Forum de FilmDeCulte

La Nouvelle-Orléans, les années 20. Tiana, peu fortunée mais excellente cuisinière, économise durement pour ouvrir son propre restaurant, suivant le rêve de son défunt père. Alors qu'elle cuisine à la soirée de sa meilleure amie, la riche Charlotte, une grenouille prétend être un prince ensorcelé et l'encourage à l'embrasser afin de retrouver sa forme humaine, mais tout ne se passera pas comme prévu...

KISS THE COOK

Renouant avec les élèves doués Clements et Musker, heureux auteurs des succès La Petite Sirène et Aladdin, Disney joue ici à fond la carte de la 2D "old-school". Tournant le dos aux images de synthèse et à la 3D, La Princesse et la grenouille est ainsi dessiné à la main, tout ce qu'il y a de plus traditionnel, un véritable "effet madeleine" pour les spectateurs adultes, qui ne laissera pas les plus jeunes de côté pour autant. Outre l'apparence, le fond aussi nous est familier : une (fausse) princesse rencontre un prince, un méchant leur sème des embûches dont une volonté de fer, l'amour et l'aide de quelques amis/animaux viendront à bout, le tout avec quelques chansons par-ci par-là... Mais loin d'être du réchauffé, le film se révèle moderne et original : pour la première fois, l'héroïne est afro-américaine et, l'action se situant dans La Nouvelle-Orléans des années 20, toute la partition du métrage abordera des genres musicaux jusqu'ici laissés de côté : jazz, blues, zydeco... De quoi presque en faire une comédie musicale aux sons de cuivres - dommage que les deux meilleurs numéros se situent en début de film, nous laissant un peu sur notre faim ensuite, mais rien que la toute première chanson, Almost There, à l'esthétique art-déco, vaut définitivement le coup d'oeil. Peu avare en rebondissements, le film offre également un moment de frayeur qui n'est pas sans rappeler celui causé par Jafar se transformant en cobra géant dans Aladdin, et recèle de quelques personnages et scènes dans le bayou qui eux nous renvoient au Livre de la jungle. Nous séduisant enfin avec son humour débordant (sans compter les petites références aux autres films Disney, Tex Avery ou encore à Tennessee Williams), La Princesse et la grenouille est un vrai retour gagnant pour Disney qui, souhaitons-le, devrait se remettre de plus belle à ce genre de production.

5/6

http://www.filmdeculte.com/cinema/actua ... 10027.html

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Janet

YEAH! J'avoue que la BA m'effraie un peu...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

J'avoue qu'elle est pas super excitante, mais franchement elle rend vraiment pas bien compte de l'esprit du film, c'est vraiment sympa et drôle et tout !

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Janet

C'est cool !

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On a frôlé la fissure anale...

En effet c'est très sympa... L'histoire et la mise en scène retrouvent enfin un peu d'ampleur dans une production Disney marquée quasi intégralement par la médiocrité et les ambitions de téléfilms depuis un peu plus de 10 ans. Les personnages sont moins fonctionnels [genre les sidekicks comiques sont pas que ça] et surtout la 2D ça permet quand même de s'offrir des fulgurances esthétiques plus dures à obtenir en 3D et ça fait bien plaisir.

5/6

Même avis que plus haut. C'est du très bon calibre et ça fait vraiment plaisir de retrouver la qualité Disney. On pense pas mal à Aladdin dans certaines séquences musicales, et les rythme Jazz de la Nouvelle Orléans apportent un vrai plus!!

Et pour rebondir sur ce que dit Janet plus haut, pour moi c'est une vraie comédie musicale comme l'étaient les vieux Disney, avec de la danse, du chant de la féérie comme il faut, le tout très bien dosé!

5/6

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ouais mine de rien ça change drôlement des chansons gnangnan, comme quoi c'était encore possible d'avoir une nouvelle approche à plein de niveaux, niveau dessin j'ai adoré donc le numéro Almost There, qui tue, et la gueule comique de Charlotte aussi, pas très disneyienne comme héroïne...

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Janet

Ha mais complètement. Je rêve de voir un DA exclusivement dans cette esthétique.

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Putain ça fait plaisir quand même.

Au risque de passer pour un vieux con, j'ai beau adorer les Pixar et tout ça, mais dans l'animation traditionnelle il y a quelque chose qui forcément te renvoie des années en arrière, éveillant la nostalgie des Disney passés, et si la formule est sensiblement la même, l'efficacité est toujours au rendez-vous.

Surtout qu'ici, ils ont mis les petits plats dans les grands, tu sens qu'ils jouent le tout pour le tout parce qu'ils savent que cette résurrection de la technique peut mourir aussitôt, et d'un point de vue formel, c'est la fiesta.
C'est bourré d'idées, ça virevolte dans tous les sens, les numéros musicaux sont vraiment entraînants.
Dommage cependant que les chansons, peu mémorables, ne soient pas à la hauteur.

Néanmoins, tout ce qui touche au vaudou et au personnage de Facilier le Shadowman, est excellent. Esthétiquement thématiquement, c'est ce qui compose pour moi l'intérêt du film, qui donne un univers assez riche, différent des précédents Disney.

