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The Curious Case of Benjamin Button (David Fincher, 2008)
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Auteur:  Le Cow-boy [ 18 Fév 2009, 14:49 ]
Sujet du message: 

Twilight a écrit:
Tout est montré, mais surtout tout est dit, et appuyé : cf la scène devant le miroir, où ils se font la « On a le même age, on se retrouve au milieu ». On l’avait remarqué, c’est redondant de le leur faire dire

Je suis d'accord. le pire pour moi, c'est -alors qu'on insiste bien sur chaque parcelle de kilomètres parcourue par le héros- l'intuile voix-off sur un dallas de New-York avec juste "Je n'étais jamais allé à New-York".
SANS BLAGUE.
Y'a des fois je me suis vraiment vu dans une salle pour public américain-type, genre "on me décrit TOUT au cas où..."
A noter que c'est une tendance générale dans le cinéma US en ce moment je trouve, tout y est souligné au stabylo, ça me gave.

Auteur:  Mygale [ 18 Fév 2009, 21:18 ]
Sujet du message: 

Je suis allée voir ce film, car j'aime bien le réalisateur. J'avais apprécié Alien 3, panic room, seven et Zodiac (quoique la fin m'ait donné un goût d'inachevement :? ).

Je ne sais pas pourquoi, mais si je devais faire un rapprochement, je le comparerais avec effectivement Forrest Gump, mais aussi L'homme sans âge de Francis Ford Coppola et de The Fountain de Darren Aronofsky (qui est aussi un réalisateur que j'apprécie). Bon, c'est un rapprochement instinctif :P !!

Bref, j'ai beaucoup apprécié ce film. J'aime beaucoup les scènes à fortes charges émotionnelles entrecoupées avec celles dignes de Jean-Pierre Jeunet (rapprochement avec le court métrage Foutaises). Cette alternance permet de rester assis durant ces heures.

Je ne suis pas très expert en matière de film. Aussi, j'ai vraiment crû que le maquillage avait été capable ce vieillissement et rajeunissement. Quand j'ai appris qu'il y avait eu des retouches numériques, j'ai été épatée. Oui, oui :) !!

Les personnages sont biens travaillés. Des personnages vivant une situation assez surnaturelle et essayant de faire de leur mieux pour gérer cela. Le fait que Benjamin n'est pas de boulot bien déterminé est "normal". Au vue de sa situation, seul un métier "sur la route" peut lui convenir. Il ne peut rester très longtemps au même endroit. Il reste en définitif un être solitaire avec pour seul espoir se faire aimer de Cate Blanchett.

5/6

Auteur:  Film Freak [ 19 Fév 2009, 00:17 ]
Sujet du message: 

Deuxième vision enfin, ce soir, et en numérique please.

J'avais déjà adoré et je me demandais ce que donnerait cette vision.
Et ben, c'était encore plus fort. Déjà ça passait comme une lettre à la Poste la première fois, là ça passe comme ma bite dans ton cul.
Je me suis surtout retrouvé encore plus ému cette fois-ci, les larmes aux yeux à plusieurs reprises et la fin, je craque.

Les SFX ne cesseront jamais de me souffler...

6/6 c'est bon là.

Auteur:  Le Cow-boy [ 19 Fév 2009, 08:45 ]
Sujet du message: 

Film Freak a écrit:
là ça passe comme ma bite dans ton cul.

C'est marrant c'est presque comme ça que je l'ai senti :D
*ouuuuuuuuuh*

Auteur:  Film Freak [ 19 Fév 2009, 09:05 ]
Sujet du message: 

Le Cow-boy a écrit:
Film Freak a écrit:
là ça passe comme ma bite dans ton cul.

C'est marrant c'est presque comme ça que je l'ai senti :D
*ouuuuuuuuuh*


Bah ouais, Benjamin Button, ça encule.

Auteur:  thepassionoflovers [ 19 Fév 2009, 09:29 ]
Sujet du message: 

Film Freak a écrit:
Le Cow-boy a écrit:
Film Freak a écrit:
là ça passe comme ma bite dans ton cul.

C'est marrant c'est presque comme ça que je l'ai senti :D
*ouuuuuuuuuh*


Bah ouais, Benjamin Button, ça encule.


