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MessagePosté: 08 Mai 2007, 12:18 
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Adaptation du roman de Kafka par Welles.
Moi qui aime beaucoup tout ce qui s'inspire de l'univers de Kafka d'habitude (faudrait que je pense à le lire un jour), là pour le coup je suis terriblement déçu.

Globalement mon avis sur le film tient en deux commentaires :
- la forme est véritablement impressionnante
- le film ne m'a jamais intéressé

Peut-être l'ai je regardé à un mauvais moment ? De toutes façons je pense que je lui donnerai une deuxième chance un jour, au moins pour la forme.

Parce que de ce côté là, tout est réussi.
La photographie est très belle (contrastes, lumière, vraiment une belle utilisation du N&B)
Les décors sont très bien utilisés (en regardant le film, je me suis dit que ça avait du couter extrêmement cher en décors... en fait pas vu que c'est la gare d'Orsay, c'est d'autant plus impressionnant)
Les angles de caméra et les mouvements de caméra sont très bien employés eux aussi.

Bref, côté visuel le film est une merveille.
Par contre, un beau film qui n'intéresse pas c'est vraiment pénible à suivre. (et pourtant, le rythme est assez rapide, plutôt trop pour profiter pleinement du visuel)

Le pire c'est que je ne comprends pas trop où ça cloche.
Le sujet a priori m'intéresse.
Le problème vient déja d'Anthony Perkins (pourtant un acteur fade donc qui convient plutôt bien au role), qui m'a tout le temps exaspéré.
Mais ça n'est pas seulement l'acteur, c'est la façon dont a été écrit le personnage aussi.

Je ne connais pas le roman, donc je ne peux pas juger de la fidélité de Welles à Kafka (qui a peu d'importance de toutes façons), mais je n'ai souvent pas compris les revirements du personnage et ses changements de comportement.
Je trouve le personnage trop actif et sa lutte trop extériorisée.

Moi comme ça j'aurais beaucoup plus imaginé un personnage plus mou, plus lent, du style de ceux qu'ont représenté Soderbergh dans Kafka ou Haneke dans Le chateau.

Bref... un film très frustrant.


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MessagePosté: 08 Mai 2007, 12:42 
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Plus encore qu'une simple adaptation, Le Procès de Welles est une vraie transposition à l'écran de Kafka. Visuellement c'est phénoménal, et ça m'a embarqué dans un vertige que je suis pas prêt d'oublier. La folie.

5,5/6

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MessagePosté: 08 Mai 2007, 14:46 
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Arnotte a écrit:
Plus encore qu'une simple adaptation, Le Procès de Welles est une vraie transposition à l'écran de Kafka. Visuellement c'est phénoménal, et ça m'a embarqué dans un vertige que je suis pas prêt d'oublier. La folie.



Welles est un vrai génie. Ce n'est pas pour rien qu'il a (volontairement) plongé les Etats-Unis dans la transe la plus totale en 1958 en annonçant à la radio que les aliens débarquaient, alors qu'ils ne faisait qu'une adaptation de la guerre des Mondes...un exemple parmis d'autres de la manipulation médiatique.


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MessagePosté: 08 Mai 2007, 21:00 
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Très fan de Welles, je le suis un peu moins de ce film qui reste visuellement sublime, mais qui, comme toi, me passe un peu à côté. Je le trouve... Je ne sais pas, un peu trop linéaire par rapport au livre. J'aime bien la fin.
5/6 malgré tout (le visuel, Perkins - dont ma mère était fan et m'a donné le prénom (!) - que je trouve très bon dedans...)

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MessagePosté: 09 Mai 2007, 08:02 
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Cosmo a écrit:
Perkins - dont ma mère était fan et m'a donné le prénom (!)

Si c'est vrai... Ca pète!

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MessagePosté: 09 Mai 2007, 09:20 
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Arnotte a écrit:
Cosmo a écrit:
Perkins - dont ma mère était fan et m'a donné le prénom (!)

