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"Niveau patron" en VF

Roy Pulver a un vrai problème : chaque matin, il est attaqué par une horde d’assassins venus le liquider. Mais qu’il soit abattu, poignardé ou éparpillé en mille morceaux, sa journée recommence, encore et encore.

Parmi la cohue de films de boucles temporelles de ces derniers mois, BOSS LEVEL ne partait pas gagnant avec sa revisite du GROUNDHOG DAY en mode film d'action à la EDGE OF TOMORROW. Pourtant, je me suis surpris à trouver ça particulièrement entraînant. C'est facile (la voix-off qui commente tout) mais diablement fun et efficace. Le scénario est riche en rebondissements et on se fait pas chier et Frank Grillo tient bien sa barque en tant que premier rôle (même si on ne croit absolument jamais à son couple avec... Naomi Watts).

Bon par contre, il faut pas y aller en espérant le moindre commentaire métaphysique pertinent sur la boucle et ce qu'elle représente, ou bien une gestion du point de vue maligne ou originale. Cependant, le film tente quand même le coup de l'émotion sur la fin et y réussit un tantinet, osant même une fin ouverte, certes plus frustrante que trippante, mais bon, c'est bien d'avoir tenté.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

ça se suit en effet sans déplaisir même si j'ai décroché un peu avant la fin où le film, au même moment où il vise l'émotion, semble s'être vidé de tout enjeu. Difficile de vivre la fin comme ouverte ou frustrante, l'intention est là mais on s'est désintéressé. Le film m'a fait penser encore une fois au Serenity de Steven Knight dont il partage un peu la mélancolie et qui joue sur l'intrication entre l'univers des jeux vidéos et la réalité, mis en scène par Guy Ritchie. Un peu trop de voix-off, un peu trop redondant évidemment.

Le film ne réinvente pas le genre du time loop mais a le mérite de ne pas perdre son temps à en réexpliquer les codes et s'amuse avec, comme un Edge of Tomorrow gore et décomplexé. Malgré la distanciation, le film parvient à se faire touchant mais aurait pu aller plus loin.

En fait, le souci, c'est qu'il passe quand même un poil trop de temps à exposer une intrigue assez basique pour justifier son concept et que les allers-retours temporels et la structure en enfilades de saynètes marrantes répétées cachent un scénario plus faible dans le développement
Donc y a problème dans le crescendo et l'inconséquence mais ça reste fun, relativement inventif, très bien fichu formellement à quelques SFX cheap près et avec une vraie séquence émouvante.

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UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!

La bonne surprise. Le film est totalement ringard avec sa BO rock FM,ses phases de sabre, ses titrages jeu vidéo 8 bit et son héros au look de motard bidon (sans parler des FX), on dirait un film de 2001 mais passé ça, c'est une excellent petite série B concept qui se tient miraculeusement dans une efficacité constante. J'aime bien le personnage principal parce que c'est un héros faillible, qu'il se fait buter à chaque fois et qu'il doit apprendre comment avancer pas à pas, ce qui donne ses meilleurs moments au film. La voix off est un peu abusée en mode je raconte toute le film de A à Z ça ira plus vite mais en même temps ça vise à l'efficacité donc ça passe. La fin ouverte est un peu casse-couille mais ça a pas gâché le plaisir pris juste avant.

3-4/6

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CroqAnimement votre