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MessagePosté: 14 Mai 2018, 20:46 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Leto est une étonnante chronique d’une jeunesse avide de musique et de liberté... en Russie au début des années 80. Le plaisir du film se trouve dans l’énergie dégagée, porteuse d’amour, d’espoir, de mélancolie aussi. Une énergie incarnée par une mise en scène virtuose (un noir et blanc canon et des plans-séquences déments) et des jeunes comédiens investis, le tout rythmé par une toute bonne BO et de mémorables passages oniriques musicaux. Beau film.
4,5/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 11 Déc 2018, 22:09 
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Rejet relatif pour ma part. Le film a une certaine sympathie, surtout lié aux acteurs pour moi que je trouve tous très bons, mais au-delà de ça, ça m'a semblé se la raconter un peu trop, je trouve qu'il lui manque un "souffle". Pour moi justement l'énergie dont tu parles Arnotte n'existe pas, elle est artificiellement montrée dans des scènes oniriques (qui perso m'ont irritées) pour lesquelles on insiste bien que ce qui s'y passe n'existe pas, c'est une scène obsédée par la musique rock américaine et qui essaye d'en absorber les codes, qui se rêve punk sans même y croire vraiment. Je m'attendais à une ode sur un mouvement musical underground qui fourmillait de créativité et d'envie alors que le film dépeint un monde un peu triste, fait de pastiches d'idoles américaines un bien trop conscients de leur infériorité.

C'est pas inintéressant à regarder mais le style est plus d'une fois énervant et perso je trouve il manque un vrai amour pour la musique des groupes que l'on voit pour emporter le film et l'emmener dans une dimension qui l'aurait sauvé de l'ennui relatif dans lequel j'ai passé ma séance.

3/6.


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MessagePosté: 14 Déc 2018, 10:52 
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Je ne trouve pas la musique si dérivative, on y trouve un côté slave et un humour soviétique qui la rangent tout à fait à part. Ce qui est amusant, si tu te penches sur la musique rock en Russie de l'époque, c'est qu'il y a très peu de groupes qui ont émergé - le film montre bien d'ailleurs la difficulté de se trouver des guitares électriques, des concerts ou des studios d'enregistrement. Le personnage du blond à marinière qui chante The Passenger au début semble inspiré du chanteur d'Auktyon, autre groupe phare de Saint-Pétersbourg à l'époque et dont l'espèce de rock qui mélange influences cabarets et folkloriques a peu d'équivalent. D'ailleurs, le film montre aussi ce passage d'un rock très dérivatif, quoique toujours slave, à quelque chose d'autre qui est devenu iconique en Russie (Kino).

Le meilleur film vu en salle cette année et, en fait, depuis longtemps.
C’est un biopic de Viktor Tsoy, le chanteur de Kino, qui est un peu l’équivalent en Russie de Kurt Cobain pour les années 80. Personnellement, j’aime beaucoup le groupe donc j’étais très curieux de voir le film, mais j’ignorais cette relation qui le liait à un autre rocker russe, moins reconnu, et qui lui a servi un peu de mentor si l’on en croit le film.
Alors pourquoi le film est-il absolument splendide ? Parce qu’il arrive à retranscrire l’excitation liée au rock et à la musique pop comme rarement, tout en présentant une assez rare histoire d'amitié amoureuse entre trois personnes (voire dix en fait), dont deux font de la musique. Il y arrive parce que ces groupes de rock soviétiques ont surgi de nulle part dans une URSS un peu détendue et sur le point d’imploser, certes, mais qui ne le savait pas encore, donc très restrictive.

