Laure est une hôtesse de l'air qui veut faire un enfant. Oussmane est un musicien qui veut devenir un artiste reconnu. Kahina est une détenue en permission pour Noël, qui veut revoir son fils. Ils vont se rencontrer, se rapprocher, se soutenir, s'affronter, dans la poursuite de leurs rêves. Et ensemble, ils vont tenter de répondre à cette question : Comment l'amour se construit-il? Comment faire l'amour ?
Je relisais à l'instant mon avis très positif sur Donoma et il est bien triste que constater que Carrenard est tombé depuis dans tous les travers qu'il évitait après son premier opus-guerilla. Trois semaines après sa présentation à Cannes, le film a déjà perdu 25 minutes et ça pourrait peut-être encore changer jusqu'à sa sortie repoussée au 26 novembre. FLA (pas effe-elle-a, fla, pour faire encore plus débile), c'est simple, c'est la guerre des voisins de Sans aucun doute, mais rapporté au couple. Le mot d'ordre: un clash toutes les cinq minutes en impro moisie, les personnages plus immatures et antipathiques les uns que les autres (et cette fois-ci le film ne peut pas se donner de hauteur de vue car ce n'est pas un film choral, du coup on reste tout le temps avec les mêmes beuglards qu'on a envie d'étriper tellement ils nous saoulent) ne peuvent rien faire que des crises d'hystérie et de mauvaise foi, avec des dialogues en roue libre horripilants à souhait d'une connerie abyssale qui ne dépareilleraient pas dans un épisode de Plus belle la vie, où le réa serait totalement manchot et filmerait flou juste pour le fun. A la fin, le film s'autorise un genre d'épilogue pour montrer que Carrenard peut aussi faire de la belle image en introduisant un personnage au forceps pendants les arrêts de jeu. Un summum de pose et de vacuité, un ratage intégral.
1/6