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Une vierge sur canapé (Richard Quine - 1964)
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Auteur:  Lohmann [ 04 Jan 2018, 16:58 ]
Sujet du message:  Une vierge sur canapé (Richard Quine - 1964)

Sex and the Single Girl en V.O.

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Bob Weston, le meilleur journaliste d'un magazine à scandales, Stop, s'en prend au docteur Helen Gurley Brown, auteur d'un livre à succès, "Le sexe et la femme célibataire", et spécialiste des questions conjugales et amoureuses. Il est bien décidé à démontrer qu'elle n'a pas l'expérience des problèmes dont elle parle et qu'elle est encore vierge.

Mon premier Richard Quine, loin d'être son film le plus apprécié (réception très froide à l'époque de sa sortie il me semble, guère plus favorable à l'heure actuelle si j'en crois mes recherches d'hier soir sur le net), néanmoins très agréable découverte. On peut lui reprocher (à raison) un certain côté rétrograde, puisqu'en pleine éclosion de la révolution sexuelle sa satire de la femme libérée qui n'a finalement que pour seul vrai désir celui de tomber dans les bras de l'homme qu'elle aime pouvait faire grincer des dents, ou paraître dépassé aujourd'hui. Il n'empêche, et même si les trajectoires des deux personnages principaux sont très classiques, Une vierge sur canapé recèlent bien d'autres atouts : direction artistique au poil (elle n'a absolument rien à envier à un Minelli ou un Donen), rythme jazzy à la fois discret et entrainant, mais surtout brochette d'acteurs au meilleur de leur forme dans une comédie au rythme survitaminé. Je n'ai pas souvenir d'avoir jamais vu Natalie Wood dans une comédie, elle y est magnifique (au propre comme au figuré), tout en pseudo naïveté. Idem pour Henri Fonda à contre-emploi dont on ne sait estimer le degré de perversité (totalement pur et dévoué à sa femme si on l'en croit, mais avec un œil fortement attiré par les belles jeunes jambes), ou Tony Curtis dans le prolongement de Certains l'aiment chaud (que l'on finit par confondre avec son acolyte du film de Wilder). Les scènes fusent à une vitesse supersonique, empilent les gags, sont bourrés à ras bord de détails croustillants, au point que j'avais pleine conscience d'être incapable de tous les relever. Énorme séquence de poursuite finale sur la route de l'aéroport, entre slapstick et Les Fous du volant d'Hanna et Barbera.

Dans ma liste de films à voir je n'avais listé que peu de Quine, j'en ai rajouté une bonne poignée, hâte d'en découvrir plus.

4.5/6

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