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Mission : Impossible (Brian De Palma, 1996)
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Auteur:  Déjà-vu [ 30 Nov 2011, 11:52 ]
Sujet du message:  Re: Mission : Impossible (Brian De Palma, 1996)

C'est une lentille d'approche, ou "split-diopter lens" : http://en.wikipedia.org/wiki/Deep_focus ... us_diopter

Selon les cas, l'effet peut être truqué en post-prod' aussi.

Auteur:  Tetsuo [ 30 Nov 2011, 12:46 ]
Sujet du message:  Re: Mission : Impossible (Brian De Palma, 1996)

D'accord, ouais, je vois. Merci !

Auteur:  Z [ 30 Nov 2011, 12:54 ]
Sujet du message:  Re: Mission : Impossible (Brian De Palma, 1996)

J'adore ce trucage optique.

Auteur:  deudtens [ 30 Nov 2011, 13:48 ]
Sujet du message:  Re: Mission : Impossible (Brian De Palma, 1996)

C'est rigolo la recherche de cet effet alors que les cinéastes amateurs recherchent systématiquement l'inverse.

Auteur:  Delmore [ 30 Nov 2011, 15:19 ]
Sujet du message:  Re: Mission : Impossible (Brian De Palma, 1996)

Z a écrit:
Film Freak a écrit:
La scène la plus représentative à ce niveau est certainement celle, souvent évoquée, notamment ici, où Ethan, face à Jim, retrace les événements du début, amenant le film à illustrer en projections mentales ses pensées, voire même forçant le film à révéler ses scènes coupées, celles-là même qui figurent dans les ellipses (le contre-champs de la "mort" de Jim, Ethan qui regarde le couteau de Krieger, Sarah voyant Krieger, et surtout, le doute sur la complicité de Claire).
Ethan découvre la vérité et le film en apporte la preuve par l'image, issu de son esprit. En gros, Ethan gagne en se réappropriant la mise en scène du film, volant ce rôle à Jim Phelps, son mentor et père spirituel.


Scène de ouf.
Mon premier papier pour FdC, il me semble, cette scène. Un découpage plan par plan si je me souviens bien.

Beau message d'amour sinon.
Je l'aime tout autant que toi.

Niveau action et suspense il a un peu morflé après Jason Bourne, c'est sûr... mais les meilleures séquences du film sont intemporelles et me réjouiront jusqu'à la mort...

Quant à la séquence à Langley... c'est tellement poussif, tellement interdit d'étirer à ce point, de s'en remettre totalement à la mise en scène, obligeant le spectateur à soupeser chaque geste, chaque goutte de sueur, chaque son..... c'est phénoménal. Je me souviens que la salle retenait son souffle (c'était le Kinopanorama), de peur de tout faire foirer, comme si le film était interactif...


J'tais à la séance de 19h au Kinopanorama le jour de la sortie et j'avais exactement la même sensation. Jamais revu depuis, ce qui est quand même bête...

Auteur:  Z [ 30 Nov 2011, 15:22 ]
Sujet du message:  Re: Mission : Impossible (Brian De Palma, 1996)

Delmore a écrit:
J'tais à la séance de 19h au Kinopanorama le jour de la sortie et j'avais exactement la même sensation.


Héhé, alors peut-être que...

Auteur:  Z [ 30 Nov 2011, 23:38 ]
Sujet du message:  Re: Mission : Impossible (Brian De Palma, 1996)

Scène de Langley complètement gratuite et artificiellement compliquée d'ailleurs... puisque Ethan Hunt a tout le loisir d'assommer le type lorsqu'il est dans la pièce, suspendu au-dessus de lui (et donc plus de détecteurs de son, de mouvement ou de chaleur, puisque rien n'est activé en présence du type).

