange cristalline (passons sur la transition passé/présent ultra cliché sur fond de morceau de piano) à petit Salvador (dont il venait de nous dire qu'à cause de ses qualités de chanteur il ratait la moitié de ses cours) sait lire/écrire et compter à 6 ans (quelle intelligence!) et peut enseigner au voisin peintre, la douleur d'avoir dû s'exiler chez les prêtres et de quitter les jupons de la maman tant aimé (qu'il continuera néanmoins de chérir jusqu'à sa dernière heure, quel bon fils!). Et entre ses souvenirs, Almodovar de nous montrer à voir le triste quotidien d'un homme dépressif (qui semble incapable de faire quoi que ce soit par soi-même, totalement assisté par Mercedes et Zulema, cette dernière mieux au fait de ses résultats médicaux que lui) incapable de ne plus rien écrire/réaliser, qui a tout de même la grandeur d'âme de se rabibocher avec l'acteur principal de son chef d’œuvre d'il y a 30 ans programmé à la cinémathèque de Madrid, prélude au déroulé d'un scénario d'une improbabilité totale
l'acteur en question ouvrant au hasard un fichier sur l'ordinateur, souhaite le monter sur scène car le texte est meilleur que celui d'une pièce de Cocteau (quel talent ce Salvador!), finit par difficilement convaincre Salvador et le jour de la première l'ex petit ami, qui n'était jamais revenu à Madrid depuis son départ pour l'Argentine et qui passait à ce moment là devant le théâtre est entré et, stupéfait, découvre que la pièce traite de son histoire avec Salvador 30 ans plutôt :shock:


Au final, d'Almodovar dont je n'avais pas une opinion particulière, ce film en dresse un portrait que j'ai trouvé extrêmement antipathique, faussement humble et vraiment insupportable. J'ai vu lors de son passage à Cannes certaines personnes parler de Douleur et gloire comme du 8 1/2 d'Almodovar, on en est très très loin.


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MessagePosté: 07 Juin 2019, 18:00 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
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hahaha, j'ai fait la comparaison, sinon je ne trouve pas Salvador-Pedro très à son avantage.


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