Pour le reste, l'intrigue est classique mais j'aime bien qu'ils essaient d'atténuer le conte de fées en le transposant ainsi dans une réalité temporelle plus proche, en mettant un bémol aux "voeux que l'on souhaite en regardant une étoile", etc.
Attention, c'est en rien subversif, mais y a un léger côté "on vous prend pas trop pour des enfants non plus".

Les deux héros sont sympas et eux aussi on essaie de les rendre un poil différents des précédents princes et princesses, les persos secondaires cartonnent assez (le flashback de l'alligator tue), l'humour est plutôt pas mal...

Voilà voilà c'est pas la folaï mais c'est sûrement le meilleur Disney depuis un moment...

4,5/6

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Ca fait plaisir de revoir de la si 2D à niveau chez Disney ...
C'est vraiment magnifique, surtout lors des courses-poursuites endiablées au milieu du bayou ou dans les ruelles d'une très belle Nouvelle-Orléans, et dans les numéros musicaux, expressionnistes, tous en ombres et lumières. Voilà une inventivité formelle et surtout une vivacité qu'on ne retrouve plus aujourd'hui dans les films d'animation 3D, même lorsque l'imagerie est naïve ou enfantine. Avec ce film, les gosses du XXIe siècle auront la chance de découvrir des images qui sortent un peu de l'ordinaire : rêves, délires, hallucinations, etc. Premier bon point.

Le second bon point concerne tout simplement le scénario. Il faut bien sûr outrepasser les Disneyeries habituelles à base de morale et de princes charmants. Rêve américain, foi en l'égalité entre tous, éloge de la réussite due au travail, voilà tant de choses paraissant datées aujourd'hui mais qui finalement détonnent dans le paysage cinématographique actuel. Il y a quelque chose de rafraîchissant là dedans finalement, un doux manichéisme qui remet les idées en place et qui rassure, comme dans un bon western de John Ford ... ou dans un Disney de la grande époque bien sûr - je ne suis pas fan de Disney mais comme pour beaucoup de monde le côté nostalgique a marché à fond sur moi. Mais surtout, il y a ce sens du rythme admirable, ce qui n'est pas étonnant si on observe le parcours des deux réalisateurs. Les rebondissements, jamais forcés et toujours bien sentis s'enchaînent, les courses-poursuites sont entraînantes, et l'humour est vraiment efficace. C'est vraiment drôle, enfantin évidemment mais jamais facile, jamais dans le pipi-caca-prout à la Dreamworks, toujours digne. Les deux sidekicks, Louis, l'alligator trompettiste, et Raymond, la luciole Cajun, sont si bien croqués qu'on oublie vite leurs fortes ressemblances avec leurs illustres ancêtres, comme Baloo (auquel on pense forcément) et qu'on s'y attache rapidement. Je me suis surpris moi-même à sourire bêtement devant l'alligator entamer un solo de trompette pendant que Raymond chantait dans l'anglais si particulier de la Nouvelle-Orléans, avec cet accent bizarre et ces mots français (le doublage VO est un pur régal). Dialogues finement écrits par ailleurs.
Le film a beau s'adresser aux enfants, je n'ai jamais eu la sensation d'être pris pour un abruti. Il y a une vraie générosité qui parcourt tout le long du film, une vraie envie de faire quelque chose de beau, de grand, réunissant petits et grands de toutes cultures. C'est universel et on aurait tort de bouder notre plaisir ... Une très bonne surprise.
5/6

allez débat : Les relents racistes de Walt Disney, La dernière princesse de Disney a beau être noire, elle n'est pas exempte de l'idéologie historiquement raciste de Disney.

un beau ramassis de conneries. (cf en autres :l'allusion au roi lion d'une bétise confondante)
Ce fut un bon débat!

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3eme film au ciné avec mon fils : après volt et panda petit panda
un bon Disney à l'ancienne rafraichissant et et plutôt bien mené. Les persos sont attachants sans être de la classe d'un aladdin ou d'une yasmine mais la princesse a un certain peps.
A côté de ça les persos secondaires sont marrants sans être aussi parasites et chiants qu'ils pouvaient l'être dans les derniers disney. La copine charlotte a une certaine gouaille qui dépote bien et le croco et la luciole apportent la pointe de folie nécessaire.
Le film se permet même une certaine noirceur ce qui est plutôt inattendu.

un bon 4/6
le fiston a bien aimé mais bon c'est un film avec des princesses c'est quand même pour les filles...

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4/6

Grosse rigolade avec le


Sinon, comme d'hab avec la 2D, j'adorerais voir des scènes chantantes d'une telle virtuosité en prises de vues réelles, alors que dessinées elles me gonflent. C'était la plaie dans les Disney.

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Tennis de Table Bordeaux

Je découvre que le recyclage d'anciens persos Disney dans ce long métrage est une tradition (non gênante) chez Disney :
http://www.koreus.com/video/disney-ressemblance.html

A propos des chansons, quand on pense qu'à la grande époque, tous les pays avaient droit à des chansons de merde de ce genre, c'est presque étonnant que Disney aient régné si longtemps sur l'animation mondiale.

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Tennis de Table Bordeaux