Si c'est vrai... Ca pète!


Je te confirme que c'est vrai. Enfin, j'étais pas là pour vérifier, mais c'est ce qu'elle m'a toujours dit.

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MessagePosté: 09 Mai 2007, 09:26 
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Cosmo a écrit:
Arnotte a écrit:
Cosmo a écrit:
Perkins - dont ma mère était fan et m'a donné le prénom (!)

Si c'est vrai... Ca pète!


Je te confirme que c'est vrai. Enfin, j'étais pas là pour vérifier, mais c'est ce qu'elle m'a toujours dit.

Eh ben ça tue... Et c'est déjà mieux que "Jules". :wink:

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MessagePosté: 09 Mai 2007, 15:12 
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Tetsuo a écrit:
Il me semble que c'était plutôt en 1938 ou 39...

en 38, très exactement. c'est ce qui aurait fait parler de lui pas mal...

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MessagePosté: 09 Mai 2007, 15:22 
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Citation:
Le 30 octobre 1938, le Mercury Theater on the Air, dirigé par Orson Welles interprète à la radio une adaptation du célèbre roman d’H.G. Wells La guerre des Mondes. Au-delà de l’amusante homonymie, la pièce radiophonique reste célèbre car son réalisme avait conduit à des scènes de panique de grande ampleur aux Etats-Unis, de nombreux auditeurs ayant cru à l’invasion martienne…


Le programme : un réalisme époustouflant
« Place au divertissement maintenant, avec Ramon Raquello et son orchestre que nous rejoignons dans la salle Méridien de l'hôtel Park Plaza situé au centre de New York ».
Les premières mesures de La Cumparsita envahissent les ondes, mais, quelques instants plus tard, le spectacle est interrompu par un bulletin spécial d’information de la Intercontinental Radio News, annonçant d’étranges explosions de gaz incandescent, à intervalles réguliers, à la surface de Mars.

Cette approche dramatique - un concert interrompu par de nombreux bulletins d’informations - est la manière qu’a choisi Howard Koch pour adapter à la radio le roman d’H.G. Wells La guerre des Mondes.


Le 30 octobre 1938, les acteurs de la troupe Mercury Theater on the Air, emmenés par Orson Welles (encore inconnu et âgé de 33 ans) l’interprètent sur CBS (Columbia Broadcasting System). Pendant les 40 premières minutes du programme, les acteurs décrivent de façon convaincante et réaliste l’atterrissage des martiens dans le New Jersey et la terreur et la mort qu’ils y sèment.

Le programme continue, racontant l’échec des forces militaires pour arrêter la marche des envahisseurs, la fuite de la population, se regroupant dans les églises pour prier alors que les Martiens se dirigent inexorablement vers New York, diffusant un gaz empoisonné dans l’air. Cette partie de la représentation s’achève par un passage célèbre et particulièrement dramatique. Alors qu’un reporter, posté sur un toit, raconte l’arrivée des Martiens dans la ville, son reportage est coupé et on entend l’opérateur chercher désespérément à rétablir le contact :
« 2X2L appelle CQ... 2X2L appelle CQ... 2X2L appelle CQ... New York. Y a-t-il quelqu'un à l'écoute ? Y a-t-il quelqu'un... 2X2L ».

Orson Welles au Mercury Theater in the Air


La dernière partie du spectacle est jouée en grande partie par Orson Welles qui interprète le Professeur Pierson, survivant du désastre et racontant comme il survit. A la fin de la pièce, l’adaptation, fidèle au roman La guerre des Mondes de Wells, fait mourir les Martiens grâce à une bactérie.