Je lisais il y a quelques mois un livre de 1985 qui faisait le constat bien simple que les avant-gardes étaient mortes car une avant-garde se définit vis-à-vis de la culture officielle à laquelle elle s’oppose. C’est ce qui permet de donner aux chansons du film une sorte d’authenticité qu’il est difficile de trouver à l’ouest où la pop music a toujours eu partie liée à une culture consumériste, et s’est fait récupérer dès sa naissance, avec Presley et consorts, jusqu’aux Sex Pistols dont on sait qu’ils étaient juste un coup marketing. Dans le film, on voit des rockers qui font du rock comme s’ils l’inventaient, tout en sachant que ce n’est pas le cas, face à un public assis et encore corseté, en ayant dû au préalable se débrouiller avec la censure. Ces scènes qui fantasment des salles déchaînées et sauvages, où un alter ego flamboyant du réalisateur précise qu'elles n'ont pas eu lieu, montrent bien le processus de sublimation à l'oeuvre dans le film, entre ce qu'est la musique et les sentiments qu'elle est capable de susciter.
Derrière, on entrevoit la fin du régime, avec toute la nostalgie que ça entretient. Savoir que le réalisateur, Kirill Serebrennikov, a été mis en examen pour des raisons douteuses, et assigné à résidence pendant la fabrication du film, contribue à renforcer ce sentiment d’un art qui naît de la contrainte et contre l’extrême rigidité du régime ancien ou actuel.
On a un film qui est bien loin d’être postmoderne, mais qui a une forme d’urgence qui s’est perdue en occident. Par exemple, il est intéressant de le comparer à Under The Silver Lake, ce film où le héros se retrouvait confronté au personnage du Songwriter, censé incarner l'imposture de la pop music, l’auteur de tous les tubes qu’il rejouait au piano sous la forme d’une espèce de muzak : la pop s’y présentait sous une forme avilie, vidée de sens, très très loin de ce qu’en fait Serebrennikov (qui d’après un des acteurs du film ne connaît presque rien au rock, ce qui rend encore plus incroyable, et en même temps logique, qu’il soit parvenu à faire ce film). Le film m'a fait aussi penser aux ratages postmodernistes de Todd Haynes sur le glam et Dylan. On retrouve le même côté carrousel ou manège mais sans pose.
L’ouverture du film est magnifique, alors que la scène de la plage entrevue dans les extraits m'avait fait redouter un film nunuche et quasiment hippie. Viktor Tsoy, encore un no name, qui vient rejoindre Mike, la rockstar du moment à Leningrad, au bord d’une plage de la Baltique, commence à chanter une chanson aussitôt reprise par toutes les personnes présentes, alors que le rocker comprend qu’il a là son successeur et quelqu’un d’infiniment plus doué que lui. La scène est absolument géniale dans la manière dont elle met en scène l'avènement d'une star, on se croirait à Bethléem avec les bergers !
Mike, de l'autre côté du triangle, fait un très beau personnage, à mi-chemin entre pygmalion et une de ses incarnations modernes qu’est Cyrano. Le triangle amoureux met en scène une jeune femme et un homme qui tombent immédiatement sous le charme de ce type, et la façon dont ils choisissent dès ce moment de l’accueillir fait un sujet proprement fantastique.
Le film est une sorte de comédie musicale, avec des clips qui surgissent de temps en temps où sont repris des classiques (Psychokiller, The Passenger, etc), rehaussés de superbes animations incrustées (ce cosmonaute qui se détache derrière Viktor alors qu’il monte sur le train du tramway, les visages crayonnés de blanc dans le premier, etc).
Quand à la fin,

on voit que les deux personnages principaux sont morts en 1990 et 1991 sans avoir connu la chute du mur, une espèce de vertige et de mélancolie insondables surviennent...


Un autre point que j'ai aimé, c'est la manière inhabituellement fouillée dont est décrit le processus de fabrication des chansons par petites touches presque invisibles. Tu veux pas chanter le dernier couplet une octave plus haut ? La chanson est enregistrée sur une seule pédale ? On joue cette chanson comme un blues, punk ? Le batteur part à la guerre en afghanistan, va pour la boîte à rythme, ou un autre batteur mais faut pas qu'il swingue, faut qu'il joue comme un robot, etc.

Bonne critique sur libération qui résume bien les enjeux du film https://next.liberation.fr/cinema/2018/ ... 91CyVo4tsU


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MessagePosté: 15 Déc 2018, 11:12 
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Robot in Disguise
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Je crois que c'est le premier film russe où j'aime les personnages.

En effet, on a tellement l'habitude de voir débarquer de l'autre côté du rideau de fer (sic) des films tout gris avec des héros tout cruel et fermés, que voir cette jeunesse atypique, à mi-chemin entre univers slave et aspiration d'indépendance occidentale - et parfaitement résumé par le nom du protagoniste: Mike Vassilievitch :lol: - fait un bien fou.

