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Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)
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Auteur:  Tetsuo [ 24 Avr 2018, 00:18 ]
Sujet du message:  Re: Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)

Tu devrais...

Auteur:  Abyssin [ 24 Avr 2018, 12:09 ]
Sujet du message:  Re: Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)

Gontrand a écrit:
Remplace Film Freak-Staline par Macron et Cow Boy-Bernstein par Bayrou, et cela deviendra plus clair. Benoît essayais d'être Emmanuel Valls qui rejoint Macron pour postuler à la mairie de Barcelone
Je ne sais toutefois pas si le forum c'est le Modem ou LREM.

Et ben tu vois, c'est tout de suite plus clair :)

Auteur:  Qui-Gon Jinn [ 04 Mai 2018, 21:38 ]
Sujet du message:  Re: Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)

J'étais prêt à sur-adorer et malheureusement ça n'a pas été le cas. Je tiens à préciser que je me suis endormi à plusieurs reprises, ce qui n'a rien arrangé à l'affaire. Mais globalement j'ai du mal à croire à ce monde dystopique aux contours flous, les règles du jeu de l'OASIS m'échappent, la quête autour du personnage de Rylance me glisse entre les doigts, je suis pas convaincu par le méchant.

Comme d'hab, il y a plein de supers trucs, de supers idées, la photo est juste incroyable avec ce grain "dégueu" génial, mais le film me semble au final tout petit malgré l'immensité de son concept. Je suis saisi à plein de moments, mais je suis pas vraiment transporté et encore moins transcendé.

Je vais lui redonner sa chance car je pense que mon sommeil n'a pas aidé, mais le premier truc qui m'est venu à l'esprit lors du cut final c'est "Bon, il s'est pas foulé...".

Auteur:  Billy Budd [ 08 Mai 2018, 18:53 ]
Sujet du message:  Re: Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)

Film Freak a écrit:
Tu vas être déçu.


Figure toi que non, même si la voix off du début m'a horripilé, j'ai plutôt apprécié jusqu'à ce que constitue le sommet du film pour moi,
Shining
, ensuite cela m'a ennuyé.

jiko a écrit:
C’est très clair dans la séquence
Shining. Les personnages numériques entrent dans le film, ça donne quelques plans vraiment troublants, mais très vite on comprend qu’il ne s’agit pas de Shining le film, mais du décor du film utilisé dans un jeu vidéo. On pensait entrer dans le film de Kubrick, c’est-à-dire dans tout un travail sur la symétrie des plans, leur durée, les mouvements de caméra, mais en fait on est entré dans un « ride » ayant pour thème Shining, et très vite la caméra se met à bouger dans tous les sens. On n’aura rien compris de ce qu’est réellement Shining si on n’en a vu que ce qui est montré dans le film de Spielberg.
Et c’est exactement le même traitement sur l’ensemble des films et jeux cité, on en voit la version grand huit, des moments spectaculaires avec des éléments reconnaissables des œuvres dedans. C’est donc toute une esthétique du produit dérivé et du parc d’attraction qui est développée ici. Pas du tout un hommage à cette culture (qui serait une histoire de l’invention de ses formes, par exemples), mais plutôt sa représentation par le prisme de tout ce qu’elle comporte de gerbant (l’industrie, le superficiel, le tape à l’œil, et surtout ce qui est immédiatement reconnaissable au détriment de ce qui pourrait désarçonner, surprendre, ce genre de chose…). Le film finalement traite le geek de crétin, et n’accorde aucune importance ou singularité aux œuvres citées. C’est au mieux juste des produits qui passent dans le fond du plan.[/hide]


J'aime beaucoup ton texte et si je partage en partie ton point de vue, qui m'a donc rappelé certaines critiques de Pulp Fiction, je ne suis pas tout à fait d'accord : on ne parle plus de geeks, mais apparemment de la population mondiale qui joue à l'Oasis et le terme important est "joue". Dans un jeu, il me semble que l'on se fout du fond des oeuvres et honnêtement, lorsque je constate comment est perçu
Shining
par des gens beaucoup plus jeunes que moi, je ne puis que me dire que c'est en quelque sorte comme les personnages du film.

Auteur:  scienezma [ 12 Mai 2018, 02:19 ]
Sujet du message:  Re: Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)

jiko a écrit:
Film Freak a écrit:
Citation:
(l'hotel Overlook ou le camp de travail sont des endroits flippants de l'Oasis mais c'est pas l'Oasis en lui même qui est montré négativement, c'est pour ça que je dis que Spielberg n'est jamais critique sur le fond de ce qu'il montre)

Oui enfin quand ce sont quasiment les seuls aspects de l'OASIS qu'il choisit de montrer, c'est pas innocent non plus (même si c'est l'histoire - aka le jeu de Halliday et donc les épreuves - qui veut ça).
Le film commence avec un speech "OASIS is good" et te montre un monde où "on peut tout faire"...et après, il (Halliday/Spielberg) te montre que l'OASIS ça peut aussi être l'horreur.


Oui mais là dessus on n'est pas d'accord, l'Oasis c'est toujours l'horreur, pas que quand y'a des zombies, quand y'a du Duran Duran et du A-ah avec un T-rex qui surgit devant une batmobile avant de rejoindre le géant de fer pour refaire la fièvre du samedi soir, là aussi (surtout) c'est l'horreur.
Enfin bon bref voilà quoi. J'ai l'impression qu'on va tourner en rond, du coup je pense qu'on a dit ce qu'on avait à dire. Je te souhaite une bonne nuit.


