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Mission : Impossible - Fallout (Christopher McQuarrie, 2018)
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Auteur:  Massinfect [ 28 Aoû 2018, 13:52 ]
Sujet du message:  Re: Mission : Impossible - Fallout (Christopher McQuarrie, 2018)

Les Cruisettes ont toutes un air.

Auteur:  Déjà-vu [ 28 Aoû 2018, 14:10 ]
Sujet du message:  Re: Mission : Impossible - Fallout (Christopher McQuarrie, 2018)

Ilsa Faust über alles.

Auteur:  Déjà-vu [ 03 Oct 2018, 18:33 ]
Sujet du message:  Re: Mission : Impossible - Fallout (Christopher McQuarrie, 2018)

La cascade sous la nef du Grand Palais : https://youtu.be/YDq-yNN0YVc

Auteur:  Art Core [ 03 Oct 2018, 20:03 ]
Sujet du message:  Re: Mission : Impossible - Fallout (Christopher McQuarrie, 2018)

Entre ça et l'hélicoptère vs camion, c'est vraiment con.

Auteur:  Massinfect [ 03 Oct 2018, 23:09 ]
Sujet du message:  Re: Mission : Impossible - Fallout (Christopher McQuarrie, 2018)

Vidéo supprimée. Je suis triplement deg.

Auteur:  deudtens [ 02 Jan 2019, 08:43 ]
Sujet du message:  Re: Mission : Impossible - Fallout (Christopher McQuarrie, 2018)

C'était gentillet. "Film" sympa. Je mets des guillemets car des fois on a plus l'impression d'assister à une bande démo qu'autre chose. J'ai rien compris au scénar, surtout par rapport au truc central : le coup de l'échange de l'asset contre les 3 boules de pétanque, ya 12 factions qui ont chacune 3 motivations différentes, des vrais et des fausses, des avouées et des secrètes, je sais plus où on en est.
Au niveau personnages c'est le vide absolu : les trucs qui pourraient rendre Ethan bien dark (fabuleuse attaque de convoi sans son) ne sont que des rêves. Au final le mec fait tout à la perfection. Ilsa est toute naze. Walker est bien, j'adore l'acteur, mais miscast je trouve.
Une jeune bidasse qui a autant d'idéaux, de principes, et qui a un réseau pareil, j'y crois pas. Et puis c'est chelou qu'ils aient spoilé le fait qu'il était méchant dans la promo du film. Ça arrive super tard.


Le film souffre pas mal pour moi de la comparaison avec le précédent : la réa était super classe, les décors étaient select, la musique était luxe. Là, c'est plus vulgaire (les grands angles en mode Gopro sur la poursuite en hélico), plus brut, plus de steadicam dans les dialogues là où le premier avait de belles compositions de cadres plus statiques.

Je sais pas si c'est moi qui viellit comme un con, mais j'ai été dérangé par des faux raccords dans les dialogues, des mises au point foirées, et une colorimétrie bof (l'environnement autour de Luther lors du climax est jaune pisse, affreux).

Bon, je me lâche mais au final j'ai quand même bien aimé. C'est généreux. L'action est folle. La poursuite dans Paris est super bien, même si le fractionnement en 3 parties est pas ouf et que ça parait pas mal gratuit tout ça.

Bon gros rire pour la référence à un personnage du premier opus, en mode ultra gratos/surécrit.
Au fait, il est où Renner ?

Auteur:  Qui-Gon Jinn [ 04 Avr 2023, 22:28 ]
Sujet du message:  Re: Mission : Impossible - Fallout (Christopher McQuarrie, 2018)

Vu deux fois en salles, pas sûr de l'avoir revu depuis. J'avais oublié pas mal de choses, notamment la mort d'Alec Baldwin, c'était cool de redécouvrir tout ça (même si cette saga s'obstine à se débarrasser de ces figures d'autorité à CHAQUE PUTAIN DE FOIS).

J'aime bien que le film troque les faux doutes sur-écrits sur l'impulsivité et la violence supposée de Hunt (malgré encore une réplique de Luther "That's not you, Ethan") pour au contraire une introspection affectueuse sur sa bienveillance. Et ce faisant devient presque comme un TOP GUN - MAVERICK avant l'heure, mini-traité sur Tom Cruise et son côté good guy incapable de faire de mal à une mouche.

