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MessagePosté: 21 Déc 2021, 17:07 
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Quel improbable film.

C'est à la fois un pur produit de studio et une œuvre visiblement personnelle, parfois dans le même élan, ça donne toujours dans déconstruction comme les deux précédentes suites mais ça s'inscrit aussi clairement dans la lignée du travail des Wachowski de Cloud Atlas et Sense8, plus intéressé par l'émotion des personnages que par les scènes d'action...et cela fait sans doute partie de la déconstruction elle-même. Par conséquent, The Matrix Resurrections est subversif de bout en bout. Après avoir désossé les (mono)mythes qui leur servaient de modèles, cette fois Lana Wachowski passe en revue leur propre mythe, leur propre création, pour mieux atteindre les raisons qui nous poussent à aimer la fiction.

Dans un premier temps, la métatextualité se fait des plus frontales, assumée dans une littéralité qui frise la trop grande conscience de soi, amenant le spectateur a être comme une cible de Cobb dans Inception : si on dit à la cible qu'il est en train de rêver, tout risque de s'écrouler. Des personnages assistent à des scènes que l'on a déjà vues, une histoire que l'on connaît, qu'ils connaissent comme nous, spectateurs. Ces personnages sont des spectateurs. A côté, d'autres personnages sont littéralement des auteurs ou des producteurs.

En fait, pendant le premier acte, ce film c'est un peu Jurassic World. Mais en réussi.

La grosse différence entre les deux films, au-delà du talent du scénariste-réalisateur à la barre, réside toutefois dans son identité : cette fois, Lana Wachowski se charge elle-même de commenter son film culte. Inévitablement, elle se met en scène, et si la dénonciation du cynisme achevé de Warner Bros, prêt à produire un film qui moque ouvertement la démarche d'une telle suite, peut paraître facile et complaisante, pour ne pas dire hypocrite, c'est dans la façon dont Wachowski utilise les spécificités de son univers, le langage de sa trilogie, pour se permettre une dialectique entre sa création et le processus de création lui-même.

Ainsi, plus tard, c'est un personnage, défini comme tel, qui viendra au secours de son créateur et un terme extra-diégétique popularisé comme bullet time intègre le texte même du film avant de voir son concept formel détourné, piraté, exploitant le super-pouvoir du héros contre lui, comme seul le système de Matrix le permet.

Ludique et parfois même vertigineux, ce premier acte se fait par conséquent sans cesse stimulant narrativement. Et pourtant très vite, Wachowski semble confirmer une crainte : après 20 ans de cinéma de super-héros que le premier film avait précédé, comment cette suite pouvait-elle proposer un spectacle visuellement aussi inventif et inédit dans l'action que ses prédécesseurs? Il y a toujours une ou deux trouvailles et quelques money shots mais le film semble s'en désintéresser, se contentant principalement de refaire (plus ou moins) les mêmes scènes sans surenchère, suivant son héros trop déprimé pour faire le beau. Tout Matrix Reloaded suivait un Élu qui ne savait pas pourquoi il se battait et ici, cela n'intéresse visiblement plus Neo/Wachowski.

L'autrice a un autre objectif et entreprend de le dérouler dans un deuxième acte qui s'enlise un poil dans l'exposition. Tant qu'on est dans la matrice, le film retrouve plutôt l'intelligence du premier film, illustrant ses concepts à l'écran, mais dans le monde réel, l'écriture retombe un peu dans ses travers verbeux et semblablement fonctionnel.

