A cause de certains distributeurs français on avait fini par se résoudre à résumer le cinéma israëlien à des films de checkpoints ou des films de Ronit Elkabetz, ce huit clos d'une claustrophobique heure trente dans un char de guerre en pleine guerre contre le Liban prouve qu'en grattant il existe des cinéastes aux partis pris puissants, filmant la détresse et la résignation de soldats prisonniers de leur pisse et de leur sueur dans une carcasse métallique aux mouvements robotiques et inhumains dont le seul point d'attache à la réalité passe par l'horreur retransmise dans leur viseur. Grande découverte.
5/6
Présence assurée au palmarès avec du lourd