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MessagePosté: 16 Avr 2019, 18:41 
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Bernard, un prof, vit avec sa femme et son fils à la campagne. Un jour, un couple marié emménage dans la maison d'à côté. La femme, Mathilde, est en fait une ancienne conquête de Bernard avec qui il a eu une relation intense. Leur nouvelle rencontre les pousse à nouveau dans cette passion


Un des derniers Truffaut qui fleure bon les années 80 avec les pulls et chandails bien moches, les vieilles dodoches à papa et maman et toute cette imagerie vintage qui fait le charme des films de cette époque quand on les voit plus de 30 ans après. Première chose qu'on se dit, c'est comment Depardieu a pu devenir ce vieil acteur aviné alors qu'il est formidable dans sa période des 80 et fait preuve d'un talent monstrueux. Dommage aussi qu'on voit moins Ardant qui est vraiment géniale dans un rôle tout en sensualité.

Truffaut raconte une vraie historie d'amour fou à la vie à la mort qui bouleverse tout sur son passage. Le cinéaste présentait son film comme l'histoire limpide d'une passion amoureuse moderne. Dans un style maitrisé et intense, Truffaut raconte l'irruption des violences passionnelles dans le paisible microcosme social grenoblois. Il faut voir le déroulement animal que prend l'histoire des deux amants (magnifique scène du parking), l'amour est chez Truffaut un sentiment violent et comme conclut Madame Jouve d'une phrase qui résume parfaitement le film "Ni avec toi, ni sans toi". La femme d'à côté est un film qui finit dans la folie parfaitement incarné par le couple Depardieu/Ardant et le final n'en est rendu que plus bouleversant par le regard délicat que pose Truffaut sur ses amants.

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MessagePosté: 17 Avr 2019, 08:54 
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Revu aussi et j'ai beaucoup aimé. Mélo magnifique et terrible qui porte en lui dès ces premiers instants son issue tragique. Bon après le film a quelque chose de presque un peu sexiste je trouve dans le perso de Fanny Ardant, cliché de la femme hystérique qui ne sait pas ce qu'elle veut. A ce titre, si la fin est très belle elle est quand même ambigüe
elle le tue mais lui n'avait aucune intention de mourir pour elle.

Mais ça reste un très beau film, le casting est évidemment génial.

P.S : Assez glaçant d'apprendre la mort de Michèle Baumgartner qui joue la femme de Depardieu quelques années après dans un accident de voiture à 31 ans.

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MessagePosté: 17 Avr 2019, 08:58 
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Il n'y a aucune ambiguïté dans la fin, tu as totalement raison dans ton texte caché.
Par contre, c'est un de mes premiers Truffaut (vu les 400 coups et l'enfance nue gamin, plus aucun souvenir), je suis assez admiratif du mélange film d'auteur - film populaire. Le film est très grand public et très accessible, je n'avais pas ce souvenir de l'enfance nue qui était plus radical à mes yeux.


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MessagePosté: 17 Avr 2019, 09:08 
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L'enfance nue c'est Pialat, tu confonds peut-être avec L'enfant sauvage en effet plus austère. Truffaut n'est jamais meilleur que là, dans cette approche justement assez simple et populaire, j'aime moins quand il essaie autre chose (Tirez sur le pianiste par ex).

Sinon pour la fin c'est ambigu dans le sens où on aurait pu imaginer
une fin réconciliatrice entre les deux amants, même dans la mort. Or là c'est finalement elle qui va les plonger dans la tragédie. Depardieu a eu son moment de folie aussi mais s'est rétabli et elle viendra mener au bout leur relation sans issue. Je pourrais comprendre qu'on trouve le film un misogyne dans cette dernière partie où elle apparaît limite comme folle alors que Depardieu reprend le cours normal de sa vie. Les femmes étant ces êtres prêts à tout par amour (cf la directrice du centre de tennis).

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CroqAnimement votre


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MessagePosté: 17 Avr 2019, 09:24 
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Ouais je confonds avec l'enfant sauvage, je crois que j'ai vu les deux d'ailleurs.