Moins élégant que ROGUE NATION, le film opte pour du bourrinisme à tous les étages, que ce soit dans la musique, dans les muscles de Cavill, les bastons sèches, et ce clIMAX cru et effarant. Que le film dévie de la ligne fluide et romanesque du 5, OK, mais j'aurais préféré le même film s'il n'avait pas été signé McQuarrie. Car en effet je trouve que ça lui sied moins bien et j'aurais préféré que ce soit cette même patte mais signée de quelqu'un d'autre dont c'est le vrai style. D'ailleurs le film n'est jamais meilleur que lorsqu'il se roguenationise dans la scène du Palais Royal.

Autre défaut du film, son McGuffin à base d'armes nucléaires. Pas le droit d'avoir la même menace à seulement deux films d'écart, surtout avec la sempiternelle philosophie "Créer le chaos pour avoir la paix". D'autant plus que ça s'accompagne de circonvolutions scénaristiques des plus artificielles pour créer un countdown littéral où il faut couper le câble au dernier moment. Zzzz... C'est con car le reste du spectacle final est superbe et claque même en Blu. Et j'apprécie que Hunt saves the day en faisant comme un payoff de l'implant du 2: c'est un boss en escalade.

Enfin, j'avais oublié à quel point j'aimais le dernier plan, humble et attachant.

Auteur:  deudtens [ 05 Avr 2023, 08:57 ]
Sujet du message:  Re: Mission : Impossible - Fallout (Christopher McQuarrie, 2018)

Revu ya pas longtemps aussi et j'avais oublié à quel point j'avais déjà raconté ce qui me dérangeait. Je suis toujours sur ça : je trouve le film assez moche, entre autres.
Par contre je trouve ce dernier plan NUL : cette dernière réplique toute basique, ce rythme haché, on dirait qu'ils ont coupé la scène en plein milieu, genre après ça on les voit se galocher.

Auteur:  Déjà-vu [ 05 Avr 2023, 09:33 ]
Sujet du message:  Re: Mission : Impossible - Fallout (Christopher McQuarrie, 2018)

Qui-Gon Jinn a écrit:
Vu deux fois en salles, pas sûr de l'avoir revu depuis. J'avais oublié pas mal de choses, notamment la mort d'Alec Baldwin, c'était cool de redécouvrir tout ça (même si cette saga s'obstine à se débarrasser de ces figures d'autorité à CHAQUE PUTAIN DE FOIS).

Cela dit compte tenu de ce qui est arrivé à Baldwin ensuite, c'est peut-être pas plus mal.

Citation:
J'aime bien que le film troque les faux doutes sur-écrits sur l'impulsivité et la violence supposée de Hunt (malgré encore une réplique de Luther "That's not you, Ethan") pour au contraire une introspection affectueuse sur sa bienveillance. Et ce faisant devient presque comme un TOP GUN - MAVERICK avant l'heure, mini-traité sur Tom Cruise et son côté good guy incapable de faire de mal à une mouche.

Il dit un peu trop "I'm sorry" tout de même.

Citation:
Moins élégant que ROGUE NATION, le film opte pour du bourrinisme à tous les étages, que ce soit dans la musique, dans les muscles de Cavill, les bastons sèches, et ce clIMAX cru et effarant. Que le film dévie de la ligne fluide et romanesque du 5, OK, mais j'aurais préféré le même film s'il n'avait pas été signé McQuarrie. Car en effet je trouve que ça lui sied moins bien et j'aurais préféré que ce soit cette même patte mais signée de quelqu'un d'autre dont c'est le vrai style.

Oui c'est le mal pour un bien de la volonté de McQuarrie de ne pas se répéter, de ne pas être lui-même, de faire comme si le 6e MI, son deuxième d'affilée, était réalisé par quelqu'un d'autre. Intention et challenge louables sauf que ce "quelqu'un d'autre" lorgne vers le nolanisme (Hunt hanté par les cauchemars avec Julia à la Inception, le convoi de Solomon Lane à la Dark Knight) et le cinéma du braaam (la musique zimmerienne), identifiable donc. Le film se veut plus sombre mais avec le beurre et son argent car il ne peut pas aller au bout, ce ne serait pas dans le ton de la franchise, les trois villes saintes sont atomisées pour de faux, Hunt participe à l'exécution des flics pour de faux (même pour de faux, j'aime beaucoup, ça reste assez malin de jouer sur les deux tableaux). A priori avec Dead Reckoning il dit s'être permis de mettre un élément de chacun des projets qu'Hollywood lui a refusé jusqu'à présent, mais je pense qu'on restera dans le cinéma du braaam.

