On the last day of a family vacation at Walt Disney World Resort, Jim White (Roy Abramsohn) gets a call from his boss, informing him that he has been laid off and keeps the news to himself in order not to spoil the family's remaining time at the resort. As he and his family take the monorail to the park, he sees two teenage French girls and his interest in them increases as their paths begin to frequently cross throughout the morning. Jim begins having disturbing visions during the rides...
Titillé par le côté "tourné sans autorisation à Disneyworld", j'ai donc maté ce film chelou, mi-thriller mi-film d'horreur mi-ce que tu veux.
Je préviens tous ceux qui pouvaient être attiré comme moi par le projet: c'est de la merde.
Mais de la belle merde hein, je ne sauve rien à part l'intention première de faire un film chelou qui se base sur des journées au parc.
Parce que scénaristiquement, c'est le néant. Un père de famille part en couilles chez Mickey, entre visions moches et "j'arrête pas de suivre deux françaises de 12 ans qui m'aguichent en short en chantant SAVEZ-VOUS PLANTER LES CHOUX" pendant tout le film. Ensuite c'est le festival des idées pourries d'un étudiant qui veut refaire son petit Lynch illustré sans en avoir 1 gramme de talent. Je ne les citerai pas toutes, sachant qu'en gros c'est n'importe quoi, sans rythme ni progression quelconque.
Si A LA RIGUEUR le filmage et le montage en faisait quelque chose de censoriel, pourquoi pas, mais là aussi, c'est le néant absolu. Jamais le film ne fait ressentir quoi que ce soit (surtout pas de la peur ou du malaise, alors que ça aurait pu). C'est même pas un film de "petit malin", c'est de l'amateurisme gonflant. Le filmage est pourri dans le parc (bon ça, c'est logique), mais les scènes "hors-parc" tout d'un coup se tournent à base de travellings et d'axes propres qui n'offrent aucune cohérence. Le noir et blanc n'est évidemment pas travaillé du tout, c'est juste un prétexte arty sans aucune réflexion et pire, dès qu'une scène est un peu trop longue et un peu trop dialoguée, les acteurs sont INCRUSTES sur des images du parc, dans les pires fond verts depuis Bud & Moovy. Quand on échoue à faire une incrust' en noir & blanc, on est champion je crois.
Je ne parle pas des dialogues bidons, des séquences "je parle avec une inconnue CUT je baise avec elle dans une chambre d'hôtel", etc. etc.
Le cliché du pauvre gars qui a voulu faire son premier film en mode "ouais c'est chelou mais tu comprends ya trop un message", mais c'est un échec total. N'est pas Aronofsky qui veut hein.
0.5/6 pour l'idée de base.
