Paris, hiver 1885. A l’hôpital de la Pitié Salpêtrière, le professeur Charcot étudie une maladie mystérieuse : l’hystérie. Augustine, 19 ans, devient son cobaye favori, la vedette de ses démonstrations d’hypnose. D’objet d’étude, elle deviendra peu à peu objet de désir.
Premier film assez creux d'une diplômée de la FEMIS qui souffre de venir après le résolument plus fort Vénus noire dans l'aspect bête de foire, Augustine compile les scènes d'épilepsie de Soko qui s'apparentent à ceux d'une jeune vierge découvrant la masturbation jusqu'à l'orgasme. Le décalage entre la performance (répétitive) de Soko et l'esthétique charbonneuse de la photo, ajouté à la sobriété démesurée du couple bourgeois Lindon/Mastroiani n'aboutit à pas grand chose, et les scènes d'interview face caméras de vraies épileptiques recrutées à la salpetrière agacent autant qu'avec l'utilisation du même procédé dans les amours imaginaires. Sans style réel, trop carré, et trop petit sujet pour captiver sur un long métrage.
2/6