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MessagePosté: 24 Avr 2019, 18:34 
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Beaucoup aimé ce drame bourgeois qui vire à la tragédie, dans le cadre serein d'un beau tennis-club. Sur l'éventuelle misogynie que l'on pourrait prêter au film, pas trop d'accord: le perso de Fanny Ardant est bien celui qui voulait garder leur enfant pour tenter de transformer la simple passion en union pérenne. Depardieu arrive à passer outre, au prix d'un pétage de câble, mais c'est parce qu'il a réussi à avoir un enfant avec une autre personne que son grand amour, et de ce point de vue-là, il trahit ce dernier.

Merci Mubi et Art Core pour le parrainage, on va se faire un ciné-club informel avec Abyssin et qui veut :)


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MessagePosté: 24 Avr 2019, 18:49 
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N'oubliez pas les gens que tout abonné à Mubi peut vous envoyer des liens gratuits pour mater les films à l'affiche ;-)


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MessagePosté: 24 Avr 2019, 22:49 
J'avais adoré à sa sortie (vu en salles, ça remonte au jurassique verviétois).

Mais on vieillit, non seulement les films changent en nous mais le monde change et nous avec.
Aujourd'hui, je me surprends à trouver - à mon grand dam - un peu cliché en effet, voire ridicule, la vision que Truffaut donne des femmes dans pas mal de ses films: femmes-enfants irresponsables et capricieuses (Jade dans la saga Doinel), grandes hystériques dévastées par la passion jusqu'à la catatonie nerveuse (Adèle H, Les deux anglaises, Le femme d'à côté).

Sans verser à tout prix dans la psychanalyse de bistrot, j'aurais tendance à rapporter ça, sans trop y croire non plus, à l'image truffaldienne problématique de la mère originaire mauvaise, abandonneuse.
Sans trop y croire car quand je me mets à y penser, le cinéma français auteurisant des années 70s, de Chabrol à Godard en passant par Eustache, Rohmer ou même Pialat (sans même parler de Blier), me semble rempli d'une misogynie telle énorme, massive, qu'elle fait rétrospectivement froid dans le dos...


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MessagePosté: 25 Avr 2019, 06:44 
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Sir Flashball
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Jerzy Pericolosospore a écrit:

Sans trop y croire car quand je me mets à y penser, le cinéma français auteurisant des années 70s, de Chabrol à Godard en passant par Eustache, Rohmer ou même Pialat (sans même parler de Blier), me semble rempli d'une misogynie telle énorme, massive, qu'elle fait rétrospectivement froid dans le dos...


Grave.

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MessagePosté: 25 Avr 2019, 07:09 
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La réalité est plus nuancée que ce réquisitoire de procureur distrait, ce révisionnisme repentant, simplificateur et rétrospectivement apeuré chez l'un, et cet assentiment aussi lapidaire qu'intégral chez l'autre, pour Truffaut en tout cas. Delphine Seyrig dans Baisers Volés, Nathalie Baye dans la Chambre Verte sont plus fortes que les personnages masculins. Le double rôle de Julie Christie dans Farenheit (à la fois la dominée et l'eveilleuse en lutte) est significatif, et cette ambivalence encadrant le personnage principal se retrouve dans les deux soeurs des deux anglaises (qui déjouent sans qu'il ne le comprenne le narcissisme de Leaud) . Le personnage de Fanny Ardant dans Vivement Dimanche ! , son dernier film, est quand-même particulièrement énergique et caustique.

Quant à Adèle H., il y a quand même un pari de mettre en hors-champ ce qui est central pour l'histoire officielle (la littérature, et le père, en même temps) pour retrouver histoire d'un personnage oublié (mais il est vrai que c'est le seul film de Truffaut où le personnage qui fuit ne soit pas masculin).
Truffaut met aussi en scène l'hystérie chez les hommes (l'évanouissement de Montag dans 451). La première page du roman les deux Anglaises de Roché (non adaptée, mais d'où part le film) est par ailleurs la description d'une douche froide dans un asile sur le corps du narrateur.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman


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MessagePosté: 25 Avr 2019, 09:29 
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Vieux-Gontrand a écrit:
ce révisionnisme repentant, simplificateur et rétrospectivement apeuré chez l'un, et cet assentiment aussi lapidaire qu'intégral chez l'autre


Il faut vraiment que tu arrêtes de fumer tes bouquins de Werth après les avoir lus.