Citation:
D'ailleurs le film n'est jamais meilleur que lorsqu'il se roguenationise dans la scène du Palais Royal.

Vrai, tu dois d'ailleurs savoir que c'est la scène préférée de McQuarrie.

Citation:
Et j'apprécie que Hunt saves the day en faisant comme un payoff de l'implant du 2: c'est un boss en escalade.

Oui c'est le côté "everything has led to this" qu'ils vont nous revendre pour les 7 et 8. #JusticeForNyah néanmoins.

Citation:
Enfin, j'avais oublié à quel point j'aimais le dernier plan, humble et attachant.

Avec la fameuse bobine qui se dévide. Sûr que j'ai pensé à cette fin plus intime après ce que tu m'as dit sur celle de Rogue Nation.

Auteur:  Qui-Gon Jinn [ 05 Avr 2023, 13:11 ]
Sujet du message:  Re: Mission : Impossible - Fallout (Christopher McQuarrie, 2018)

Ah oui et Sean Harris est excellent dans son bref moment où il joue Benji grillé sous le masque. Trop court mais parfait.

Auteur:  Déjà-vu [ 05 Avr 2023, 13:42 ]
Sujet du message:  Re: Mission : Impossible - Fallout (Christopher McQuarrie, 2018)

Le kink de QGJ, ils peuvent tout rater tant qu'ils réussissent ça.

Auteur:  Déjà-vu [ 06 Avr 2023, 19:03 ]
Sujet du message:  Re: Mission : Impossible - Fallout (Christopher McQuarrie, 2018)

McQuarrie à l’instant sur Twitter : "The mission moments of which I’m most proud tend to be the quiet ones."

Auteur:  Film Freak [ 06 Avr 2023, 19:33 ]
Sujet du message:  Re: Mission : Impossible - Fallout (Christopher McQuarrie, 2018)

Bah qu'il refasse une scène de suspense.

Auteur:  Déjà-vu [ 06 Avr 2023, 21:02 ]
Sujet du message:  Re: Mission : Impossible - Fallout (Christopher McQuarrie, 2018)

C’est là que tu vois qu’il n’est pas à un paradoxe près dans son rapport à la franchise, ou comment répondre à la commande pour gagner ses moments calmes.

Auteur:  Film Freak [ 24 Juin 2023, 21:51 ]
Sujet du message:  Re: Mission : Impossible - Fallout (Christopher McQuarrie, 2018)

Film Freak a écrit:
Il y en a combien des franchises comme Mission : Impossible?

En plus de 20 ans d'existence, chaque épisode aura été porté par un réalisateur différent, qui plus est un auteur y imprimant ses thèmes et son style. Il y avait bien Alien mais depuis la réappropriation par Ridley Scott de la saga qu'il a initié, elle a perdu de sa superbe.

D'où le risque présenté par le retour de Chris McQuarrie pour la deuxième fois de suite. Tom Cruise ne tourne plus qu'avec des réalisateurs avec qui il a déjà tourné et McQuarrie est son exécutant depuis 10 ans mais deux fois de suite sur la même franchise? De plus, le film ramène également les personnages d'Ilsa Faust et Solomon Lane, respectivement le personnage féminin et le méchant de Mission : Impossible - Rogue Nation. Fallout allait-il être le Spectre du précédent?

Pour le meilleur et pour le pire, Fallout est un film complètement different de Rogue Nation.
Moins racée, la suite assure toutefois une continuité avec les deux voire trois chapitres précédents, leur proposant une conclusion parfaite, explorant toujours plus le personnage d'Ethan Hunt.

C'est tout à l'honneur de McQuarrie : il n'a accepté de revenir qu'en s'imposant le défi de donner à ce nouvel épisode sa propre identité, comme cela a toujours été le cas avec cette licence. Il change de chef opérateur, il change de compositeur, il change de références. Adieu les clairs-obscurs de Robert Elswit, au revoir les cuivres de Joe Kraemer, sus au classicisme hitchcockien. Fallout évoque un passage du crépuscule (cf. la mise en scène de la première opération de l'équipe) vers la lumière (le décor olympien du climax).
Cette fois, McQuarrie choisit de faire un film aussi bourrin que la BO de Lorne Balfe, qui plagie allègrement les partitions que son mentor Hans Zimmer a composé pour Christopher Nolan. Percussions en pagaille, cors tonitruant et nappes musicales rythment un film qui adopte une ampleur quasi-épique, surtout comparé au précédent. Ce n'est plus l'opéra Turandot qui est cité ici mais L'Odyssée d'Homère. Au romantisme de Rogue Nation se substitue un périple peuplé d'antagonistes et parcouru d'aventures singulières comme autant de tâches herculéennes.