Puis y a des incohérences grossières, prétextes au suspense : la présence du rat que Réno bute (les conduits sont propres et la présence des rayons lasers implique une dératisation systématique par la CIA :P ), la goutte de sueur que Hunt rattrape instantanément dans la paume de sa main alors qu'il était une seconde avant en équilibre avec ses bras, le visage à moins de 5 centimètres du sol...

Mais bon... c'est tellement ludique, l'étirement du temps, les cadres invraisemblables, les notes d'Eflman, la retenue du souffle du spectateur... que c'est difficile de bouder son plaisir. Des trucs grossiers, y en a plein le film, sans parler du tunnel à la fin avec l'hélico. Comme l'exprimait Tarantino à la sortie de Kill Bill (où l'on rajoute, si on veut, des endroits spécifiques pour ranger son sabre dans les avions de ligne), on est vraiment dans le "special movie movie universe". Et c'est bonnard.

Auteur:  deudtens [ 01 Déc 2011, 00:06 ]
Sujet du message:  Re: Mission : Impossible (Brian De Palma, 1996)

vu a 14 ans. donc j'ai trouvé ça cool mais j'ai rien compris. a revoir. et comme j'etais con j'ai fait une fixette sur le tgv qui passait sous la manche. et sans catenaire.

Auteur:  Film Freak [ 01 Déc 2011, 00:42 ]
Sujet du message:  Re: Mission : Impossible (Brian De Palma, 1996)

Z a écrit:
Scène de Langley complètement gratuite et artificiellement compliquée d'ailleurs... puisque Ethan Hunt a tout le loisir d'assommer le type lorsqu'il est dans la pièce, suspendu au-dessus de lui (et donc plus de détecteurs de son, de mouvement ou de chaleur, puisque rien n'est activé en présence du type).

Bah à la base, la CIA grille qu'il y a eu piratage parce que le mec voit le couteau et décide alors de checker s'il y a eu des opérations cheloues sur le poste.
Le but de Hunt était pas de se faire griller. Il s'infiltrait, piratait et se cassait sans laisser de traces.

Citation:
Puis y a des incohérences grossières, prétextes au suspense : la présence du rat que Réno bute (les conduits sont propres et la présence des rayons lasers implique une dératisation systématique par la CIA :P ), la goutte de sueur que Hunt rattrape instantanément dans la paume de sa main alors qu'il était une seconde avant en équilibre avec ses bras, le visage à moins de 5 centimètres du sol...

Ca oui.

Auteur:  Z [ 01 Déc 2011, 01:03 ]
Sujet du message:  Re: Mission : Impossible (Brian De Palma, 1996)

Film Freak a écrit:
Bah à la base, la CIA grille qu'il y a eu piratage parce que le mec voit le couteau et décide alors de checker s'il y a eu des opérations cheloues sur le poste.
Le but de Hunt était pas de se faire griller. Il s'infiltrait, piratait et se cassait sans laisser de traces.


Mais non... C'est ce qu'il fait croire à son équipe, suspectant certains d'entre eux d'être mouillés (Claire notamment). Il n'a pas spécialement besoin de voler la liste NOC pour faire le deal avec Max (puisqu'il n'a à aucun moment l'intention de lui donner), par contre il a besoin que ça se sache pour que la taupe se révèle (à ce moment précis, deux suspects : Kittridge ou Claire). Donc il devrait s'en foutre de ne pas laisser de trace, or la scène de Langley est un pur concentré de suspense comme si c'était soudain essentiel... or avec le recul et toutes les informations du film, elle est complètement inutile, simple prétexte au suspense...

Juste après Langley, il repère la mention Draake Hotel sur la bible de Phelps (donc Job, c'est Phelps ou c'est Claire, déjà, mais plus Kittridge). Et hop scène suivante : appel à Kittridge pour être certain d'être localisé à Londres par la CIA, puis apparition de Phelps, et là il est sûr de lui (Phelps et Krieger mouillés). Il a encore un doute sur la complicité de Claire, mais il sait déjà qu'il ne peut plus faire confiance qu'à Luther.