Ah voilà la tagline qu'ils devraient mettre sur l'affiche!
(avec ça on sait à quoi s'en tenir!)

Auteur:  deudtens [ 21 Fév 2009, 10:08 ]
Sujet du message: 

Wééééé voila jlai vu.

Bon, je mets en spoilers mais c'est ptet plus la peine.

Bon, quand on a peur de la mort et qu'on essaie d'y penser le moins possible, se retrouver devant ce film ça te coupe un peu en deux. La mort est PARTOUT, dès la naissance du gars et l'accompagne jusqu'à la fin. Et quand on quitte le récit pour revenir à l'hôpital, c'est carrément la fin du monde. Bon, tout ça pour dire que côté émotion j'ai été servi.

J'ai été surpris par un élément scénaristique auquel je ne m'attendais pas : presque personne ne sait pour son handicap. Tout le monde s'en branle car il ne reste jamais assez longtemps pour qu'on voit qu'il rajeunit. Il ne s'attache pas, le regard que les autres posent sur lui le force à recommencer sa vie régulièrement. Son existence est une suite de vignettes, et c'est surement pour ça qu'il semble désincarné : constamment plongé dans de nouveaux mondes, avec de nouvelles personnes, quand en plus on commence sa vie dans une maison de retraite ya de quoi être effacé.

Moi qui suis vraiment pas fan de Cate (faudrait me payer très cher pour la baiser, je comprends pas comment on peut la trouver autant classe), j'ai là aussi été surpris. Ptet parce qu'elle est "photoshopée" à mort...

J'ai été limite soufflé par la scène de l'accident à Paris. Ce rythme, ce montage de folie, limpide et dynamique, PFIUUUUUU.

La scène de guerre maritime putain. Ça encule. Les débris et cadavres, l'apparition du monstre qui a causé tout ça, la préparation du combat de chaque côté, le tout dans un silence macabre, c'est énorme.

Le film est drôle. Humour mignon, qui te refout le sourire comme une petite tape sur l'épaule après qu'on t'ai montré 300 chatons morts.

La fin putain. Toute cette galerie de personnages, qui finit avec ce plan énigmatique. L'horloge qui continue à tourner. Mon cerveau de piaf m'empêche de pleinement comprendre ce plan, mais ça a l'air bien putain.

Je surkiffe la scène du lever de soleil avec papa. Le placement des deux personnages notamment. Et puis les acteurs, l'image, la zikmu, tout en fait.

Brad qui arrive en moto, la classe.

Le moment où Brad abandonne sa femme et sa fille, qu'il va en Inde etc. on dirait vraiment de la pellicule. C'est toujours de la HD ? C'est impressionant.

Côté FX, j'ai vu QUE DALLE sur Button, pour moi c'est du 100%.

Bon ben je suis à 5,5/6. Ptet 6 avec le temps, mais 2-3 détails me gènent un poil : j'aime pas la gueule du filtre ajouté sur l'histoire de Mister Gateau. L'impression de voir une image HD super léchée avec des défauts de pellicule (ce qui est le cas), ça m'a un peu déconcerté. Et un poil de longueurs vers le milieu, même si je ne saurais pas quoi couper.

Auteur:  Zad [ 21 Fév 2009, 22:06 ]
Sujet du message: 

humpf, retour fatigant sur le forum...

Auteur:  Mickey Willis [ 22 Fév 2009, 12:36 ]
Sujet du message: 

Le film est parcouru de moments très enthousiasment. Le passage sur Twist and Shout claque, le running gag sur le mec qui se fait foudroyer fonctionne chaque fois encore mieux, y'a des plans renversant de beautés, peut-être les plus beaux de Fincher jusqu'ici.. Mais ça reste surtout profondément triste. Cet homme qui en vivant forcément à contre-courant ne vit finalement pas, condamné à voir toutes les personnes qui lui sont chères mourir, et toutes ses relations buter tragiquement contre un mur à chaque fois qu'il essaye de les faire durer. Et la fin est horrible. Tout ce lien avec le vieillissement, la mort, la vie assimilé à un contre la montre perdu d'office ça m'a beaucoup touché.