Les réactions du public : panique aux USA

Illustration de Geoff Taylor pour la guerre des mondes (Plus d'illustrations de cet artiste)
Welles conclut en rappellant une nouvelle fois aux auditeurs que cette pièce avait été jouée pour la veille d’Halloween et que l’histoire était fictive. Il explique que « c’était la manière pour le théâtre Mercury de se déguiser avec un drap et de jaillir d’un buisson en faisant Bouh ! ».

Cependant, malgré les 4 avertissements de CBS durant l’interprétation identifiant sans ambiguité le programme comme une fiction, au moins un million d’auditeurs sur les 12 millions estimés, ont été particulièrement terrorisés par ce Bouh.
En effet, de nombreuses personnes, entendant le récit réalisé avec des acteurs et des effets sonores ont pris les faux bulletins d’informations pour des vrais et ont commencé à paniquer. Ils ont envahi les routes et se sont caché dans leurs caves, avec leurs armes chargées et la tête recouverte de serviettes mouillée pour lutter contre le gaz mortel.

La confusion n’a fait que s’amplifier alors que d’authentiques bulletins d’information racontaient la panique qui s’emparaient des gens. La réalité alimentant la fiction, et le bouche à oreille multipliant les rumeurs, la panique pris une ampleur démesurée, qu’exagérèrent légèrement les journaux du lendemain. Ce type de représentation n’ayant jamais été faite aux USA, les auditeurs n’ont pas remis en question la véracité des informations diffusées.

Cette histoire, qui prête à sourire aujourd’hui, fit scandale à l’époque, de nombreuses personnes réclamant un meilleur contrôle des programmes diffusés sur les ondes. Welles avait en effet démontré le pouvoir d’illusion de la radio et des media en général, offrant d’effrayantes possibilités de manipulation des masses.

Dorothy Thompson, du New York Tribune, écrivait peu après :
« Sans le vouloir, M. Orson Welles et le Theater of the Air ont donné une des plus fascinantes démonstrations de tous les temps. Ils ont prouvé que quelques voix efficaces, accompagnées par des effets sonores, peuvent si bien convaincre les masses d’une situation complètement déraisonnable et fantastiques, qu’elles peuvent créer une panique d’ampleur nationale. »

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MessagePosté: 09 Mai 2007, 15:25 
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Schtroumpf sodomite
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Tiny Tears a écrit:
Tetsuo a écrit:
Il me semble que c'était plutôt en 1938 ou 39...

en 38, très exactement. c'est ce qui aurait fait parler de lui pas mal...


C'est surtout ce qui lui aura permi de faire Citizen Kane avec une liberté totale et un contrat en or...

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MessagePosté: 06 Fév 2009, 02:32 
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Une adaptation de Kafka impressionnante de fidélité, d'une noirceur perturbante, une spirale cauchemardesque inventive et fataliste. Ca claquasse. Dru.
5/6


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MessagePosté: 12 Oct 2014, 12:11 
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Ce doit être le Welles qui me fait le plus tiquer jusqu'ici... J'ai un lointain souvenir d'adolescence du roman, mais je ne sais pas si tout ça se prête forcément au cinéma. Le film est sans aucun doute parsemé d'images fabuleuses quand on les isole les unes de autres (la scène coupée muette de Perkins qui saute de bureaux en bureaux est excellente d'ailleurs). Mais répétées à la nausée souvent elles n'ont plus aucun effet, comme ces yeux d'enfants dans la scène chez le peintre, et ces courses cinétiques vites fatiguantes (on a droit même comme à un pastiche de la fameuse scène du tunnel du 3eme homme) .

Le film impressionne forcément sur certains points et certaines intuitions, et rien qu'un Gilliam sur son Brazil était déjà bien servi ici par certains aspects retro-futuristes induits par le décor de la vieille gare d'Orsay, qui sert une bonne partie du temps. Mais au fond dés le début de cette filmo, c'est comme si le langage de Welles était déjà une traduction de certains éléments de Kafka qui n'avait peut-être pas besoin d'une adaptation directe, et ici il ne parait souvent plus qu'illustratif, un peu caricatural. Limite, les films paranos de Frankenheimer à cette période, qui semblent justement un peu dérivé de Welles et Kafka (on est la même année qu' Un crime dans la tête), s'avèrent plus intéressants que la perspective de film de musée qui sous-tend cette production.

