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MessagePosté: 04 Juin 2011, 15:15 
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Hollywood 1927. George Valentin est une vedette du cinéma muet à qui tout sourit. L'arrivée des films parlants va le faire sombrer dans l'oubli. Peppy Miller, jeune figurante, va elle, être propulsée au firmament des stars. Ce film raconte l'histoire de leurs destins croisés, ou comment la célébrité, l'orgueil et l'argent peuvent être autant d'obstacles à leur histoire d'amour.

Maestria technique bluffante dans sa photo, son interprétation malgré une intrigue parfois sur des rails. Il n'empêche que ce cri d'amour au glamour hollywoodien d'antan transcende largement le concept gadget avec une saveur, une classe, une drôlerie particulièrement éblouissantes.
5/6


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MessagePosté: 22 Sep 2011, 13:39 
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J'ai trouvé ça absolument génial. Je me demande comment on peut pinailler (comme sur l'intrigue, certes un peu sur des rails), tellement c'est enchanteur. J'adore sans réserve... C'est sublime.

Plus de mots plus tard, mais là c'est un 6/6 qui vient du cœur et qui sonne comme une évidence.

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MessagePosté: 13 Oct 2011, 13:50 
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Bon c'est très chouette. C'est du vrai feel good movie populaire dans le sens noble du terme. J'ai beaucoup de respect pour ce cinéma là. Quand en plus c'est un cinéma qui prend des risques (le muet) on ne peut qu'applaudir la démarche. Moi qui travaille dans la distrib quand je vois comme on essaye juste de faire des films/formules pour s'assurer du succés et qu'à côté de ça tu as un film singulier à la The Artist qui sort et qui va certainement bien marcher (je lui souhaite) ça redonne un peu confiance.

Alors effectivement l'intrigue est un peu sur les rails et il y a un vrai petit coup de mou au 2/3 mais dans l'ensemble ça se tient bien et tout est très sympa. Je trouve que toute la volonté du film s'incarne bien dans le personnage du petit chien qui aurait pu être lourd et insupportable et qui finalement est juste super mignon et touchant. C'est vraiment là la réussite du film. Dujardin est absolument parfait et si j'avais des doutes sur Béjo (pas le physique d'une actrice des années 30) elle s'en sort très bien. Et puis la fin est extra est met violemment la pêche et file la banane !

Petit regret :
J'aurais largement préféré que le film se termine sur le plan où Dujardin et Béjo regardent la caméra aprés leur show en étant éssouflé - où pour la première fois on les entend, ça m'a franchement ému et j'attendais le générique. Et finalement non, je trouve dommage d'avoir prolongé le truc, d'avoir fait parler les persos, je trouve que ça apporte rien du tout. Ca gâche un peu ce moment de suspension absolument parfait qu'il avait trouvé. Tant pis.


Et malgré tout je me pose la question de la valeur ajoutée ? Quel est l'intérêt de faire un film muet en 2011 si ce n'est pour le révolutionner et lui apporter une singularité toute spécifique à l'époque dans laquelle le film est fait ? Faire un film muet qui ressemble point par point à un vrai film muet n'a d'autre intérêt que celui, fétichiste, de la performance. Or je trouve qu'Hazanavicius ne dépasse jamais ce concept, qu'il ne parvient pas à lui insuffler ce petit truc qui le fasse sortir du pur mimétisme.
Il y a bien
la séquence du rêve mais qui justement s'annihile d'elle même car elle n'est qu'onirique. Je trouvais d'ailleurs passionnant cette soudaine contamination du son sur le muet, je pensais que le film allait vraiment aller dans cette direction et j'ai été déçu de voir que non.


Tout en ayant beaucoup aimé le film je ne peux m'empêcher de le trouver un peu vain et presque facile. Mais en terme de plaisir de spectateur je ne le boude pas, je me suis régalé.

5/6

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MessagePosté: 13 Oct 2011, 14:33 
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Art Core a écrit:
Petit regret :
J'aurais largement préféré que le film se termine sur le plan où Dujardin et Béjo regardent la caméra aprés leur show en étant éssouflé - où pour la première fois on les entend, ça m'a franchement ému et j'attendais le générique. Et finalement non, je trouve dommage d'avoir prolongé le truc, d'avoir fait parler les persos, je trouve que ça apporte rien du tout. Ca gâche un peu ce moment de suspension absolument parfait qu'il avait trouvé. Tant pis.

