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MessagePosté: 16 Mar 2023, 15:17 
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#lesfilmsde12h30alugcissy

On parle souvent de scénarios formatés pour les commissions d'aide et bien Sage-Homme en est l'exemple parfait. Tout y est pour plaire à tout le monde sans froisser personne. Découverte d'un univers méconnu mais que tout le monde ou presque a déjà approché par un personnage en mode fish out of the water (ici un homme dans un monde de femmes), un ancrage banlieue/minorité, léger et pas abrasif et plein de petites conneries de scénario disséminés de manière régulière pour être sûr que l'on ne s'emmerde pas. Vraiment un cas d'école du film gentil fait pour rentrer dans une jolie petite case de prime time tout en prétendant ouvrir un débat sur un sujet sociétal (la place de l'homme dans la salle d'accouchement - le mémoire de fin d'étude du personnage mais également la problématique du film).

Le problème est vite évident. Par une accumulation de fiction invraisemblable (un mensonge initial qui crée une espèce de suspens, un trauma familial non réglé, une romance, un personnage secondaire qui tombe malade, des complications en salle de naissance etc...) le film s'éloigne peu à peu d'une quelconque réalité concrète de son environnement professionnel. Plus on avance, plus le film devient romanesque en rajoutant des couches de micro-intrigues ou évènements qui sans cesse le renvoie à sa fabrication, son écriture, son incapacité à penser ailleurs que par son scénario qui pour faire bon élève est surécrit jusqu'à la nausée (et je ne parle pas des dialogues bien trop littéraux). Pour peu que l'on accepte la règle du jeu on passera un moment pas trop mal, c'est bien rythmé, le film est plutôt joli dans une mise en scène sans personnalité mais qui sait éviter la laideur et la platitude, les comédiens sont plutôt bien dont le jeune Melvin Boomer et la belle découverte de Tracy Gotoas dans le rôle de sa copine (j'espère la revoir). Karin Viard joue un peu comme toujours, une revêche au grand cœur (et accessoirement un peu nymphomane caricaturale - la seule scène du film qui m'a surprise c'est lorsqu'elle apprend à son jeune stagiaire comment doigter sa copine pour trouver le point G). Quelques seconds rôles sympas comme Steve Tientcheu, Nadia Roz ou encore Théodort qui est un youtubeur assez populaire et qui s'en tire bien.

Mais clairement si on cherche un cinéma qui interroge et qui ne cherche pas à plaire à tout prix on risquera de trouver ça totalement sans intérêt, voire même désagréable dans ses péripéties forcées qui n'ont rien à voir avec une quelconque expérience de la réalité (ici le personnage sera convaincu de rester dans son école de sage-femme par l'accouchement en urgence de sa tante dans le salon, comme par hasard).

Pas détestable ou quoi, même assez fascinant à regarder quand on s'intéresse un peu à la production et à l'écriture tellement il est marrant de prévoir un peu chaque étape du film. Je commençais à me dire, tiens c'est bizarre il y a pas eu la scène de tension avec un accouchement qui se passe mal et bingo la scène d'après on y a droit (avec là encore un mini climax totalement hors-sol et ridicule où le stagiaire est envoyé un scooter chercher des poches de sang en urgence pour sauver une patiente...). La fin est à l'image de tout le reste, les multiples sous intrigues sont fermées en une ligne de dialogue et tout se conclut en mode feel good scène de fête et libération de Karin Viard sur un voilier.

2/6

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MessagePosté: 16 Mar 2023, 15:52 
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à noter que la réalisatrice avait déjà réalisé deux films, à la suite, en 2007 et 2010. donc trou de 13 ans pour réaliser son troisième...
ça explique peut-être l'aspect "fabriqué en laboratoire pour plaire à tous les décideurs potentiels" dont tu parles.


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MessagePosté: 16 Mar 2023, 16:01 
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Elle a scénarisé le dernier Eric Barbier sorti le mois dernier.

En tout cas, le genre du film description d'une profession, aux allures de long clip promotionnel, semble en plein boom. J'ai beau me creuser la tête, je trouve peu d'équivalents, à part dans le genre du film de profs. Tant mieux si le film déclenche des vocations autant que..., disons, Top Gun mais j'ai dû mal à croire qu'il puisse se trouver un public pour aller voir ça en salles. A la télé oui, mais pas en salles. Art Core décrit un film qui suit une formule bien balisée, le genre de film qui à terme pourra être écrit par une AI sans qu'on voit la différence (j'ai appris l'existence de logiciels qui aident à la rédaction de scénario, je me demande à quel point ils sont utilisés de nos jours d'ailleurs).
La critique du Monde donne elle même l'impression d'avoir été rédigée par une AI. Je ne peux pas résister à la tentation de la citer.

