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Moebius (Kim Ki-Duk, 2014)
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Auteur:  Karloff [ 26 Jan 2015, 22:50 ]
Sujet du message:  Moebius (Kim Ki-Duk, 2014)

Pour punir son mari d'un adultère, une femme coupe le zgeg de son fils qui pisse debout mais s'en fout partout.

Depuis Arirang, sa confession zarbie de cinéaste-sdf, Kim Ki-Duk explore le Mal de la société coréenne. Pieta est déjà une expérience douloureuse - mais un film assez fort, faut le reconnaître -, Moebius pousse le curseur encore plus loin - et je pense que la censure coréenne nous a évité des plans encore pires. On sent son envie de provoquer et d'aller toujours plus loin, quand l'héroïne bouffe le pénis de son gamin, mais passé le côté puéril, le film dégage quelque chose de tellement nihiliste, qu'il en devient un objet fascinant (et sans dialogue).

3/6, une vraie expérience.

Auteur:  Abyssin [ 26 Jan 2015, 23:18 ]
Sujet du message:  Re: Moebius (Kim Ki-Duk, 2014)

C'est une blague pour inciter les hommes du forum à pisser assis?

Auteur:  Karloff [ 26 Jan 2015, 23:20 ]
Sujet du message:  Re: Moebius (Kim Ki-Duk, 2014)

En tout cas, ça devrait couper l'envie à Tetsuo d'aller voir ailleurs.

Auteur:  Xavi777 [ 27 Jan 2015, 09:47 ]
Sujet du message:  Re: Moebius (Kim Ki-Duk, 2014)

Après Pieta et sa symbolique ultra-soulignée je suis pas sûr d'avoir envie de voir un nouveau Kim Ki Duk. Je l'ai toujours trouvé trop lourd dans la métaphore.

Auteur:  Art Core [ 27 Jan 2015, 09:59 ]
Sujet du message:  Re: Moebius (Kim Ki-Duk, 2014)

C'est une grosse merde ce film mais il faut le voir pour le croire. Je l'ai vu en salles et l'expérience était fascinante, le public ne savait pas trop s'il fallait rire ou pleurer.
On peut effectivement s'ébaubir devant le premier degré absolu de KKD qui ose (entre autres) une scène de poursuite où l'objet que l'on pourchasse est un pénis coupé en latex qui se fait écraser par des bagnoles mais à côté de ça on est dans un cinéma à l'intelligence nulle et à la morale détestable. Le cinéma de Kim Ki Duk n'est plus qu'une longue complainte où les personnages communiquent par la douleur. Rarement je n'avais autant eu l'impression de voir le film d'un réalisateur sincèrement malade, mentalement instable. Un mec à qui je confierai pas mes gosses si j'en avais.
Ce film est profondément embarrassant (je me demande comment les acteurs ont pu accepter un truc pareil) et malgré tout le mal que j'en pense il est en même temps assez unique dans l'histoire du cinéma, un truc totalement underground et premier degré tournant tout entier autour de la bite et de son absence.

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