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MessagePosté: 24 Jan 2013, 14:16 
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Dans les mêmes mers où la bataille de Melville contre Moby Dick fut imaginée, l'histoire du choc entre la nature et l'homme avec ses machines. Du pêcheur au cinéaste, le portrait de l'une des plus grandes tentatives de l'humanité.

Initié par une commande d'un laboratoire ethnographique de Harvard tout comme l'était Sweetgrass, Leviathan est un film déboussolant et inconfortable, à mille lieues du "poème filmé" que j'ai pu lire dans certaines critiques, à moins que l'on considère poétique de tanguer sur un rafiot sous une tempête cataclysmique au milieu de poissons estropiés sous de vagues relans de heavy metal. En pleine immersion sur un chalutier de pêche, plaçant leurs caméras digitales un peu partout (sous l'eau, collé à une mouette, dans la douche des pêcheurs, sur la figure de proue), Castaing-Taylor et Paravel réussissent à montrer l'aliénation de cette pêche barbare où des filets immenses libèrent de la poiscaille aussitôt éviscérée, façon l'odyssée de Pi meets Le sang des bêtes de Franju. Souvent, on ne parvient plus trop à savoir ce que l'on voit à l'écran (il passe son temps à pleuvoir des cordes et la mer n'est jamais calme), notamment au tout début où on s'oriente avec des touches de couleurs qui ressemblent à des k-ways ou à un truc qui bouge qui ressemble à une ancre. Mais si Leviathan génère ces plans saisissants, il se complait aussi parfois dans l'exhaustivité expérimentale, tournant en rond, comme ce premier plan des mouettes filmé d'une caméra surgissant des flots absolument vertigineux, mais qui perd de sa force ensuite car répété trois fois. Au final, on ne sait plus trop si on vient de voir la plus grosse escroquerie critique depuis le cheval de Turin ou un morceau de bravoure perdu en eaux profondes.
3/6


Dernière édition par DPSR le 24 Jan 2013, 17:51, édité 1 fois.

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MessagePosté: 24 Jan 2013, 14:34 
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Ca m'intéresse ce genre de truc. Tu peux m'envoyer un MP si t'as un lien ?

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MessagePosté: 24 Jan 2013, 14:35 
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sponge a écrit:
Ca m'intéresse ce genre de truc. Tu peux m'envoyer un MP si t'as un lien ?


Vu en ap, sortie salles en Septembre.


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MessagePosté: 24 Jan 2013, 14:42 
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Tu vas encore au ciné, c'est fou ça.

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MessagePosté: 24 Jan 2013, 14:59 
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Ma sœur était aussi à la projection et elle m'en a dit le plus grand bien.

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MessagePosté: 24 Jan 2013, 16:19 
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DPSR a écrit:
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Dans les mêmes mers où la bataille de Melville contre Moby Dick fut imaginée, l'histoire du choc entre la nature et l'homme avec ses machines. Du pêcheur au cinéaste, le portrait de l'une des plus grandes tentatives de l'humanité.

Initié par une commande d'un laboratoire ethnographique de Harvard tout comme l'était Sweetgrass, Leviathan est un film déboussolant et inconfortable, à mille lieues du "poème filmé" que j'ai pu lire dans certaines critiques, à moins que l'on considère poétique de tanguer sur un rafiot sous une tempête cataclysmique au milieu de poissons estropiés sous de vagues relans de heavy metal. En pleine immersion sur un chalutier de pêche, plaçant leurs caméras digitales un peu partout (sous l'eau, collé à une mouette, dans la douche des pêcheurs, sur la figure de proue), Castaing-Taylor et Paravel réussissent à montrer l'aliénation de cette pêche barbare où des filets immenses libèrent de la poiscaille aussitôt éviscérée, façon l'odyssée de Pi meets Le sang des bêtes de Franju. Souvent, on ne parvient plus trop à savoir ce que l'on voit à l'écran (il passe son temps à pleuvoir des cordes et la mer n'est jamais calme), notamment au tout début où on s'oriente avec des touches de couleurs qui ressemblent à des k-ways ou à un truc qui bouche qui ressemble à une ancre. Mais si Leviathan génère ces plans saisissants, il se complait aussi parfois dans l'exhaustivité expérimentale, tournant en rond, comme ce premier plan des mouettes filmé d'une caméra surgissant des flots absolument vertigineux, mais qui perd de sa force ensuite car répété trois fois. Au final, on ne sait plus trop si on vient de voir la plus grosse escroquerie critique depuis le cheval de Turin ou un morceau de bravoure perdu en eaux profondes.
3/6

C'est un peu l'impression que m'avait fait l'extrait que j'avais vu. Assez fou visuellement mais bourratif.