Un ventre mou regrettable mais un passage obligé qui ne fait souligner l'un des propos du film, sur le besoin, que dis-je, l'amour de la fiction. On veut retourner dans la matrice. On aime ce que la fiction permet. Mais encore faut-il pouvoir modeler la fiction à son image et pas selon ce que le système impose. Ainsi, c'est inéluctablement dans la matrice que se dénoue le récit mais surtout qu'il s'incarne. Une autre expression à laquelle le film original a donné naissance, c'est le "syndrome Trinity" désignant un personnage féminin fort qui s'efface au profit d'un homme souvent ordinaire, voire à moitié incompétent. L'argument en l'occurrence est que dans Matrix, on découvre Trinity, ultra-compétente, mais dès que Neo apparaît dans l'histoire, il est désigné Élu et Trinity devient un sidekick amoureux. Ce quatrième film permet de répondre à cette critique en subvertissant une fois de plus les rôles attendus et le mythe de l’Élu en réorientant le discours vers quelque chose de cohérent avec les dernières œuvres des Wachowski, sur la force des liens qui nous unissent et notamment celui de l'amour, "génèse de tout" selon la dédicace du générique de fin de la réalisatrice à ses parents disparus.

C'est d'ailleurs ce qui rend le morceau de bravoure final aussi fort. Non seulement bénéficie-t-il de l'idée la plus kiffante mais surtout elle est porteuse de sens, montrant comment un amour voulu comme impossible par le système est en proie à la meute que ce dernier créé.

Après avoir mis en scène la théorie de l'éternel retour comme des symptômes de la dépression ou de l'auto-cannibalisme hollywoodien, The Matrix Resurrections se sert de cette deuxième chance pour corriger ses erreurs et surtout faire une déclaration d'amour.

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MessagePosté: 21 Déc 2021, 17:49 
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Et sinon c’est bien?

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MessagePosté: 21 Déc 2021, 22:09 
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Arnotte a écrit:
Et sinon c’est bien?

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MessagePosté: 24 Déc 2021, 10:44 
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Arnotte a écrit:
Et sinon c’est bien?


Bof, pas trop mal, mais ce serait mieux sans les 40 minutes hyper chiantes de scènes d'action.

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MessagePosté: 24 Déc 2021, 12:37 
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MessagePosté: 25 Déc 2021, 00:21 
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Arnotte a écrit:
Et sinon c’est bien?
Moyen. On va pas se mentir, sorti du premier qui est un bon film, le deux est médiocre et le trois est catastrophique. Ce Matrix resurrections est sauvé par ses scènes d'action et la construction de son univers cyber qui force le respect mais c'est toujours la même bouillie narrative. C'est aussi plus un épisode qui joue sur la nostalgie de ceux qui ont aimé (en entier) la trilogie, je le déconseille fortement aux nouveaux arrivants qui ne vont rien comprendre. Film étrange où on comprend rien à ce qui se passe tellement c'est un bordel l'histoire mais il y a pas mal de bonnes idées visuelles ou de bravoure qui accrochent l'oeil et maintiennent l'attention. On pionce quand-même dans ce fameux ventre mou. Et c'est plus une suite où tu sens que LW a voulu se faire plaisir mais ça n'apporte strictement rien de nouveau à la trilogie qui aurait dû s'arrêter au premier. C'est quand-même une coudée au-dessus du 2 et du 3 mais de là à le recommander, non. Si tu n'as pas aimé le 2 et le 3, tu peux passer.

3/6 de l'indulgence


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MessagePosté: 25 Déc 2021, 00:57 
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Mdr c'est plutôt un film qui dénonce la nostalgie et son exploitation.

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MessagePosté: 25 Déc 2021, 01:22 
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Tu penses vraiment que ce "Matrix resurrections" ne joue pas sur la fibre nostalgique? C'est la seule chose que je dis.


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MessagePosté: 25 Déc 2021, 01:29 
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Ce qui arrive à Neo est arrivé à Lana Wachowski : ils allaient faire une suite avec ou sans elle. Elle a préféré le faire et critiquer et subvertir la démarche elle-même. C'est pas un film qui caresse le fan dans le sens du poil, c'est un film qui va délibérément à rebrousse-poil de ce qui était attendu d'une suite de la trilogie.

On est plus proche d'un Ready Player One que d'un Ghostbusters Afterlife.

