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Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)
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Auteur:  Massinfect [ 30 Mar 2018, 15:03 ]
Sujet du message:  Re: Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)

Marlo a écrit:
Massinfect a écrit:
Wesh les sceptiques vous enflammez pas, le film est bien hein. Faut vraiment être de mauvaise foi pour dire que c'est moche par exemple. Ou que c'est creux...


Je ne vois pas ce que la mauvaise foi va faire là dedans.

Je pointe juste du doigt les beaufs qui depuis 10 ans nous parlent de "cinématique PS2" dès qu'ils voient une séquence full CGI. C'est pénible.

Sur le reste, je te rejoins à 100%.

Auteur:  Le Cow-boy [ 30 Mar 2018, 16:10 ]
Sujet du message:  Re: Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)

Pareil.

Auteur:  Film Freak [ 30 Mar 2018, 23:33 ]
Sujet du message:  Re: Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)

Dans vos critiques et dans pas mal d'autres, je trouve la déception un peu forcée...

:mrgreen:

Auteur:  Massinfect [ 31 Mar 2018, 00:38 ]
Sujet du message:  Re: Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)

J'ai largement préféré le Kechiche.

Auteur:  Ozymandias [ 31 Mar 2018, 06:42 ]
Sujet du message:  Re: Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)

Massinfect a écrit:
Wesh les sceptiques vous enflammez pas, le film est bien hein. Faut vraiment être de mauvaise foi pour dire que c'est moche par exemple. Ou que c'est creux... C'est sûr que si vous vous attendez à du jamais vu, à une révolution, ou au "film de toute une génération", vous serez déçus. Et si vous ne pouvez saquer ni Spielberg, ni les jeux vidéo, ni les blockbusters, ni la pop culture, mais que le marketing vous donne quand même envie de voir le film = suicidez-vous.

Perso j'ai trouvé le film constamment tiraillé entre son côté visionnaire, et son aspect ringard. J'ai pas lu le bouquin, mais putain j'imagine pas le niveau.

J'espérais être soufflé par les scènes à grand spectacle, être cueilli par leur inventivité, mais j'ai juste été diverti. C'était bien, mais on était loin du level Tintin par exemple. L'acte 3 est d'ailleurs assez symptomatique de tout ce qui m'a dérangé dans le film (en plus d'être vraiment interminable).

PS : Star Wars, ça manque de ouf.


Mon avis exactement.

Auteur:  Abyssin [ 03 Avr 2018, 10:04 ]
Sujet du message:  Re: Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)

Bon j'ai bien aimé. Alors oui ça n'est pas le Spielberg dont on se souviendra le plus, je qualifierai même le film de mineur dans sa carrière, plus un genre de récréation entre deux films sérieux, Pentagon papers est plus ambitieux mais qu'est-ce qu'on s'amuse. Le mec à 70 piges montre qu'il en a encore sous la pédale et met à l'amende la quasi-totalité des blockbusters actuels avec ses scènes d'actions, vrais moments de bravoure. L'univers est naïf est simple, après si on est client des Goonies, de ces vieux films d'aventures avec ces bandes de mômes qui sauvent le monde on s'éclate.

Ce que j'ai vraiment trouvé réussi dans le film, c'est son côté ultraréférencé qui ne laisse pas à quai ceux qui ne pigent pas ces références et leur font profiter quand-même de ces madeleines de Proust. Entre la revisite tripante de Shining, les passages Gundam, Géant de Fer, les clin d'oeils à King Kong et Jurassic Park, je trouve le film assez jouissif. Le film est aussi une vraie leçon de mise en scène et de rythme, je voudrais voir dans les blockbusters actuels des scènes aussi réussies que la course ou la bataille finale. Niveau direction artistique, on pourrait avoir peur de la surenchère contreproductive mais c'est une inventivité de tous les moments qui prend le dessus.

Alors oui le film ne réinvente pas l'eau chaude, son message est plutôt simple mais Spielberg se fait plaisir et c'est assez communicatif.

4,5/6

Auteur:  Art Core [ 03 Avr 2018, 10:08 ]
Sujet du message:  Re: Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)

Abyssin a écrit:
Pentagon papers est plus ambitieux


Lol de fuego

Surtout que Spielberg a répété plusieurs fois que RPO a été un des films les plus difficiles à réaliser de sa carrière.

Auteur:  Abyssin [ 03 Avr 2018, 10:10 ]
Sujet du message:  Re: Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)

Art Core a écrit:
Abyssin a écrit:
Pentagon papers est plus ambitieux


Lol de fuego

Surtout que Spielberg a répété plusieurs fois que RPO a été un des films les plus difficiles à réaliser de sa carrière.

Ne pas confondre difficulté et ambition (après les goûts les couleurs). Et pas étonné par ce que tu dis, le travail visuel est monstrueux.

Auteur:  Art Core [ 03 Avr 2018, 10:12 ]
Sujet du message:  Re: Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)

Oui il y a une ambition politique dans Pentagon Papers mais je trouve pas le film particulièrement ambitieux (mais c'est pas un défaut) que ce soit dans son écriture ou dans sa mise en scène. Et encore une fois je dis pas ça négativement.