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MessagePosté: 25 Avr 2019, 12:52 
Vieux-Gontrand a écrit:
La réalité est plus nuancée que ce réquisitoire de procureur distrait, ce révisionnisme repentant, simplificateur et rétrospectivement apeuré chez l'un, et cet assentiment aussi lapidaire qu'intégral chez l'autre, pour Truffaut en tout cas. Delphine Seyrig dans Baisers Volés, Nathalie Baye dans la Chambre Verte sont plus fortes que les personnages masculins. Le double rôle de Julie Christie dans Farenheit (à la fois la dominée et l'eveilleuse en lutte) est significatif, et cette ambivalence encadrant le personnage principal se retrouve dans les deux soeurs des deux anglaises (qui déjouent sans qu'il ne le comprenne le narcissisme de Leaud) . Le personnage de Fanny Ardant dans Vivement Dimanche ! , son dernier film, est quand-même particulièrement énergique et caustique.

Quant à Adèle H., il y a quand même un pari de mettre en hors-champ ce qui est central pour l'histoire officielle (la littérature, et le père, en même temps) pour retrouver histoire d'un personnage oublié (mais il est vrai que c'est le seul film de Truffaut où le personnage qui fuit ne soit pas masculin).
Truffaut met aussi en scène l'hystérie chez les hommes (l'évanouissement de Montag dans 451). La première page du roman les deux Anglaises de Roché (non adaptée, mais d'où part le film) est par ailleurs la description d'une douche froide dans un asile sur le corps du narrateur.



Le sagesse, bien sûr, commanderait de ne pas répondre à un récipiendaire qui réclame solennellement qu'on s'adresse à lui respectueusement et poliment. Que l'on évite soigneusement, et qui de façon évidemment téléphonée, à chacune de vos interventions se sent obligé quasi ontologiquement de vous arroser de ses généreuses compulsions et projections psychologiques habituelles concernant des recoins obscurs de son ego: "révisionnisme repentant et restrospectivement apeuré". Rien que ça. Mais une fois encore: de quoi il parle?

C'est un peu chagrinant quand on pense que la production de l'impétrant est farcie de 80% en moyenne d'erreurs factuelles, de confusions et contresens destinés par vocation à rester lettres mortes puisque faisant référence à des mignardises culturelles ultra-chic que seuls quelques dandys peuvent décrypter.


Aussi parcourons, avec l'enthousiasme d'un Sisyphe et le goût de la vérité d'un Kant, les jaculations tristes projetées avec hardiesse par le négationniste instantané et toujours courageux, y compris rétrospectivement:

- Je connais bien entendu par cœur la filmo de Truffaut, et ne me risque à ne parler, moi, que de ce que je connais bien, sans chercher à faire passer des vessies pour des lanternes.


1) On ne voit pas en quoi Seyrig dans Baisers volés (que j'adore, comme la plupart des Truffaut) incarnerait un personnage "plus fort" que les persos masculins: son perso est au contraire le prototype de la bourgeoise bovaryenne fantasmant des liaisons passionnelles et évanescentes. Elle est décrite par Doinel comme une apparition désincarnée proche de l'esprit pur, tandis qu'elle nous est montrée conforme à l'essence dramaturgique de son personnage: une épouse passive, qui au fond goûte le luxe superficiel de sa condition, ce qui l'amène à préférer les amants occasionnels plutôt que de rompre avec son mari odieux. Ce qui à tout le moins correspond au cliché sociologique de la femme fatale, riche et vénale.

2) Nathalie Baye dans La Chambre verte n'a aucune espèce d'existence propre. Là-encore, son personnage est entièrement conforme à l'essence de son personnage, qui est d'être une figure passive, vouée à une oblativité ou à un effacement absolus: elle n'existe que dans l'ombre de ce veuf dont la douleur prend toute la place et consume littéralement le film. N'existant qu'au titre d'une écoute passive, fervente et dévouée, hyper-maternelle et sacrificielle. Que ce film, magnifique, soit totalement masculino-centré, c'est une évidence qui saute aux yeux et qui ne pose aucun problème en soi sauf si on se met en tête de le dénier.

3) Le perso de Julie Christie ne doit pas nous faire oublier le perso de l'épouse: là encore, l'attendue représentation de la passivité vénale, au sens où par goût du luxe et de la sécurité de son intérieur, elle préfère la soumission au système à son mari, qui ne devra attendre d'elle ni empathie ni solidarité (c'est conforme à son rôle dans le roman).