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MessagePosté: 25 Déc 2021, 01:37 
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EN fait, je susi d'accord avec toi. Jouer sur la fibre nostalgique n'est pas synonyme de "exploiter cette nostalgie". Ce sont deux choses qui peuvent être différentes et c'était pas négatif dans mon esprit quand je disais que le film jouait sur la fibre nostalgique.


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MessagePosté: 26 Déc 2021, 05:26 
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Laid (on se croirait régulièrement ds une série z lambda), acteurs atroces, pour l'action surfe sur les deux trois trucs pseudo-innovants du 1er sans jamais rien apporter de nouveau, scénario totalement amphigourique...


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MessagePosté: 26 Déc 2021, 12:22 
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Le point culminant de l'univers Matrix, c'est quand Morpheus sort la pile pour illustrer ce qu'est devenue l'espèce humaine et ce que cache la matrice. Et ça fait 20 ans que je me demande ce qui a pu se passer en coulisses pour que tout dégringole à ce point : on passe de la nécessité d'éveiller un type à une horreur génocidaire telle qu'il vaudrait peut-être mieux ne rien en savoir, au déroulé laborieux de quêtes dans une réalité virtuelle aux règles constamment aménagées en fonction des besoins narratifs, jusqu'à la conclusion sidérante que la nécessité d'une paix avec l'ennemi mécanique et virtuel est la seule issue possible. Plus jamais après ce placement de produit n'y est évoqué, même indirectement, le sort des millions, voire des milliards de personnes qui servent de source d'énergie aux machines.

On a quand même eu Terminator qui est passé par là, l'univers de Dune aussi, avec son butlerian jihad... Des oeuvres qui ont un rapport commun à la technologie, qui en ont bien saisi le danger intrinsèque et poussent la logique jusqu'au bout. Ca, c'est subversif. Surtout vu le monde dans lequel on vit. Le discours de la saga Matrix, à ce sujet en tout cas, c'est tout l'inverse et ça ne passe pas.

J'ai quand même fait l'effort de les revoir en prévision de celui-là. Et mon regard n'a pas changé : finalement le problème majeur que j'ai avec cet univers, c'est que je le trouve tellement mal foutu, mal pensé, mal executé, tellement outrancier dans ses manquements tous plus impardonnables les uns que les autres, que non seulement je ne me départis pas de l'impression d'avoir sous les yeux le plus gros gâchis de l'histoire de la SF, mais en plus, crime suprême, je me trouve entravé dans le processus de suspension d'incrédulité alors que c'est quand même la base de la base. Il n'y a que l'amitié avec Morpheus, et la relation Neo/Trinity qui surnagent.

Et en ce qui concerne donc ce Matrix là,
même si ça reste fonctionnel et pas très poussé, on revient enfin sur des questionnements incarnés sur ce qui relève du réel et du virtuel. C'est couru d'avance, mais ça crée des enjeux humains solidement tenus jusqu'au bout. Il y a pas mal de bonnes idées énumérées plus haut : je rajouterai celle du swarm, bien angoissante, et ça fait toujours plaisir de voir la psychothérapie présentée comme esbrouffe paternaliste tenue par des gatekeepers. Et replacer le lien Neo/Trinity au coeur de ce qui se joue dans cet univers, non seulement c'était une bonne idée, mais en plus c'est réussi. C'est souvent touchant, là où dans les films précédents ça ne l'était que par touches, et généralement vers le dernier tiers.


Je reste persuadé, en l'absence de contre-exemple dans mon expérience, que le recours au meta, quel que soit le medium, relève toujours d'une occasion manquée par l'auteur d'enfin fermer sa gueule, d'une incapacité narcissique à laisser le commentaire de son oeuvre aux autres. Mais là, c'est du meta revanchard donc ça remplit son office, même si les tentatives humoristiques font plus pitié qu'autre chose.