C'est la force et la faiblesse du scénario de faire d'Ethan Hunt un mec hyper vif, presque omniscient. Une force parce que le film te prend de vitesse constamment, une faiblesse parce que ça rend la trame complètement opaque à la première vision. Mais avec tous les éléments connus, et dans la logique de pensée d'Ethan Hunt, ne pas laisser de trace est inutile, voire contre-productif pour ses intérêts.

D'ailleurs à Langley, il n'hésite pas à assommer le mec de la sécurité dans le cagibi juste avant (empêchant Krieger de le tuer, par contre, et s'apercevant à ce moment que Krieger est lié à la première opération).

Tosgra, je te dis. Mais bonnard.

Auteur:  Film Freak [ 01 Déc 2011, 01:06 ]
Sujet du message:  Re: Mission : Impossible (Brian De Palma, 1996)

Z a écrit:
D'ailleurs à Langley, il n'hésite pas à assommer le mec de la sécurité dans le cagibi juste avant (empêchant Krieger de le tuer, par contre, et s'apercevant à ce moment que Krieger est lié à la première opération).

Ce qui implique qu'il est obligé de voler la NOC List pour que Krieger - qui l'observe via un moniteur renvoyant l'image de la caméra dans les lunettes d'Ethan - le sache (et le dise à Job/Phelps). Ha!

Auteur:  Z [ 01 Déc 2011, 01:11 ]
Sujet du message:  Re: Mission : Impossible (Brian De Palma, 1996)

Film Freak a écrit:
Ce qui implique qu'il est obligé de voler la NOC List pour que Krieger - qui l'observe via un moniteur renvoyant l'image de la caméra dans les lunettes d'Ethan - le sache (et le dise à Job/Phelps). Ha!


La voler oui, du coup. T'as raison. Mais discrètement, pas la peine. :wink:

D'ailleurs l'ellipse au sortir de la mission est violente (fumigènes, évacuation) deux plans de deux secondes avant de les retrouver tous dans le camion de pompiers.
Un peu facile, puisque juste avant qu'ils se cassent, le type voit qu'on a downloadé le fichier sur son ordi, il alerte ses supérieurs, et Kittridge est informé.
Normalement, le building était bouclé direct et c'était la merde... mais Koepp se fait même pas chier...

Auteur:  Z [ 01 Déc 2011, 01:14 ]
Sujet du message:  Re: Mission : Impossible (Brian De Palma, 1996)

J'ajoute que si dès Langley, il suspecte Claire, Krieger et Kittridge d'être Job, il a tout intérêt à ce que les trois sachent qu'il a volé la liste, puisque son but ultime est de rencontrer Job...
Claire et Krieger sont dans son équipe, il lui faut donc mettre Kittridge au courant.
CQFD

Auteur:  Film Freak [ 01 Déc 2011, 01:14 ]
Sujet du message:  Re: Mission : Impossible (Brian De Palma, 1996)

Z a écrit:
avant de les retrouver tous dans le camion de pompiers.

Avec ce plan super long où Krieger conduit en souriant, Luther fait rien, Claire regarde Ethan qui regarde dans le vide.

AMBIANCE.

Alors que dans le 3, après la scène du Vatican, c'est excursion en hors-bord tout sourire.

Auteur:  Film Freak [ 01 Déc 2011, 01:15 ]
Sujet du message:  Re: Mission : Impossible (Brian De Palma, 1996)

Z a écrit:
J'ajoute que si dès Langley, il suspecte Claire, Krieger et Kittridge d'être Job, il a tout intérêt à ce que les trois sachent qu'il a volé la liste, puisque son but ultime est de rencontrer Job...
Claire et Krieger sont dans son équipe, il lui faut donc mettre Kittridge au courant.
CQFD

Oui mais s'il se fait pécho par un lockdown du bâtiment, tout son plan tombe à l'eau.

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