Auteur:  Art Core [ 03 Avr 2018, 17:02 ]
Sujet du message:  Re: Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)

Dans Charlie Hebdo :shock: (attention ça spoile) :
Image

Auteur:  Gontrand [ 03 Avr 2018, 17:27 ]
Sujet du message:  Re: Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)

La DeLorean, qui avait un moteur de R25 (voire R30), et pas de Fuego (mais c'est vrai qu'ils auraient pu foutre le PRV dans une Fuego)...

Auteur:  Film Freak [ 03 Avr 2018, 19:16 ]
Sujet du message:  Re: Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)

Art Core a écrit:
Dans Charlie Hebdo :shock: (attention ça spoile) :
Image

Kouachi u akbar.

Auteur:  elmergantry [ 04 Avr 2018, 07:54 ]
Sujet du message:  Re: Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)

Ce que dit Marlo à propos de la fin me fait penser à celle-ci qui avait au moins le mérite d’être drôle

https://www.youtube.com/watch?v=eQUqG15NyXI

Sinon j’ai trouvé ce remake high tech des Goonies moins pire que Tintin.

Auteur:  Paul [ 05 Avr 2018, 22:38 ]
Sujet du message:  Re: Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)

Je ne comprends pas cette hype autour du film, tant le métrage me semble d'une incohérence profonde sur le fond.

Les flics qui débarquent de nulle-part alors que le film a passé 2 heures à nous montrer qu'il n'y'avait quasiment plus de loi, ou qu'elle était faite par les méga-corporations. Et surtout, où étaient-ils lors de l'explosion ?


Tout joueur en ligne sait pertinemment que sur le net, les gens sont anonymes, mais le héros trouve quand même le moyen de tomber amoureux d'une avatar en 2 secondes, sous prétexte qu'elle est bien cosplayée. WTF ? Ensuite, le mec la rencarde carrément en mode IRL, alors qu'elle pourrait juste habiter en Chine, à Amsterdam, être un mec etc... (ce que son pote lui fait intelligemment remarquer, d'ailleurs), voire une taupe... mais non, c'est une gentille et jolie jeune fille qui vit, non pas dans le même pays ou le même état... mais, le même quartier...


On nous parle d'une entreprise opérant dans le monde entier, mais la scène IRL se limite à Columbus OHIO, et tout le monde est voisin.


C'est quoi ces mecs qui courent dans la rue en dépit du danger, refaisant les mêmes gestes que dans l'OASIS, casques vissés sur la tête ? Seriously ? Matrix avait un système beaucoup plus intelligent pour nous expliquer comment être à la fois mobile dans la Matrix, tout en restant à peu près safe IRL, pareil pour Inception. Même le corps humain sait qu'il faut paralyser nos muscles pendant le sommeil, pour éviter qu'on ne se fasse mal lorsqu'on rêve, mais une entreprise technologique de cette ampleur, elle, ne le sait visiblement pas...


Wade décide de fermer le serveur 2 fois par semaine, parce que seul le réel... est réel...
On n'a vraiment pas droit à une réflexion plus profonde que ça, dans un film traitant exclusivement de la réalité virtuelle ? On a payé, quand même.


Après, je ne suis peut-être pas le meilleur client pour ce type de films, car j'ai toujours eu une préférence pour les films "historiques" de Spielberg (Il faut sauver le soldat Ryan, Lincoln, Munich, La liste de schindler, attrape-moi si tu peux), même si j'ai une admiration toute particulière pour la guerre des mondes et Minority report.
Mais reconnaissez quand même que le film nous prend parfois (souvent ?) pour des idiots.
Et puis le coup de l'ado américain blanc auquel le monde doit s'identifier, mais secondé d'une caution minorité (une black, 2 asiats), c'est plus que ringard en 2018.

Alors, maintenant, certains disent que Spielberg met les autres blockbusters à l'amende, malgré ses 71 ans, et qu'on n'a jamais vu des scènes d'action aussi ouf depuis longtemps. Ce n'est pas tout à fait vrai.

Il y'a certes des moments de bravoures, notamment au début, mais jamais il ne fait aussi bien que les scènes d'ouverture et de fermeture de Saving private Ryan, selon moi, qui datent pourtant de 20 ans et continuent de m'arracher la rétine.
Là, je dirais que ses scènes sont plus hystériques que spectaculaires, mais ce n'est que mon avis.

Je sauve tout de même la scène hommage, qui offre de belles trouvailles,
ainsi que le duel Mechagodzilla/Gundam, qui est plutôt sympa
, mais dans l'ensemble c'est un film assez ringard avec pas mal de facilités d'écriture, et de didactisme, qui ne colle plus vraiment à l'époque.

Auteur:  Film Freak [ 05 Avr 2018, 22:59 ]
Sujet du message:  Re: Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)

Ravi de voir que ce sera pas dur pour Dieu de reconnaître les siens à la lecture de ce topic.

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