Bwarf. C'est mauvais. On dirait vraiment la suite de Garden State. Sauf qu'on n'y pardonne plus les lourdeurs de premier film, et que de toute façon c'est beaucoup moins bien.
Déjà, ça parle beaucoup de religion. Rien de mieux pour me filer des boutons. Ensuite, C'est un peu chiant, prévisible, lourd, et avec zéro émotion. Les touches décalées comme les rêves de super héros et les costumes zarbis paraissent trèèèès forcés.
Mais ce qui me dérange le plus, c'est l'aspect auto-biographique du film qui ressemble à du "et maintenant, plaignez nous, moi et ma vie de merde, alors que je suis génial". On voit Braff galérer à trouver des rôles, aider son prochain, se faire recaller d'un casting pour des mauvaises raisons... Ça fout un peu mal à l'aise. Ça renforce ma haine du crowdfunding (surtout de la part des stars) en mode "hey, venez me filer du pognon pour que je fasse ce que j'aime".
Et enfin, ya un petit côté puant dans le film qui montre un puritanisme de malade : ya toute une sous-intrigue avec un collègue de la femme de Braff qui fait du harcèlement sexuel. Discussions avec la hiérarchie, discussions à propos du problème entre le couple, scène de confrontation entre Braff et le harceleur... que du classique, sauf que la scène à l'origine de tout ça, c'est pas un salarié qui persécute la meuf, c'est une sorte de gros lourd vaguement con qui raconte sa vie de manière imagée et un peu crade. A peu de choses près, le genre de discussion que je pourrais avoir au boulot. Au début je pensais que les personnage reprochaient à ce lourdeau le contexte dans lequel il sort ses conneries : en plein boulot, ce qui déconcentre l'autre personne. Mais non, ce qui lui est reproché, c'est le caractère salace de ce qu'il dit. J'ai trouvé ça hallucinant.
C'est dommage car la réa est bien et Braff a un vrai potentiel comique.
2/6