Forum de FilmDeCulte

Un couple, Roméo et Juliette. Un enfant, Adam. Un combat, la maladie. Et surtout, une grande histoire d'amour, la leur...

Je suis bien moins à fond que d'autres car quand on sait que ça retrace le combat contre la maladie d'un enfant dans une forme de comédie optimiste, on sait un peu tout, et qu'il reste quelques scories que je qualifierai de tics d'interprétation nouvelle vague, et que la voix off envahissante n'est pas du meilleur effet. Tout de même, par rapport à la reine des pommes, on ne s'attendait tout de même pas à ce film sur-intime généreux, au coeur ouvert et à vif, qui retrace aussi de manière troublante la vraie vie d'un couple. C'est presque encore plus touchant que la fin de les recroiser à la sortie du film sur une table de pique-nique près de la cinémathèque.
4/6

Il y a dans «La Guerre déclarée» peut-être la plus belle scène de ce début de festival. Après un examen à Marseille, Juliette (Valérie Donzelli) apprend que son enfant, Adam, dix-huit mois, est atteint d’une tumeur au cerveau. Elle doit appeler ses proches restés à Paris, son fiancé Roméo – Jérémie Elkaïm, que l’on retrouvera au générique de «Polisse» -, la mère de ce dernier et ses parents. Jamais l’orage de l’été de Vivaldi n’avait été à ce point prêt à éclater sur les simples mortels bientôt frappés par la foudre du destin. N’importe quel réalisateur aurait profité de ce coup de force – la séquence est bouleversante – pour appuyer sur la tête du spectateur. Pas Valérie Donzelli, qui enchaîne immédiatement ce pic émotionnel par une scène chantée aussi impromptue que jubilatoire. Et les larmes de céder la place aux sourires. La vie continue et la guerre ne fait que commencer, avec ces phases de conquête et ses retraites. Le cinéma peut donc être le plus puissant des exorcistes. Si le couple n’a pas survécu à cette terrible épreuve – le film est par ailleurs dédié à Gabriel, huit ans, que l’on voit bien vivant au début et à la fin du métrage -, il restera pour l’éternité et un jour ce témoignage bouleversant et pourtant si pudique, de deux jeunes adultes confrontés à la peur de perdre leur enfant.

5-6/6

J'avais lu le scénario, d'emblée étonnée par la fraîcheur de ton un peu casse-gueule... Il fallait juger sur pièce: ça fonctionne vachement bien. Non seulement l'angle d'attaque "positif" (c'est l'histoire d'un couple qui se bat - contre la maladie de leur enfant - et non pas l'histoire de la maladie de ce dernier) est super stimulant, mais le film séduit surtout par son incroyable liberté de ton, au risque parfois de sonner faux (unanimité impossible...) - qu'importe, l'émotion l'emporte à tous les coups. J'ai vu ça comme une bouffée de fraîcheur dans le cinéma français d'aujourd'hui, un truc pop peut-être imparfait mais original, d'une sincérité désarmante, hyper touchant et terriblement attachant. Et la BO détonne. Non vraiment, c'est bien cool.

4,5/6 tendance 5/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Terrible scène...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Ouais enfin y a des passages genre je cours en zigzag dans l'hôpital en me cognant contre les murs qui fleurent bon le Ludivine Sagnier dans Crime d'amour, du coup ça m'apparaît -évidemment le terme est inapproprié- factice, du moins trop grandiloquent. J'ai surtout un gros faible pour la soirée free hugs, scèneque je trouve plus touchante.

Ah mais j'ai même l'impression qu'il y en a plusieurs, des moments un peu borderline, comme ça, "casse-gueule", mais à chaque fois un truc vient rattraper le bazar.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Borderline et (donc) bouleversant.

6/6

ViggySimmons Jericho Jericho
Mais bizarrement, je ne suis pas emballé à 100% par le Donzelli. @toujoursraison va me defollower.

(20 minutes plus tard)

ViggySimmons Jericho Jericho
Je commence à être obsédé par le Donzelli...

Prout Man sur Facebook

"ne sait pas trop quoi penser du Donzelli. Assurément très touchant, oui, mais..."

"Ce qui me gênait un peu, c'était peut-être cette intimité dévoilée de manière trop directe, comme si ce témoignage forcément sincère avait quelque chose d'inattaquable. Je ne sais pas où est le recul dans tout ça."

Deux heures (et un Punica) plus tard:

"Okay, je crois que j'adore ce film. Bravo Valérie, t'as gagné ! "

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Tu repars avec la peluche géante de Tigrou pour ton prochain gamin cancéreux!

Pour cette occasion, chez Disney, celle-ci s'y prêterait encore mieux...

So Jericho.

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Ah ah Filmdeculte n'a pas aimé. Enfin une parole dissidente.

Toi aussi, je te vire de Facebook?

HANLALA LA MENACE

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