La musique n'est pas le seul domaine pour lequel The Dark Knight semble avoir été une influence.
Dès l'inattendue première séquence, inédite en son genre dans la série, le film s'intéresse à la psyché du protagoniste et plus précisément sa plus grande crainte. Très vite, le scénario remet en question le modus operandi éthique de son héros, interroge son efficacité, son bien-fondé en ce monde de plus en plus flou où les acteurs sont multiples et parfois inconnus : nations, gouvernements, institutions, terroristes, anarchistes et, au milieu de tout ça, les agents. Et les ex-agents. Dans Rogue Nation, McQuarrie traitait déjà de la nature mythique de l'espion abusé et désabusé. Dans Fallout, il va plus que jamais égratigner cette image. Chaque morceau de bravoure du film - tous davantage dans l'action que la tension, le film manquant malheureusement d'une scène d'infiltration comme le piratage de la CIA dans le premier ou bien celle du tore dans le cinquième - sert l'histoire avant de servir une fonction. Même si les set-pieces ne sont pas aussi incarnés que dans son premier essai, McQuarrie garde l'humain dans l'équation en poussant Hunt dans ses derniers retranchements.

Tout le film, et donc l'action, consiste à placer Ethan en plein dilemme. Qui sauver? Qui croire? Que voler? À qui le donner? Ethan qui chourre un truc POUR le filer lui-même aux méchants, c'est carrément devenu un poncif de la saga (comme le fait qu'Ethan et/ou son équipe sont seuls/désavoués) mais McQuarrie étudie spécifiquement cette méthode risque-tout pour mettre Ethan face aux conséquences de ses actes, ceux-là même qu'il croit être dans le meilleur intérêt de chacun. Ethan peut-il se permettre d'être aussi vertueux? En s'interrogeant sur le sens même des paris qui ont caractérisé le personnage sur cinq films, les cascades qui constituent son autre marque de fabrique prennent soudain une autre dimension en contrepoids. Elles deviennent son chemin de croix. Structurellement, Fallout rappelle le troisième volet : une course effrénée mettant Hunt à mal mais dans une version plus martyr qui trouve tout son sens dans un épilogue humain et émouvant alors même que le personnage (re)trouve le sens de ses actes, de "toutes ses bonnes intentions" comme lui dit Solomon Lane.

Outre ce parcours doloriste, les set-pieces aussi renvoient au film de Nolan, qu'il s'agisse de l'attaque d'un fourgon dans un tunnel qui paraît citer ouvertement la scène du camion de The Dark Knight, ou encore cette apothéose finale qui n'en finit pas, pour le plus grand plaisir du spectateur, chaque rebondissement de la séquence surenchérissant sur le précédent. Par deux fois, McQuarrie exploite l'IMAX à merveille, tantôt pour le vertige (le saut en parachute muet), tantôt pour l'immersion (la très haute résolution nous plaçant dans le cockpit de l'hélicoptère, aux côtés d'Ethan), avec des transitions habiles la première fois.
Si j'ai pas rêvé, on passe pas d'un coup du format 2.35 au 1.90, l'écran s'élargit en haut en bas quand la soute de l'avion s'ouvre sur le ciel.

Je ne peux nier une certaine déception, due principalement à la surprise de trouver un film qui n'a pas la classe de forme et la beauté de fond de Rogue Nation et qui peine un peu à raconter ce qu'il veut raconter (et dont les deux scènes de masques sont les seules fois de toute la saga où j'ai vu le twist venir) mais Fallout est son propre animal. Une bête féroce qui "recharge" ses poings avant une baston dévastatrice dans les chiottes du Grand Palais. Non plus un thriller d'espions old school mais une l'épopée d'un homme déguisée en blockbuster moderne.

Ah bah là aussi j'avais tout dit, c'est cool, je vais pouvoir copier/coller tout ça dans le thread.