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MessagePosté: 24 Jan 2013, 16:34 
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DPSR a écrit:
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Dans les mêmes mers où la bataille de Melville contre Moby Dick fut imaginée, l'histoire du choc entre la nature et l'homme avec ses machines. Du pêcheur au cinéaste, le portrait de l'une des plus grandes tentatives de l'humanité.

Initié par une commande d'un laboratoire ethnographique de Harvard tout comme l'était Sweetgrass, Leviathan est un film déboussolant et inconfortable, à mille lieues du "poème filmé" que j'ai pu lire dans certaines critiques, à moins que l'on considère poétique de tanguer sur un rafiot sous une tempête cataclysmique au milieu de poissons estropiés sous de vagues relans de heavy metal. En pleine immersion sur un chalutier de pêche, plaçant leurs caméras digitales un peu partout (sous l'eau, collé à une mouette, dans la douche des pêcheurs, sur la figure de proue), Castaing-Taylor et Paravel réussissent à montrer l'aliénation de cette pêche barbare où des filets immenses libèrent de la poiscaille aussitôt éviscérée, façon l'odyssée de Pi meets Le sang des bêtes de Franju. Souvent, on ne parvient plus trop à savoir ce que l'on voit à l'écran (il passe son temps à pleuvoir des cordes et la mer n'est jamais calme), notamment au tout début où on s'oriente avec des touches de couleurs qui ressemblent à des k-ways ou à un truc qui bouche qui ressemble à une ancre. Mais si Leviathan génère ces plans saisissants, il se complait aussi parfois dans l'exhaustivité expérimentale, tournant en rond, comme ce premier plan des mouettes filmé d'une caméra surgissant des flots absolument vertigineux, mais qui perd de sa force ensuite car répété trois fois. Au final, on ne sait plus trop si on vient de voir la plus grosse escroquerie critique depuis le cheval de Turin ou un morceau de bravoure perdu en eaux profondes.
3/6

Si c'est beau et fort que Le Cheval de Turin c'est 6/6, impi.


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MessagePosté: 24 Jan 2013, 17:32 
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C'est très impressionnant quand même.
DPSR fait la fine bouche juste pour ne pas être assimilé aux bobos qui encensent ce film.


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MessagePosté: 24 Jan 2013, 23:45 
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Prout Man a écrit:
C'est très impressionnant quand même.
DPSR fait la fine bouche juste pour ne pas être assimilé aux bobos qui encensent ce film.

Ahem :
Citation:
Pas encore vu le film mais ça fait plaisir de lire un autre son de cloche après toute cette critique extatique (ce qui me rendait un peu sceptique, j'avoue).

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MessagePosté: 25 Jan 2013, 11:39 
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Film Freak a écrit:
Pas encore vu le film mais ça fait plaisir de lire un autre son de cloche après toute cette critique extatique (ce qui me rendait un peu sceptique, j'avoue).

Y a quand même un fossé entre être sceptique et vouloir se démarquer de la presse bobo (c'est pas moi qui ai utilisé les mots "vaste escroquerie critique").


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MessagePosté: 25 Jan 2013, 12:02 
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Prout Man a écrit:
Film Freak a écrit:
Pas encore vu le film mais ça fait plaisir de lire un autre son de cloche après toute cette critique extatique (ce qui me rendait un peu sceptique, j'avoue).

Y a quand même un fossé entre être sceptique et vouloir se démarquer de la presse bobo (c'est pas moi qui ai utilisé les mots "vaste escroquerie critique").

Oui mais tu te réjouis de critiques négatives juste parce que t'es sceptique sur un film que t'as pas vu.

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MessagePosté: 07 Sep 2013, 23:10 
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L'image a bugé ?

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C'est un joli gâchis ce film : la complaisance et le manque de rigueur l'empêchent de casser la baraque. On est un peu dans ce syndrome (Déjà-vu c'est pour toi) de "cinéma sensoriel, tentative ratée n°458738". Ça m'évoque Noé, par exemple : une vraie capacité à trouver une nouvelle manière de capter le monde, une nouvelle manière de se mouvoir à travers lui, d'en attraper des aspects insoupçonnés. Mais aussi une incapacité crasse à en accoucher un film.

Tous ceux qui ont vu l'extrait dispo sur le net savent déjà ce que le film a d'impressionnant, et au plan seul, il l'est effectivement régulièrement. Mais à rebours, on comprend que ce qui marchait alors dans ce passage (l'un des meilleurs du film) tenait moins à l'incongruité du point de vue qu'à son pouvoir d'évocation : le ferraille qui se met petit à petit à saigner, l'impression d'un cortège ailé mortifère qui en suit le sillage. Tout ce qui dans le film va construire cet univers implicite fonctionne : cette impression d'enfer ambulant, de monstre qui défait l'ordre du monde sur son passage (sublime moment d'explosion des étoiles de mer sous l'eau, vraiment l'impression d'un chaos total), sentiment d'être broyé dans le parcours de ses intestins, contemplation de sa traînée macabre de mouettes comme autant de parasites suivant la lumière rouge au milieu du néant - et puis ce sentiment de nuit sanglante, perpétuelle, sans issue.