Après j'ai trouvé le récit beaucoup trop descriptif, et c'est ce qui me plombe le plus le cinéma, parce que c'est en quelque sorte (même si c'est sans doute trop fort de dire ça) nier la mise en scène. Le recourt constant à la voix off, alors qu'on a EXACTEMENT la même chose à l'écran je comprends pas l'intêret, la métaphore un peu lourde de l'horloge qui tourne à l'envers aussi, et d'autres choses..

Cela dit, je vais mettre 5/6 quand même car j'ai pas décroché une seconde. On m'avait parlé d'un trou au milieu du film où on s'ennuie. Bah pas du tout, c'est même le passage le plus jubilatoire pour moi, avec Brad et Cate qui essaye de rattraper le temps comme s'ils s'étaient connus à 20 ans, et les 3 heures sont passés à toute vitesse !


Bon bah j'ai plus qu'à lire les 25 pages maintenant.

Auteur:  Cosmo [ 26 Fév 2009, 12:07 ]
Sujet du message: 

Après lecture de la nouvelle de Fitzgerald, je n'en aime que bien plus le film de Fincher. Outre les moments d'émotion, l'interprétation, la mise en scène et toutes ces choses que je trouvais déjà fabuleuses, je découvre maintenant l'intelligence de l'adaptation. Je ne remets pas en cause le travail de l'écrivain, dont la nouvelle possède indéniablement un certain style et s'inscrit apparemment dans une période charnière de sa vie. Cette nouvelle, bien trop courte selon moi, recèle de jolis moments. Fincher et son scénariste ont justement eu l'intelligence de conserver ces moments (principalement la fin) et d'améliorer considérablement le reste : la naissance (le bébé mesure 1m75 dans la nouvelle !!!), la mort de la mère (inexistante dans la nouvelle), la guerre et l'histoire d'amour (survolée chez Fitzgerald).

Auteur:  Tiny Tears [ 26 Fév 2009, 12:18 ]
Sujet du message: 

Cosmo a écrit:
Fincher et son scénariste ont justement eu l'intelligence de conserver ces moments (principalement la fin) et d'améliorer considérablement le reste : la naissance (le bébé mesure 1m75 dans la nouvelle !!!), la mort de la mère (inexistante dans la nouvelle), la guerre et l'histoire d'amour (survolée chez Fitzgerald).

surtout son scénariste. il me semble avoir lu que fincher n'a lu la nouvelle que très tard.

Auteur:  Lavayanas [ 28 Fév 2009, 22:55 ]
Sujet du message: 

J'ai plutot été emporté par ce joli conte. Et je pense qu'il ne faut pas attendre beaucoup plus de cette belle histoire, de ce parcours etrange ( comme les affectionnent d'ailleurs souvent 2 auteurs americains que j'apprécie: Paul Auster ou John Irving. )

J'y vois aussi, bien sur, quelques ressemblances avec Forrest Gump, des themes et univers chers au scenariste: le pensionnat de la mere, la relation amoureuse en chassé-croisé, le survol détaché de l'histoire de son pays, etc, etc. Copie moins touchante, moins attachante car les liens tissés entre persos apparaissent moins forts, meme si beaucoup plus grave.

Bien sur, la mort est omniprésente. Ce qui rend le film très grave, et rappelle les messages habituels du genre, sur la "destinée", l'inéluctabilité de la fin, les petites touches de bonheurs qui ponctuent la vie.

C'est donc pour moi un tres beau conte...compte à rebours.

3 semaines apès sa vision, j'ai quelques flashs qui me reviennent souvent, comme une descente nocturne d'escalier d'un hotel russe, ou des danseuses etoile au cheveux rouges.

Auteur:  Puck [ 24 Juin 2009, 15:20 ]
Sujet du message:  Re: The Curious Case of Benjamin Button (David Fincher, 2008)

Ok, je sais que je suis méga en retard, non sur la vision du film, car je l'ai vu le mois où il est sorti, mais sur le post de cette "critique" (qui est quasi plus un billet d'humeur en fait). En fait, je viens de débarquer sur le forum là, et j'me suis dit "quoi de mieux que foutre un texte (que j'ai déjà écrit dans mon blog en plus) qui en plus de parler du film que j'ai le plus apprécié cette année, donne aussi un avant goût de ma personne (ouais, la flemme de créer mon topic de présentation pour dire de la merde et surtout bouffer de la bande passante).