J'avoue avoir eu du mal avec lecture très névrotique de K. que livre Perkins, qui m'a semblé un peu excessive et trop proche de son Norman Bates, son jeu est particulièrement fatiguant. L'un des problèmes aussi c'est que Welles nous délivre sa note d'intention du film cauchemar dés son prologue, et qu'on sait il n'y a pas lieu d'y avoir autre chose que ce dispositif qui implacable jusqu'au grossier, où tout le style de Welles s'en retrouve presque hypertrophié au grotesque, ici au service d'une pure abstraction... Bref le sentiment de sortir d'une gigantesque lessiveuse.

En fait ça m'a souvent rappelé une récente adaptation littéraire, Cosmopolis, dans sa forme de piège étouffant et rigide, proche de l'enfilade de sketchs. On peut s'extasier sur nombre d'images et le travail monstre au montage, ça me semble mouliner dans le vide... et convier des images évoquant directement les camps de concentration ou la bombe en rajoute aussi un peu trop.


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MessagePosté: 12 Oct 2014, 12:20 
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Mr Chow a écrit:
Le film est sans aucun doute parsemé d'images fabuleuses quand on les isole les unes de autres (la scène coupée muette de Perkins qui saute de bureaux en bureaux est excellente d'ailleurs). Mais répétées à la nausée souvent elles n'ont plus aucun effet
Mr Chow a écrit:
Mais au fond dés le début de cette filmo, c'est comme si le langage de Welles était déjà une traduction de certains éléments de Kafka qui n'avait peut-être pas besoin d'une adaptation directe, et ici il ne parait souvent plus qu'illustratif, un peu caricatural.
Mr Chow a écrit:
L'un des problèmes aussi c'est que Welles nous délivre sa note d'intention du film cauchemar dés son prologue, et qu'on sait il n'y a pas lieu d'y avoir autre chose que ce dispositif qui implacable jusqu'au grossier, où tout le style de Welles s'en retrouve presque hypertrophié au grotesque, ici au service d'une pure abstraction... Bref le sentiment de sortir d'une gigantesque lessiveuse.

Assez d'accord avec tout ça (même si j'adore le prologue), ça rejoint le souvenir assez lointain que j'ai du film, même si certaines scènes me sont bien restées (notamment l'ouverture dans l'appartement, bizarrement, qui n'avait pourtant rien de spectaculaire).

C'est peut-être un problème plus général avec les films souhaitant traduire un sentiment d'absurdité, de folie, de non-sens (je pense à la Clepsydre de Has, par exemple)... Impression qu'il ne peut pas vraiment y avoir de progression narrative réelle là-dedans, sinon en entretenant une confusion de plus en plus usante, et que ça condamne effectivement un peu à l'illustration.


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MessagePosté: 13 Oct 2014, 08:39 
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C'est un peu le sentiment que j'avais eu à la première vision. Puis j'ai relu le livre et ensuite revu le film et j'ai été bouleversé.
Il y a une vrai réappropriation d'un matériau littéraire qui n'est effectivement pas traduisible en terme cinématographique (Kafka n'aimait pas ce langage je crois). Welles y entre avec une telle liberté et une telle force de proposition, qui n'est pas simplement qu'illustrative, qu'il crée une œuvre à part, en parallèle de celle de l'écrivain.
S'y ajoutent avec une réelle intelligence tous les aspects concrets de la modernité dont Kafka n'a pu être le témoin et c'est ce qui rend l'ensemble des deux œuvres assez émouvante. Ce passage de relais entre deux grands artistes d'un siècle débutant à un siècle finissant par la grande catastrophe.


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