Or le film, peut-être dans le souci d'atteindre les 1h20, n'a pas la rigueur pour sculpter sa continuité, pour faire autre chose qu'étaler ses trouvailles. Il y a certes une cohérence unifiant le tout (l'abstraction, la chair, cette façon de continuellement nous mettre à la place du noyé), il y a une structure narrative sommaire
(commencer et finir dans la nuit, le face à face avec les hélices en guise de cllimax)
. Mais aussi souvent l'impression d'un "et si on posait la gopro là, pour voir ?", une manière de tout aller chopper dans cet espèce de grand angle crade et bourrin (un mec qui clope, son bras qui travaille ? Allez hop), une complaisance facile pour le dégueulasse et la réaction viscérale... Souvent l'impression que l'insolite du point de vue devient une fin en soi. Le film se fait du coup parfois très fragile, très cliché et tarte aussi quand il s'attarde dans la vie sur le bateau, et plus généralement lorsqu'il titille sa dimension documentaire (allant mêler le glauque du poiscaille au dégoût entretenu pour le pauvre employé obèse qui a rien demandé), se réfugiant dans des clichés fatiguants (le plan de l’endormissement, forcément interminable).

Le plus gros problème, ce n'est cependant pas ce parasitage, mais cette incapacité narrative, criante dans cette façon d'épuiser chaque plan jusqu'au bout, seulement quand on est sûr d'en avoir extrait tout le jus possible, plutôt que de se soucier de leur fonctionnement commun. L'exemple que donne DPSR est à ce titre parfait. Un premier plan de rentrée/sortie de l'eau avec les mouettes : expérience de noyé ou de proie, ok. Retour du même plan mais de nuit, bien plus tard dans le film : par son retour à l'écran, l'image devient alors fatalement et immédiatement un élément narratif - l'impression qu'on referme la boucle, par exemple. Et bien non, contre toute logique on va à nouveau garder le plan entier, focaliser le spectateur sur l'expérience qu'on réitère, sous l'eau / hors de l'eau, aussi longtemps, avec le même son brut. Ça n'a juste aucun sens... Du coup, entre temps, on a paumé la ligne narrative, on a paumé l'impression que le film est entrain de nous raconter quelque chose.

Globalement, l'impression qu'il reste est celle d'un court-métrage idéal étiré jusqu'à plus soif, qui à défaut de se résumer à une démo technique, prend l'allure d'une démo de talent. C'est franchement dommage, parce qu'il y a là parmi les plan les plus saisissants de l'année. Comme ceux de Noé, le film inspirera, assurément... Mais la valeur qu'il capitalisera en soi sur les années, c'est malheureusement une autre affaire.


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MessagePosté: 14 Sep 2013, 17:15 
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Film assez bluffant en effet, car il fait entièrement corps avec son petit environnement, le chalutier. Ce dernier est montré comme un monstre qui avale, mâche et recrache les boyaux de l'océan, ses entrailles sont filmées au plus près, on les sentirait presque. Le film lui-même a quelque chose de monstrueux, proposant une forme inédite d'immersion où l'on se demande souvent: où est-on? que se passe t-il? Les images du film, arrivant comme un flux assez abstrait, semblent parfois être dégueulées par la bête. Il y a beaucoup d'angles de vue étranges, d'images saisissantes qui sortent de nulle part, il y a aussi un climat sonore soigné qui participe à l'ambiance générale (bruits métalliques, sons mécaniques, aquatiques, organiques). Tout ça est assez impressionnant et il fallait sûrement la longueur d'un long métrage pour que l'effet que fait le film soit si efficace.

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MessagePosté: 05 Jan 2014, 18:15 
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
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Une super idée, des plans de ouf, mais bon, ça manque de quelque chose pour vraiment m'attraper - peut-être le voir sur son ordi n'aide pas...

3/6


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MessagePosté: 07 Fév 2023, 01:54 
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Excellente critique de Tom!
Au temps la complaisance m'a poussé à arrêter le visionnage (j'ai coupé au moment ou une raie manta se fait défoncer à coups de machette, faut pas déconner), au temps j'ai été subjugué par cette vision de l'enfer, le vaisseau fantome, la machine infernale, les mouettes, etc ... C'est dommage de reussir à convoquer cette poésie mortifère, quand même précieuse, sans rien en faire.
Un peu déçu du coup de ne pas avoir vu ce plan vendu par l'affiche.


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