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Dunkerque (Christopher Nolan, 2017)
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Auteur:  Ozymandias [ 10 Aoû 2017, 09:57 ]
Sujet du message:  Re: Dunkerque (Christopher Nolan, 2017)

Contrairement à presque tous ces précédents films, Christopher Nolan ne fait pas un récit complexe, à tiroirs. On pourrait le résumer en "C'est l'histoire de soldats anglais qui attendent un bateau pour quitter Dunkerque en 1940". Mais tout est dans le talent avec lequel Nolan va raconter cette histoire basique. Sans avoir besoin de développer les personnages, le film est un montage virtuose d'instants intenses, un drame humain tissé en trois fils avec une puissance évocatrice sans pareil. Pour moi c'est une expérience sensorielle qui prend tout son sens en IMAX, un écran énorme et un son assourdissant. J'ai trouvé ça magnifique, parfois abstrait, j'ai été emporté. Il faut vraiment le voir au cinéma. Dans le top de l'année, direct.

Auteur:  Nijal [ 27 Aoû 2017, 12:54 ]
Sujet du message:  Re: Dunkerque (Christopher Nolan, 2017)

Massinfect a écrit:
Seul petit reproche : les français passent encore pour des types désagréables, alors qu'ils sont tous morts pour protéger les rosbeefs qui fuyaient lâchement. Pas un merci, rien. Rentrez sur votre île de merde et restez-y. #Analyse


Pas vu le film, mais ce n'est pas vrai du tout (je ne sais pas si ce post est sérieux ou non). Les Français ne sont "tous morts" à Dunkerque (d'ailleurs au total les combats à Dunkerque ont fait quelques milliers de morts tout au plus). La plupart des Français qui ont assuré la défense de Dunkerque ont été évacués par la marine anglaise (certes après les Anglais, mais évacués quand même), soit presque 130 000 soldats français contre 180 000 pour les Anglais. Ces derniers n'ont pas fui "lâchement", ils ont fui certes mais en planifiant leur fuite et en se battant jusqu'au bout aux côtés des Français (ces derniers défendaient la partie ouest de Dunkerque et les Anglais toute la partie est). D'ailleurs, après l'évacuation de Dunkerque, une partie du corps expéditionnaire anglais reviendra en France continuer le combat et ce n'est qu'après le 20 juin 1940, soit l'armistice entre la France et l'Allemagne, que les Anglais quitteront définitivement le territoire français.

Auteur:  deudtens [ 31 Mar 2018, 08:59 ]
Sujet du message:  Re: Dunkerque (Christopher Nolan, 2017)

Deuxième vision bénéfique : cette fois yavait personne pour RIRE lors du climax. Fuck le cinéma.

Et j'ai plus aimé que la première fois. Ça vieillit bien, c'est une orgie visuelle et sonore.

Reste que je suis toujours mini-dérangé par un truc : quand Hardy tire avec son Spitfire, il n'anticipe pas les déplacements de ses cibles. Il tire pile quand elles passent derrière son réticule, alors qu'il faudrait tirer en anticipant. Je trouve que ça se voit un peu trop, que ça donne l'impression que le pilote est teubé. Voilà, traitez moi de relou. Le truc le plus marrant c'est que quand je vais voir ce que les vrais passionnés d'aviation disent, ils reprochent plutôt les munitions infinies et le fait que l'avion se pose avec les trains sortis, alors que par sécurité il vaudrait mieux les rentrer comme l'a fait un avion sur la vraie plage. Enculeurs de mouches, j'adore.

Auteur:  Film Freak [ 31 Mar 2018, 09:04 ]
Sujet du message:  Re: Dunkerque (Christopher Nolan, 2017)

Pourtant je me souviens précisément d'une scène qui montre le tir anticipé.

Auteur:  deudtens [ 31 Mar 2018, 09:16 ]
Sujet du message:  Re: Dunkerque (Christopher Nolan, 2017)

Effectivement ya le moment où il se synchronise avec son pote qui passe plutôt bien. C'est sur les autres plans que je trouve ça discutable.

Auteur:  deudtens [ 31 Mar 2018, 09:24 ]
Sujet du message:  Re: Dunkerque (Christopher Nolan, 2017)

Ah et sinon c'est insupportable ces passages incessants d'un format à l'autre. C'est frustrant car ya des plans magnifiques en Imax. Par contre je trouve que d'autres sont chelous, une profondeur de champ trop faible qui donne l'impression d'un point mou.

Aussi, truc que j'ai kiffé la seconde fois :
quand Rylance va au secours du Spitfire qui s'est crashé, ya une mini engueulade avec son fils qui lui dit qu'il est certainement mort. J'ai eu la larmichette en sachant que cet échange tendu plein d'émotion est dû au fait qu'ils avaient perdu le premier fils à la guerre dans un avion.

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