Deux petits trucs à ajouter :

1/ Sur la séquences "dans" Shining. Il me semble que l'une des critiques du film de Kubrick qui revient souvent (et qui selon moi est très fondée), c'est qu'il est trop grand-guignolesque et que ce côté-là fait mal vieillir le film (malgré les rares scènes concernées finalement) et correspond moins à Kubrick qu'à King. Que nous propose Spielberg, indépendamment de l'aspect "niveau de jeu vidéo" qui dévitalise l'original, déjà évoqué par jiko ? D'enfoncer le clou et d'en rajouter encore dix couches dans le mauvais goût et le grand-guignol, signe que l'hommage - qui ne conserve et n'amplifie que l'aspect le moins bon du film original - est vraiment lamentable, et le travail d'un piètre cinéaste et spectateur...

2/ La version virtuelle des camps pour les avatars devrait poser de véritables questions d'éthique, mais il n'en est rien. Notamment, peut-on aussi simplement que cela effectuer un transfert direct de la "réalité réelle" (mon dieu que cette expression est creuse et débile, comme l'a déjà signalé qqun avant moi) au monde virtuel, en essayant de jouer la même carte esthétique et émotionnelle avec les spectateurs ? Mais Spielberg est déjà dans sa séquence suivante et n'en a visiblement rien à foutre... En même temps, que peut-on attendre d'autre de la part du réalisateur de La Liste Schindler...

Auteur:  Le Cow-boy [ 12 Mai 2018, 06:42 ]
Sujet du message:  Re: Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)

Et que penses tu de E.T. ?

Auteur:  Qui-Gon Jinn [ 13 Mai 2018, 08:23 ]
Sujet du message:  Re: Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)

Tu aimes les films de Wong Kar-waï ?

Auteur:  Karloff [ 13 Mai 2018, 13:16 ]
Sujet du message:  Re: Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)

Oh, une invit pour la soirée du Grand Bain qui s'envole un jour d'orage à Cannes.

Auteur:  deudtens [ 03 Juil 2018, 22:47 ]
Sujet du message:  Re: Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)

Film Freak va se vénère.

J'ai pas compris la fin.

Le perso de Simon Pegg là, pourquoi il revient en gérant le conseil d'administration de la boite ? Il s'est pas fait virer ?


En dehors de ça c'était cool, mignon, joli. 4/6

Auteur:  Film Freak [ 03 Juil 2018, 22:52 ]
Sujet du message:  Re: Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)

deudtens a écrit:
Film Freak va se vénère.

J'ai pas compris la fin.

Le perso de Simon Pegg là, pourquoi il revient en gérant le conseil d'administration de la boite ? Il s'est pas fait virer ?

Il est pas gérant du conseil d'administration, il vient juste pour dire à Wade (qu'il suit de près vu qu'il révèle être le gérant des archives) que les avocats de la boîte veulent lui parler. Ensuite, Wade l'embauche en tant que consultant.

Auteur:  deudtens [ 03 Juil 2018, 23:10 ]
Sujet du message:  Re: Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)

Ok d'accord, mais ça fait un peu mec qui vient se mêler d'un truc qui le concerne pas du tout, il ne devrait même pas être au courant.
De manière générale je trouve cette toute fin un peu moisie. Ça marche pas, ça expédie le tout avec le retour de la voix off et puis j'ai été choqué par
Le coup de poing au méchant en mode die hard, la zik à ce moment.

Auteur:  Massinfect [ 03 Juil 2018, 23:15 ]
Sujet du message:  Re: Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)

Film Freak a écrit:
Il est pas gérant du conseil d'administration, il vient juste pour dire à Wade (qu'il suit de près vu qu'il révèle être le gérant des archives) que les avocats de la boîte veulent lui parler. Ensuite, Wade l'embauche en tant que consultant.

Les balles dans un dino il s'en souvient pas, par contre le gérant des archives embaûché comme consultant, ça oui.

Auteur:  Film Freak [ 03 Juil 2018, 23:15 ]
Sujet du message:  Re: Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)

deudtens a écrit:
Ok d'accord, mais ça fait un peu mec qui vient se mêler d'un truc qui le concerne pas du tout, il ne devrait même pas être au courant.

Euuuh frère, la Terre entière suit les actes de Percival durant le climax hein...

Citation:
De manière générale je trouve cette toute fin un peu moisie. Ça marche pas, ça expédie le tout avec le retour de la voix off et puis j'ai été choqué par
Le coup de poing au méchant en mode die hard, la zik à ce moment.

Tout ce qui suit la scène de la chambre fait un peu retomber le soufflé, oui.

Auteur:  deudtens [ 03 Juil 2018, 23:18 ]
Sujet du message:  Re: Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)

Il devrait surtout pas être au courant que les avocats sont là. La façon dont c'est présenté, ça laisse entendre qu'il gère le steack. Alors qu'il s'est juste pointé à l'arrache et qu'il a vu passer les avocats et s'est mis devant eux en mode Sarkozy post 13 novembre.

Tout est politique.

Auteur:  Film Freak [ 03 Juil 2018, 23:34 ]
Sujet du message:  Re: Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)

deudtens a écrit:
Il devrait surtout pas être au courant que les avocats sont là. La façon dont c'est présenté, ça laisse entendre qu'il gère le steack.

Dans la mesure où il gère les archives et donc est constamment connecté à l'OASIS, y a fort à parier que le mec est impliqué donc qu'il était chargé d'assurer la transition...

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