Teu teu elle est super, cette fin! Le dernier plan,
le dernier "mot"
... C'est juste parfait.

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MessagePosté: 13 Oct 2011, 14:44 
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Mouais c'est le truc le plus attendu du monde quand même. Tu peux même le deviner sans avoir vu le film.
C'est bien "action" le dernier mot ? J'ai comme un petit doute...

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MessagePosté: 13 Oct 2011, 15:39 
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Art Core a écrit:
Mouais c'est le truc le plus attendu du monde quand même. Tu peux même le deviner sans avoir vu le film.

...?? Si tu le dis..

Art Core a écrit:
C'est bien "action" le dernier mot ? J'ai comme un petit doute...

Yep.

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MessagePosté: 13 Oct 2011, 21:48 
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J'avais des méfiances quant au projet que la BA n'avait pas fait disparaître mais les échos dithyrambiques et le concept me donnaient quand même grave envie d'aimer le film...

...et c'est quand même une déception à l'arrivée.

Dans l'ensemble, je trouve le film réussi, surtout dans son exercice de style.
La reconstitution est d'une classe assez folle, jamais l'esthétique ne paraît chiquée, voire parodique (comme Grindhouse), jamais la démarche n'est poussive (pas de surjeu de la part des acteurs), et de ce point de vue-là, le film fonctionne comme le ferait un authentique muet. A ce niveau, le pari est remporté haut la main.

Malheureusement, je trouve que ça se limite un peu trop à ça.
J'ai eu peur au début, quand le numéro de Dujardin sur scène s'éternise, que l'entreprise dans l'ensemble se limite à être "un film à la manière de" fait aujourd'hui. Autrement dit, un essai limité à une seule idée, comme un skecth étiré sur 1h40.
Heureusement, ça s'envole enfin avec la percée du personnage de Bérénice Béjo dans le studio et surtout des premières vraies idées de mise en scène, comme cette prise répétée où la romance naît sous nos yeux, puis avec le jeu avec la veste sur le porte-manteau, sublime idée, tellement appropriée, et vraiment touchante.
Le tout culmine avec la seule scène du film qui semble s'extraire du postulat de départ, la seule qui en joue. Je parle évidemment de la séquence du cauchemar, qui est géniale.

Mais très vite, je ne retrouve plus rien de ces quelques fulgurances.
Le pitch consistant à faire un film muet sur la transition au parlant est un de ces pitches qui a l'air tout con, de par son évidence, mais qui s'avère génialement adéquat. Mais le traitement que le scénario met au service de cette histoire est bien trop conventionnel.
Le récit se déroule alors absolument sans surprise. C'est très bien raconté, là-dessus pas de souci, et il reste des moments un tant soit peu amusants (l'hallucination alcoolisée au bar) ou mignons (la nature de la pellicule conservée) mais je m'attendais à davantage d'implication or j'ai du mal à sympathiser avec ce personnage qui n'évolue pas (avant les 5 dernières minutes) et reste prostré dans sa fierté. Au vu de la bande-annonce, je m'attendais à bien plus d'émotion et j'ai rien eu.

La toute fin, tout aussi convenue, a au moins le mérite de laisser sur un sourire. Mais à quelques exceptions près, le film ne m'a pas arraché grand chose d'autre. C'est gentil et appliqué, mais ça pisse pas loin.
J'admire toutefois l'ambition d'Hazanavicius et son cinéma s'avère décidément intéressant dans cette manière de flirter avec les classiques et de les détourner, depuis La Classe Américaine jusqu'à The Artist en passant par les OSS, s'éloignant à chaque fois un peu plus du pastiche.

4/6

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MessagePosté: 13 Oct 2011, 21:54 
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Arnotte a écrit:
Je me demande comment on peut pinailler (comme sur l'intrigue, certes un peu sur des rails), tellement c'est enchanteur.