Citation:
Le garçon au départ taiseux, malheureux d’avoir raté médecine, pas motivé pour un sou, va connaître une révélation grâce à la transmission professionnelle dont il bénéficie – ce qui n’est pas le cas de certains de ses camarades, cantonnés à des tâches subalternes. La réalisatrice envoie aussi un message humaniste, et féministe à l’attention des garçons : on peut être beau gosse et sage-femme. Sous nos yeux, un étudiant construit son identité d’homme.


Clarisse Fabre
La réussite de cette comédie féministe repose sur le tandem d’acteurs composé par Karin Viard et Melvin Boomer.

L’AVIS DU « MONDE » - À VOIR

Déjà, il y a cette grande affiche avec un soignant en blouse rose, qui accroche l’œil et interroge. De quoi s’agit-il ? Le titre du film donne la réponse, en forme de jeu de mots : Sage-Homme, un terme qui n’existe pas en réalité. Car on dit « le sage-femme » quand le métier est exercé par une personne de sexe masculin, le mot « femme » désignant celle qui accouche, et « sage » la personne qui l’accompagne. Réalisée par Jennifer Devoldère, née en 1974, également scénariste (elle a coécrit le film d’Eric Barbier, Zodi et Téhu, frères du désert, sorti le 8 février), cette comédie suit le parcours d’un étudiant découvrant l’univers d’une maternité : Léopold (Melvin Boomer), ayant échoué pour la deuxième fois au concours d’entrée en médecine, s’inscrit par dépit dans le cursus de sage-femme. Mais il ne le dit pas à son père (Steve Tientcheu), qu’il perçoit comme un macho, et aussi sans doute par souci de ne pas décevoir cet homme veuf, agent de sécurité, qui élève seul ses quatre garçons. Cette fois-ci, pas de mère célibataire partant faire les ménages à 4 heures du matin : visiblement, la réalisatrice aime inverser les rôles, même si on peut regretter que le personnage du père soit un peu un cliché – il passe ses soirées à regarder du foot avec ses copains, etc.

Voici donc Léopold débarquant la boule au ventre à l’école de sage-femme, seul garçon au milieu des jeunes filles, rechignant à enfiler sa blouse couleur layette. Il lui faudra un peu de temps pour apprécier ce métier, et la mue se fera grâce à l’apprentissage qu’il effectue au côté d’une sage-femme de caractère et expérimentée : Nathalie (Karin Viard) ne ménage pas son nouvel étudiant, mais au moins lui donne-t-elle sa chance, en lui confiant des responsabilités. Léopold découvre, contre toute attente, quelques instants d’émerveillement – la naissance d’un enfant, les premiers soins – après des heures stressantes de travail. Son mentor va aussi lui enseigner deux ou trois choses sur le plaisir féminin, lors d’une scène assez cocasse.

Voilà pour le scénario, pimenté d’une rencontre avec une étudiante. Sage-Homme n’est certes pas le premier film à traiter, sous la forme du drame ou de la comédie, des coulisses d’une maternité. C’est même une tendance, ces dernières années, de faire appel à des comédiens stars pour sortir de l’ombre ces métiers difficiles et sous-valorisés, qui par ailleurs côtoient la mort (du nouveau-né ou de la mère) : on peut citer Voir le jour (2020), de Marion Laine, avec Sandrine Bonnaire, ou encore, dans le genre burlesque, Enorme (2020), de Sophie Letourneur, avec Marina Foïs et Jonathan Cohen, un film par ailleurs très documenté, nourri de témoignages de professionnels et de futurs parents.

Message humaniste

Sage-Homme ne déroge pas au genre, traitant l’air de rien des sujets de société, comme la place du père (qu’il en fasse trop ou pas assez), l’engagement de la responsabilité des équipes lorsqu’un accouchement se passe mal, souvent par manque de moyens. Cette fiction a aussi une part documentaire, nomme les choses et les montre dans leur crudité : voici une tête de bébé qui sort d’un vagin, un placenta qui ressemble à un énorme steak saignant, etc. En revanche, la réalisatrice module les émotions, équilibrant les ressorts comique et tragique du récit, sans chercher forcément à tirer des larmes dans les moments difficiles.

Saluons le jeune acteur qui joue Léopold, Melvin Boomer, révélé dans la série de Katell Quillévéré et Hélier Cisterne, Le Monde de demain (2022), sur la formation du groupe NTM, où il interprétait le rôle de JoeyStarr. Passer du rap à la table à langer, ce n’était pas gagné. Melvin Boomer incarne avec grâce une masculinité douce, laquelle ne tombe pas du ciel, mais se construit peu à peu et advient par la découverte du métier – sans doute est-ce la dimension politique la plus importante du film. De manière inattendue, cette comédie traite du climat social, de l’importance des rapports humains.