J'espère qu'il n'y aura pas d'autres suites. Parce que celle-là me va, comme conclusion. La suspension d'incrédulité fonctionne enfin. Et j'en suis le premier étonné.

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MessagePosté: 26 Déc 2021, 17:26 
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Müller a écrit:
J'espère qu'il n'y aura pas d'autres suites. Parce que celle-là me va, comme conclusion. La suspension d'incrédulité fonctionne enfin. Et j'en suis le premier étonné.
Ils auraient dû arrêter au premier Matrix. Vu les daubes qu'étaient le 2 et le 3, je m'étais demandé à l'époque si les Wachowskis avaient été poussés ou non par la production pour continuer. Bon je crois que ce n'est pas le cas mais tout ce qui a suivi le premier film c'est quand-même une improbable déception :mrgreen:


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MessagePosté: 26 Déc 2021, 19:44 
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C'est largement pire qu'une "déception", une sensation qui n'impliquerai que moi et qui en plus laisserait entendre que je considère le premier comme un chef d'oeuvre, ce qui n'est pas le cas. Pas plus que Dark City.

A un moment dans Matrix, il y a ces deux révélations coup sur coup. La première, angoissante et galvanisante, que le monde n'est pas réel, qu'il est une simulation. La seconde, terrifiante cette fois : pourquoi cette simulation existe.

L'exploration de la première, c'est tout le déballage stylistique plus ou moins heureux pour les combats et le reste. Celle de la seconde, c'est de la pure débandade de collabo technophile : balec les piles humaines, c'est l'humanité de Zion qui compte, celle qui se cramponne à la technologie, qui accepte cette paix absurde avec les machines.
D'ailleurs Resurrections va encore plus loin dans cette direction, la nouvelle ville étant encore plus avancée dans sa technique avec l'aide matérielle de certaines machines... Sauf que le film étant bien mieux construit, bien mieux dosé, écrit et pensé, la pilule passe mieux : c'est d'ailleurs là le vrai pouvoir de la fiction : quand elle est bien faite, elle fait avaler n'importe quoi, même le pire.

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MessagePosté: 27 Déc 2021, 00:00 
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Putain c'est chaud comment c'est naze. Pendant le premier tiers, j'ai voulu y croire. C'était grossier (tout le délire méta/satirique, bien que fun, est ultra vulgaire) mais visuellement pas mal et intriguant.

Et puis à partir de ce ventre mou, c'est la grosse débandade. C'est mou, les scènes s'enchainent n'importe comment, et le comble : c'est visuellement AFFREUX. Toutes ces scènes dans le vrai monde qui sont dignes d'une série Syfy, avec cette lumière pourrie (la palme à une scène de dialogue dans un ascenseur), c'est incompréhensible.
En fait, le pire du film se passe pile entre la première et la dernière scène d'un personnage secondaire.
Niobe. Ca commence dès son premier plan : l'ellipse de l'arrivée de Néo auprès d'elle est mal foutue, on croirait qu'il se téléporte. Fallait soit en montrer plus soit carrément enlever les premiers plans d'elle avant qu'ils se rencontrent. C'est pas grave en soi, mais c'est un exemple de comment est TOUT le film à partir de là. En fait c'est le bordel dès le début, mais vu que t'es dans la matrice tu te dis que la continuité hasardeuse est voulue. Mais quand tu arrives dans le vrai monde tu t'attends pas à ce que le trip de LSD continue.
Et le bordel narratif continue jusqu'au cambriolage final. Ya un enchainement de scènes particulièrement nawak à un moment, avec les mecs qui échappent d'une embuscade, puis retour face à Niobe, puis une pipistrelle géante arrive et là ils sont au bord d'un puits dégueu, là tu cries WOOOOOOW ON SE CALME.


Reste le dernier tiers qui est pas trop mal, avec des pistes intéressantes, mais putain, cette dernière scène, ces derniers plans : quel embarras.


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