Après, malgré les saillies clipesques toutes jouissives et entraînantes (j'aurais adoré voir le film à Cannes pour l'ambiance), l'ensemble est sans doute un peu trop longuet et ténu pour susciter mon enthousiasme absolu.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 17 Déc 2018, 17:47 
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Mickey Willis a écrit:
Rejet relatif pour ma part. Le film a une certaine sympathie, surtout lié aux acteurs pour moi que je trouve tous très bons, mais au-delà de ça, ça m'a semblé se la raconter un peu trop, je trouve qu'il lui manque un "souffle". Pour moi justement l'énergie dont tu parles Arnotte n'existe pas, elle est artificiellement montrée dans des scènes oniriques (qui perso m'ont irritées) pour lesquelles on insiste bien que ce qui s'y passe n'existe pas, c'est une scène obsédée par la musique rock américaine et qui essaye d'en absorber les codes, qui se rêve punk sans même y croire vraiment. Je m'attendais à une ode sur un mouvement musical underground qui fourmillait de créativité et d'envie alors que le film dépeint un monde un peu triste, fait de pastiches d'idoles américaines un bien trop conscients de leur infériorité.


C'est marrant ce que tu lui reproches c'est ce qui fait sa qualité justement. Ce n'est pas innocent si c'est Viktor qui devient peu à peu le héros au détriment de Mike. Parce que Viktor est authentique et qu'il ne cherche pas à faire de la musique américaine il parvient à trouver une voie bien à lui et à se démarquer là où Mike reste un pasticheur de talent mais un pasticheur quand même obsédé par les paroles des chanteurs américains.

Sinon moi je suis rentré dans la salle en attendant les ingrédients typiques du film rock : une energie folle, un romantisme à fleur de peau et la mélancolie d'après-concert et de fin de soirée.... et j'ai eu exactement ça. Alors est-ce que ça veut dire que c'est pas bien ? Non pas du tout car le film le fait si bien que c'est difficile de ne pas être emporté. Déjà j'ai trouvé le scope et la photo absolument renversants, ça faisait longtemps que j'avais pas vu un N&B aussi beau. Puis j'ai beaucoup aimé cette approche réaliste où les moments les plus "rock" avec ces petits clips supers pêchus et visuellement géniaux sont désamorcés direct par ce personnage mystérieux, espèce de Monsieur Loyal (même si je trouve que son rôle n'est pas assez clair) qui renvoie les personnages à leur condition de prolos désargentés qui doivent bosser à côté pour subvenir aux besoins de la famille.

Vraiment un très beau film, avec des personnages immédiatement attachants, le triangle amoureux est super beau (quel belle idée de revenir à la fin sur le plan où Mike rentre auprès de sa femme, déçu par le départ de Viktor). Et enfin un film qui se termine pas sur les photos des vrais protagonistes.

5/6

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CroqAnimement votre


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MessagePosté: 18 Déc 2018, 12:25 
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bmntmp a écrit:

on voit que les deux personnages principaux sont morts en 1990 et 1991 sans avoir connu la chute du mur, une espèce de vertige et de mélancolie insondables surviennent...




Juste pour faire le mec relou
C'est en 89 la chute du mur de Berlin. Le démantèlement de l'URSS, c'est 90-91, mais je ne maitrise totalement pas la chronologie


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MessagePosté: 18 Déc 2018, 12:50 
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Pardon, ma langue a fourché entre chute du mur (en Allemagne de l'est et démantèlement de l'URSS, l'occasion de se renseigner sur la question). Intéressant de savoir néanmoins que la carrière de Tsoy s'est terminée avec une tournée européenne.


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MessagePosté: 18 Déc 2018, 12:55 
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bmntmp a écrit:
Pardon, ma langue a fourché entre chute du mur (en Allemagne de l'est et démantèlement de l'URSS, l'occasion de se renseigner sur la question). Intéressant de savoir néanmoins que la carrière de Tsoy s'est terminée avec une tournée européenne.


Mais globalement je suis d'accord, la disparition des deux protagonistes en cette période charnière de démantèlement du bloc de l'Est donne une saveur particulière à la fin du film (même si on apprend en renseignant qu'il s'agit d'accidents n'ayant rien à voir avec un aspect rock star ou avec le contexte politique).


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MessagePosté: 18 Déc 2018, 13:10 
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Oui ce sont simplement des hasards de l'histoire mais qui teintent le film d'une certaine mélancolie, stranger than fiction, et que la fin toute en sobriété met bien en relief.


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MessagePosté: 18 Déc 2018, 22:01 
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Art Core a écrit:
Ce n'est pas innocent si c'est Viktor qui devient peu à peu le héros au détriment de Mike. Parce que Viktor est authentique et qu'il ne cherche pas à faire de la musique américaine il parvient à trouver une voie bien à lui et à se démarquer là où Mike reste un pasticheur de talent mais un pasticheur quand même obsédé par les paroles des chanteurs américains.