4) A quoi sert d'invoquer pour Adèle H le hors-champ du Père, alors qu'on peut tout aussi bien arguer que justement, ce hors-champ sert exactement le propos contraire, à savoir signifier l'omniprésence de cette figure à laquelle le personnage n'échappe pas parce qu'elle le coupe de manière interne et originaire de tout rapport à soi. C'est le cœur du film, qui pose une analogie explicite entre l'Enfant sauvage et l'Infante sans père (qui se vit comme orpheline), les deux drames de destinées étant rapportés, l'un à l'emprise envahissante du prof/père Itard "dans le champ", l'autre à l'emprise envahissante "hors champ" du père H.
J'ai écrit un long texte qui analyse en détail plusieurs films de Truffaut sur cette question du père mais passons.

On remarquera accessoirement que quasi tous les rôles d'Adjani dans sa grande période ont porté à la stéréotypie l'essence du personnage féminin hystérique, de la "femme-enfant" non pas forte mais faible au sens de privée d'autonomie psychique, nécessairement aliénée à l'imaginaire masculin jusqu'aux confins de la pathologie clinique.


Je conclus: il est sain de regarder les films qu'on aime avec un œil et un esprit ouverts, capables de changer à travers le temps plutôt que de les figer dans la glu fossile d'un souvenir fétichisé auquel il ne faudrait plus toucher.
Bien évidemment, comme attendu, les esprits agis par une forme de malveillance compulsive s'empresseront de requalifier ce simple souci de plasticité herméneutique "révisionnisme repentant et apeuré", etc. Business as usual.


Dernière édition par Jerzy Pericolosospore le 25 Avr 2019, 13:14, édité 1 fois.

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MessagePosté: 25 Avr 2019, 13:09 
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Je ne connais pas assez Truffaut mais sur ce film j'ai du mal à voir de la misogynie ou Fanny Ardant comme "femme enfant". Si je me souviens bien mais je peux me tromper, c'est d'ailleurs Depardieu qui avant les évènements du film avait quitté le personnage d'Ardant par peur de s'engager.

Vu aussi Vivement Dimanche et là vu que le film est taillé pour Ardant et la met en valeur, je ne te rejoindrais pas Jerzy. Mais bon je connais mal Truffaut donc je te fais confiance surtout que tu étayes ton argumentaire de pas mal d'exemples concrets de ses films.


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MessagePosté: 25 Avr 2019, 13:23 
Abyssin a écrit:
Je ne connais pas assez Truffaut mais sur ce film j'ai du mal à voir de la misogynie ou Fanny Ardant comme "femme enfant". Si je me souviens bien mais je peux me tromper, c'est d'ailleurs Depardieu qui avant les évènements du film avait quitté le personnage d'Ardant par peur de s'engager.



La misogynie évidente, et j'insiste sur le fait qu'elle concerne toute une "épocalité cinématographique, tient dans cette représentation quasi-constante de la femme comme être agi intégralement par les passions, l'émotion, l'affect.
L'homme aussi, chez Truffaut comme chez Godard ou Chabrol, est montré veule, pusillanime, infantile, etc, personne ne dira la contraire. Il n'en demeure pas moins qu'aussi faible soit-il, il est presque toujours entendu qu'il est "ontologiquement" plus honnête, fiable, authentique, que la femme qui, même quand elle est présentée comme "forte" (cad potentiellement castratrice à proportion du désir diminuant qu'elle inspire) est peu ou prou l'éternelle cause biblique de la déchéance ou de la destruction de l'homme, qu'elle soit femme-enfant, femme-torche vivante de passion ou femme entièrement définie par son désir de l'homme, ce que le perso d'Ardant synthétise dans une belle triplette.

Ce qu'on appelle imparablement, dans la rhétorique cinéphilique, un personnage féminin "fort". (Ce qui vaut aussi pour les Bergman, les Antonioni, etc, qu'on peut aussi apprécier sans être dupe du légendaire regard pénétrant de ces Maîtres sur "les femmes" et qui saisissaient "la psychè féminine" mieux que personne en offrant les "plus beaux personnages féminins" que l'on ait connu de mémoire d'homme, etc etc)


Dernière édition par Jerzy Pericolosospore le 25 Avr 2019, 13:36, édité 2 fois.

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MessagePosté: 25 Avr 2019, 13:30 
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Sir Flashball
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Et l'horreur de retrouver ces tropes dans un truc de 2015 comme "Comme un avion", désespérant dans sa représentation de la femme.

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