Bref

voici le truc en question

Parfois, un film sort et on sait qu'après ce film, plus rien ne sera pareil, tant au niveau du divertissement, qu'au niveau moral, qu'au niveau technique.

Citizen Kane est un de ces films, Rashomon aussi, il y en a eu d'autres, plus récents, mais le public borné pense avoir tout vu.

Ca me rappelle un prof de ciné qui disait "le cinéma est mort en 1956", il l'a dit récemment hein, en 2005 ou une connerie comme ça, mais ce gros débile devait sûrement le penser depuis sa naissance, ou depuis qu'il a arrêté de rêver, de s'émerveiller, en 1957 peut être...

Bref, des films comme ceux cités plus haut continuent de sortir, Pulp Fiction, Casino, Usual Suspect, Trainspotting....

Mais rare sont ceux qui ont réussi en moins d'une décennie à livrer plusieurs films tels, David Fincher en fait partie, Se7en, Fight Club, Zodiac, sont des pierres angulaires du cinéma moderne, sérieusement, après ces films là, dans leur genre tout du moins, plus rien n'a plus jamais été pareil.

Aujourd'hui, j'ai vu son dernier film, THE CURIOUS CASE OF BENJAMIN BUTTON, et il ne déroge pas à la règle, l'histoire, basique, est celle d'un type qui nait vieux et rajeunit en vieillissant (Putain mais rien que le pitch donne envie de chialer).

Ce qui donne lieux à, comme me l'avait dit un pote en sortant de la projo de presse, "un Forrest Gump alternatif".

Mais Benjamin Button est je pense bien plus puissant, car plus axé sur la personne, sur l'individu, on se reconnait beaucoup plus dans ce personnage qui vit sa vie à l'envers, mais fait tout à l'endroit. Et les thèmes présentés sont bien plus variés et touchants, pourquoi? Parce que ce mec n'est pas mentalement déficient, il est comme toi et moi.

De plus, le film prend le temps de raconter son histoire, traite de sujets comme l'amour, la paternité, l'enfance, la vieillesse, sans tomber dans l'épisodique, on a cette impression de continu.

En fait, presque à partir du début du film, on a la larme au coin de l'oeil, et elle nous quitte pas jusqu'à la fin, on s'émerveille, on sourit, on rit, on chiale, on vit, on aime.

Sérieusement, j'arrive même pas à en parler de ce putain de film, chuis encore sous le choc là.

C'est le genre de film qui à la fin te donne envie de vivre putain!

Ce type à 17 ans, avec le corps d'un vieillard part à l'aventure sur un bateau à l'autre bout du monde.

Je fais quoi moi?

J'ai 25 ans, je vis chez mes parents, je me plains de mon boulot qui n'est même pas si prenant que ça, je me branle une fois par jour, parfois deux, à part peut être quand j'ai un compagnon (comprendre une femme), je mange, je dors, je chie, je vois mes potes, mais si on devait faire un résumé de mes 25 premières années, je n'aurais rien vécu d'épique.

Ah, mais par contre, un truc que je fais très bien,

je rêve

6/6 of course


Et désolé pour le manque d'objectivité, ce n'était pas le but que je cherchais...

Auteur:  Jericho Cane [ 24 Juin 2009, 15:28 ]
Sujet du message:  Re: The Curious Case of Benjamin Button (David Fincher, 2008)

Puck a écrit:
Je fais quoi moi?
J'ai 25 ans, je vis chez mes parents, je me plains de mon boulot qui n'est même pas si prenant que ça, je me branle une fois par jour, parfois deux, à part peut être quand j'ai un compagnon (comprendre une femme), je mange, je dors, je chie, je vois mes potes, mais si on devait faire un résumé de mes 25 premières années, je n'aurais rien vécu d'épique.
Ah, mais par contre, un truc que je fais très bien,
je rêve

Oscar du meilleur nouveau, là.

Auteur:  Le Cow-boy [ 24 Juin 2009, 15:30 ]
Sujet du message:  Re: The Curious Case of Benjamin Button (David Fincher, 2008)

Puck a écrit:
J'ai 25 ans, je me branle une fois par jour, parfois deux, à part peut être quand j'ai un compagnon...

Ah bah tu vas pouvoir te branler avec le Pingouin en tout cas ! Bienvenue !

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