Sans doute et j'y ai pensé, mais alors le film est peut-être ambivalent et j'ai justement eu l'impression que trop souvent il gardait cette idée au second rang: quand Mike joue sur scène par exemple et que le "narrateur" débarque pour le faire jouer plus vite, plus fort en s'énervant à moitié contre lui j'ai eu l'impression que le film lui reprochait de ne pas être les Ramones par exemple. Il y'a une sorte d'idéalisation des figures underground mythiques style Lou Reed et Iggy Pop qui n'existe pas qu'à travers Mike, mais qui s'exprime dans toutes ces scènes fabulées pendant lesquelles j'ai ressenti une sorte de frustration du réalisateur, comme s'il reprochait cette scène de ne pas assez bien se faire le porte parole de ces artistes.

Et puis de toutes manières au-delà de ça pour être honnête, même si Viktor a le mérite de chercher sa propre voie je ne trouve pas qu'il échappe réellement à l'emprise de la culture rock/new wave anglo-saxonne dans sa musique, et il est par exemple représenté tout comme les autres dans cette autre scène où les pochettes d'album sont interprétés par tous les héros du film.

Le film se conclue sur la scène où Viktor après quelques années est semble-t-il devenu la figure principale du petit club de rock, où il prend effectivement la place de Mike, la scène finale faisant écho à la toute première où Mike était la star clairement identifiée: ça m'a fait la sensation d'une boucle qui se répète, pas d'une révolution.


Bon après je me rends compte qu'on peut lire le film totalement différemment, moi il ne m'a pas suffisamment parlé et j'en attendais surtout bien plus en lisant le synopsis et en voyant la note moyenne du forum. :(


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MessagePosté: 05 Jan 2019, 14:28 
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Dès le départ, j'ai été pris dans ces plans-séquences jamais voyants mais toujours vivants, vraiment, c'est le mot, par leur mouvement perpétuel, par la vie qui s'y déroule, qu'ils capturent, cette jeunesse s'y agitant, se rencontrant, créant, etc. Et quand soudain, ce réel s'entremêle avec des escapades musicales dont la nature fictive, ou plutôt fantasmée, est assumée, ça devient fabuleux.

Magnifique chronique à moitié rêvée, Leto révèle ainsi derrière son énergie la mélancolie de son regard d'aujourd'hui sur cette époque charnière de la culture et donc de l'Histoire d'un pays. D'ailleurs, c'est décidément dans le zeitgeist parce que j'ai trouvé plusieurs points communs entre ce film et...Ready Player One. Le fan qui côtoie son "idole", le côté méta avec l'espèce de narrateur, le mec qui rentre dans un écran et se retrouve dans un film en couleur, la scène où ils rejouent des couvertures d'albums célèbres...

Après, je trouve le film un peu long, et je suis moins convaincu par la trame amoureuse que par le reste même si je trouve les relations entre les personnages, surtout entre Mike et Viktor, très touchantes.

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MessagePosté: 19 Jan 2019, 19:36 
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J'ai appris récemment l'existence de ce DVD, sur la même période mais en Hongrie (qui avait sans doute entre 1968 et 1981 le cinéma le plus libre de l'ex-bloc de l'est, comme s'il y avait eu un transfert de la répression de Budapest vers Prague)
https://www.telerama.fr/cinema/films/ch ... 502161.php
Cela a l'air assez intriguant. Les trois premières minutes sont très bonnes.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman


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MessagePosté: 26 Jan 2019, 21:02 
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Belle claque! Le meilleur film vu depuis longtemps. Visuellement impressionnant. Direction et acteurs au top. Et musicalement une superbe découverte.
Je crois que je n'avais pas vu un film sur la musique aussi vrai depuis almost famous.
Et Mike est un perso formidable.
6/6

Ps' : enchaîner ce film après Creed 2 me fait peut être me sur enthousiasmer mais qu'elle différence de niveau..... En tout


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MessagePosté: 27 Jan 2020, 23:43 
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Il faut que je rectifie mon top de la décennie.

Il y a une faute de frappe dans le titre du topic.

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There is no such thing in life as normal


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MessagePosté: 28 Jan 2020, 00:03 
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Billy Budd a écrit:
Il faut que je rectifie mon top de la décennie.

Qui se trouve où ?


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