Le garçon au départ taiseux, malheureux d’avoir raté médecine, pas motivé pour un sou, va connaître une révélation grâce à la transmission professionnelle dont il bénéficie – ce qui n’est pas le cas de certains de ses camarades, cantonnés à des tâches subalternes. La réalisatrice envoie aussi un message humaniste, et féministe à l’attention des garçons : on peut être beau gosse et sage-femme. Sous nos yeux, un étudiant construit son identité d’homme.


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MessagePosté: 16 Mar 2023, 16:10 
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Le point G, ça n'a pas été debunked par les féministes justement ?

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MessagePosté: 16 Mar 2023, 16:16 
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Oui je me suis posé la même question, j'ai trouvé ça bizarre qu'elle insiste là-dessus.

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MessagePosté: 16 Mar 2023, 17:41 
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Respect d'avoir pris le temps d'une telle exégèse.

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MessagePosté: 25 Juil 2023, 08:05 
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Sans être aussi sévère qu'Art Core car j'ai regardé le film sans déplaisir ( essentiellement grâce à son casting) je dirais qu'il tape juste dans sa critique. C'est incroyable comme le film est balisé et ressemble à ce qu'on s'attend en le lançant. Tous les figures imposées sont là avec parfois des discours sentencieux face caméra sur l'importance du métier de sage femme. Je ne suis pas sûr non plus que la description des études soit juste. On n'est pas au niveau d'un Hippocrate ou médecin de campagne. Comme souvent dans les films "médicaux", c'est la tentative de faire des péripéties annexes qui virent dans le n'importe quoi.
Citation:
avec là encore un mini climax totalement hors-sol et ridicule où le stagiaire est envoyé un scooter chercher des poches de sang en urgence pour sauver une patiente...)


J'ai écarquillé les yeux devant cette scène ( ou on rajoute en plus le cortège des flics après un contrôle de vitesse). Déjà dans un film comique, elle serait nulle mais dans là elle est filmée en mode sérieux et cela fait mal dans un long métrage cherchant un réalisme médical.

3/6


Dernière édition par Mr Degryse le 25 Juil 2023, 14:55, édité 2 fois.

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MessagePosté: 25 Juil 2023, 08:40 
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Art Core a écrit:
Pour peu que l'on accepte la règle du jeu on passera un moment pas trop mal, c'est bien rythmé


Art Core a tout dit, et c'est un peu ce qui m'est arrivé. Film vu chez moi un dimanche soir, avant d'affronter la nouvelle semaine de boulot, et ça passe très bien dans cette optique. On ne s'ennuie pas, c'est parfois drôle, Viard y est bien dans un rôle 1000 fois vu, bref ça fait le job.
(Et le film n'est pas tant sur des rails que ça, la preuve on aurait pu avoir une scène où il fait jouir bien lourdement sa copine, et raconte ça à Viard en la remerciant de ses conseils.)

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MessagePosté: 25 Juil 2023, 08:44 
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Citation:
on aurait pu avoir une scène où il fait jouir bien lourdement sa copine


On l'a. Même si il ne remercie pas Viard en face , il la remercie durant l'acte avec une autre. C'est quasi pire !

Citation:
vu chez moi un dimanche soir, avant d'affronter la nouvelle semaine de boulot, et ça passe très bien dans cette optique.


Vu aussi dans ce contexte et c'est pourquoi je aussi moins sévère qu'Art Core malgré les défauts évidents.


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MessagePosté: 25 Juil 2023, 09:03 
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Mr Degryse a écrit:
Citation:
on aurait pu avoir une scène où il fait jouir bien lourdement sa copine


On l'a. Même si il ne remercie pas Viard en face , il la remercie durant l'acte avec une autre. C'est quasi pire !
.


Justement je n'ai pas trouvé ça amené trop lourdement. Ils baisent, on voit que ça lui plait, mais y a pas de "oooh mais où as-tu appris tout ça ?!!"

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MessagePosté: 25 Juil 2023, 09:20 
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Citation:
Justement je n'ai pas trouvé ça amené trop lourdement. Ils baisent, on voit que ça lui plait, mais y a pas de "oooh mais où as-tu appris tout ça ?!!"


C'est attendu.

J'étais plus agréablement surpris par la scène de la panne sexuelle due au stress du boulot qui vient justement peu de temps après cette démonstration du point G car on se dit c'est bon il va l'envoyer comme prévu au nirvana et non.......

Ils auraient pu s'arrêter sur cette scène plutôt que celle téléphonée de l'orgasme grâce au cours de sa chef. Et on aurait pu aussi éviter " le merci Nathalie" mis là au cas ou on serait trop con pour se rappeler d'une scène 15 minutes plus tôt.


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MessagePosté: 25 Juil 2023, 09:42 
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Mais en fait je me rends compte que j'ai loupé le "merci Nathalie", je n'en ai aucun souvenir. Effectivement ça c'est assez lourd (bien plus que ce que j'avais en tête du coup).

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