Comme je viens de le dire dans le topic du précédent, ce deuxième épisode signé McQuarrie apporte la réponse que commençait à poser son premier : ce qui anime Ethan, c'est sa mégalomanie de martyr. McQuarrie retcon quelque peu les raisons pour lesquelles Ethan et Julia ne sont pas restés ensemble. Plutôt qu'un banal "c'est trop dangereux, bb", c'est parce qu'Ethan se sentait coupable de tout ce qui arrivait de mal dans le monde, pensant que s'il était encore agent, il aurait pu les arrêter. Ca me rappelle cette critique de Die Another Day qui s'amusait à théoriser le 11 septembre avait eu lieu parce que James Bond était dans une prison nord-coréenne à ce moment-là.
Ethan Hunt est le seul qui peut assumer, cette responsabilité, ces conséquences, le seul capable de faire les bons choix, même quand il faut désobéir à ses supérieurs et aider ses ennemis, en supposant que it ain't over till it's over. C'est vraiment the hero the world deserves. A silent guardian. A watchful protector. A Dark Knight.

Qui-Gon Jinn a écrit:
Moins élégant que ROGUE NATION, le film opte pour du bourrinisme à tous les étages, que ce soit dans la musique, dans les muscles de Cavill, les bastons sèches, et ce clIMAX cru et effarant. Que le film dévie de la ligne fluide et romanesque du 5, OK, mais j'aurais préféré le même film s'il n'avait pas été signé McQuarrie. Car en effet je trouve que ça lui sied moins bien et j'aurais préféré que ce soit cette même patte mais signée de quelqu'un d'autre dont c'est le vrai style. D'ailleurs le film n'est jamais meilleur que lorsqu'il se roguenationise dans la scène du Palais Royal.

D'ailleurs, le saut en parachute en plan-séquence rappelle les 4 plans-séquences de la scène du tore de Rogue Nation.

Citation:
Autre défaut du film, son McGuffin à base d'armes nucléaires. Pas le droit d'avoir la même menace à seulement deux films d'écart, surtout avec la sempiternelle philosophie "Créer le chaos pour avoir la paix". D'autant plus que ça s'accompagne de circonvolutions scénaristiques des plus artificielles pour créer un countdown littéral où il faut couper le câble au dernier moment. Zzzz...

Oui, à la revoyure, c'est un peu dommage, parce qu'en effet :
Citation:
le reste du spectacle final est superbe.


L'autre truc que j'ai trouvé un peu dommage à la revoyure, c'est que ça rappelle le 2 dans son côté "pas vraiment un film d'équipe".
T'as l'intro (qui remake le 1 jusque dans la réplique référencée deux fois) et le climax un peu, mais entre les deux, c'est surtout Ethan seul (ou avec Walker), même quand l'équipe est impliquée (Paris).

En ayant revu le 4ème à la hausse, notamment pour ce qu'il fait de l'équipe, je le placerai aujourd'hui au-dessus du 6 dans le classement.

Citation:
Enfin, j'avais oublié à quel point j'aimais le dernier plan, humble et attachant.

Et oui :
Film Freak a écrit:
Et cette dernière scène humaine me rappelle celles de...LA LISTE DE SCHINDLER et SAVING PRIVATE RYAN.
Citation:
La Liste de Schindler : Schindler craque et pleure en disant qu'il aurait pu en faire plus, sauver davantage de vies. Stern lui dit "tkt t'en as sauvé assez".
Saving Private Ryan : Ryan vieux craque et pleure et demande à sa femme s'il a été un homme bien, s'il a mérité qu'on sauve sa vie. Sa femme lui dit "tkt t'as été un homme bien".
Mission : Impossible - Fallout : Hunt craque et pleure demande pardon à son ex-femme d'avoir gâché sa vie en cherchant à sauver toutes les autres. Son ex-femme lui dit "tkt tu as fait exactement ce qu'il fallait".

Comme Schindler ou Ryan, Hunt s'interroge sur le bien-fondé de ses actes et trouve l'absolution in fine. Est-ce que j'ai été un homme bien? Est-ce que ça a servi à quelque chose, tout ce que j'ai fait? Tous ses sacrifices, de mon corps, de mon équipe, de mes proches. Et Julia lui répond oui. "Tu es exactement où tu dois être". Elle lui confirme sa raison d'être.


Déjà-vu a écrit:
Il dit un peu trop "I'm sorry" tout de même.

Cf. ce que je répondais à Mass :
Film Freak a écrit:
Hunt dit "je suis désolé" à 3 personnes dans le film : la fliquette, Hunley et Julia. La fin, c'est Julia qui lui dit "t'as pas besoin de t'excuser". #absolution


Je suis CHAUD. PATATE. pour le 7.

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