Ca s'appelle avoir un sens critique.

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MessagePosté: 14 Oct 2011, 07:05 
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Film Freak a écrit:
Arnotte a écrit:
Je me demande comment on peut pinailler (comme sur l'intrigue, certes un peu sur des rails), tellement c'est enchanteur.

Ca s'appelle avoir un sens critique.

Mais tu vois bien ce que je veux dire: il est de ces films où l'adhésion l'emporte sur tout le reste, des films que l'on aime sans réserve "malgré tout", pour lesquels la note maximale sort du coeur et nous paraît comme l'évidence même. Toi-même tu sais.

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MessagePosté: 14 Oct 2011, 09:15 
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Arnotte a écrit:
Film Freak a écrit:
Arnotte a écrit:
Je me demande comment on peut pinailler (comme sur l'intrigue, certes un peu sur des rails), tellement c'est enchanteur.

Ca s'appelle avoir un sens critique.

Mais tu vois bien ce que je veux dire: il est de ces films où l'adhésion l'emporte sur tout le reste, des films que l'on aime sans réserve "malgré tout", pour lesquels la note maximale sort du coeur et nous paraît comme l'évidence même. Toi-même tu sais.


Ça vaut pour quasiment tous les films qu'on aime ça ...


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MessagePosté: 14 Oct 2011, 09:20 
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Marlo a écrit:
Arnotte a écrit:
Mais tu vois bien ce que je veux dire: il est de ces films où l'adhésion l'emporte sur tout le reste, des films que l'on aime sans réserve "malgré tout", pour lesquels la note maximale sort du coeur et nous paraît comme l'évidence même. Toi-même tu sais.


Ça vaut pour quasiment tous les films qu'on aime ça ...

Non moi je parle uniquement des 6/6. Tous les films entre, disons, 4 et 6 sont des films que "j'aime".

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MessagePosté: 14 Oct 2011, 09:28 
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Arnotte a écrit:
Marlo a écrit:
Arnotte a écrit:
Mais tu vois bien ce que je veux dire: il est de ces films où l'adhésion l'emporte sur tout le reste, des films que l'on aime sans réserve "malgré tout", pour lesquels la note maximale sort du coeur et nous paraît comme l'évidence même. Toi-même tu sais.


Ça vaut pour quasiment tous les films qu'on aime ça ...

Non moi je parle uniquement des 6/6. Tous les films entre, disons, 4 et 6 sont des films que "j'aime".


Je fonctionne exactement comme Arnotte. Cette part qui l'emporte sur la raison fait toute la saveur d'un 6/6.


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MessagePosté: 14 Oct 2011, 09:28 
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Arnotte a écrit:
Marlo a écrit:
Arnotte a écrit:
Mais tu vois bien ce que je veux dire: il est de ces films où l'adhésion l'emporte sur tout le reste, des films que l'on aime sans réserve "malgré tout", pour lesquels la note maximale sort du coeur et nous paraît comme l'évidence même. Toi-même tu sais.


Ça vaut pour quasiment tous les films qu'on aime ça ...

Non moi je parle uniquement des 6/6. Tous les films entre, disons, 4 et 6 sont des films que "j'aime".


Non mais oui, bien sûr. Si on met 4/6 c'est sûr qu'on a été gêné par les défauts ...


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MessagePosté: 14 Oct 2011, 09:28 
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Ozymandias a écrit:
Arnotte a écrit:
Marlo a écrit:
Ça vaut pour quasiment tous les films qu'on aime ça ...

Non moi je parle uniquement des 6/6. Tous les films entre, disons, 4 et 6 sont des films que "j'aime".


Je fonctionne exactement comme Arnotte. Cette part qui l'emporte sur la raison fait toute la saveur d'un 6/6.


Encore une fois les cinéphiles qui réagissent autrement sont assez minoritaires ... J'en vois pas sur ce forum.


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MessagePosté: 14 Oct 2011, 09:31 
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Oberkampf Führer
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Marlo a écrit:
Encore une fois les cinéphiles qui réagissent autrement sont assez minoritaires ... J'en vois pas sur ce forum.


Nous on est des vrais.


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