Forum de FilmDeCulte

Deuxième volet de maitre K consacré à sa totale panne d'inspiration (sic)à, Glory to the Filmaker est plus réussi (car plus fun) que son précédent Takeshi's mais risque de... comment dire... dérouter le spectateur le moins indulgent ? Le début est plutôt sympa: Kitano et son double en carton s'interrogent sur la suite à donner à sa carrière après Zatoichi. Et Kitano de revisiter les genres du cinéma japonais de Ozu aux films d'horreur... parfois c'est pas top (justement le film de genre), parfois absolument génial (le film sur les années 50, projet avorté sans doute ?)...

Et puis ensuite la SF... et là ça part en vrille. Avec, pêle-mêle: Zidane qui donne des coups de boule, une marionette de canard, un robot géant, un cours de judo ridicule, des scènes de catch.

3/6 de vendu.

Le film sortira le 16 juillet.... dans trois salles au max, je le crains

Trois salles au max? Un Kitano? Quand même, déjà que c'est le seul qu'on arrive à voir...

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

Espace branleurs

Ca m'intrigue quand même...

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N'écoutez pas Film Freak

Tu avais aimé Takeshi's ?

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N'écoutez pas Film Freak

Le problème de ce film, en plus, c'est qu'il jette un discrédit sur sa filmographie à venir. Il va trop loin dans la parodie.

Sa carrière ciné commence à ressembler à sa carrière télé?

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

Espace branleurs

Après Takeshi's, Takeshi Kitano continue d'explorer sa psyché de créateur avec un film fourre-tout, à la fois affligeant et passionnant sur l'angoisse de la pellicule blanche. L'auteur d'Hana-Bi le confesse sans peine, dès le début du long métrage. Son cerveau est à l'image de la statue de cire qui lui sert de corps de substitution: une coquille vide qui ne parvient plus à se concentrer longtemps sur un même sujet. Et le cinéaste d'énumérer les genres cinématographiques qu'il aurait pu explorer, du drame familial à la Ozu au film d'horreur. Après une heure de métrage dans laquelle se cachent dix minutes d'une puissance absolue, sa vision très noire et réaliste du Japon d'après-guerre au milieu d'un patchwork de séquences sans grand intérêt artistique, le récit bifurque vers une comédie SF très particulière, surréaliste et sans fil conducteur où l'on croise pèle-mêle le coup de boule de Zinédine Zidane revisité, une confusion sur l'expression Arc de Triomphe ou encore une femme avec une marionnette en forme d'autruche (sic). Tout cela serait navrant si l'on ne ressentait pas la profonde mélancolie qui étrangle le coeur du cinéaste. Comme un peintre à la recherche de l'inspiration, il dessine des bites sur le bord de la page en attendant des jours meilleurs. Son prochain film, Achille et la Tortue, s'annonce plus traditionnel et assez proche de l'esprit qui prédominait dans L'Eté de Kikujiro.

Trop pessimiste: c'est en fait 4! *champomy d'abord*

http://www.allocine.fr/seance/film_gen_cprojection=133858.html

Notons qu'on peut voir le film au cinéma Star de Strasbourg.

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Doll, it's a heartbreaking affair

- Comment va mon cerveau?
- Il est cassé.
- ...

Et là, tout est dit.

Pas de note, le film est trop conscient de sa nullité.

6-7 représente !!
Mais j'irai pas le voir.

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Un barbu remplace un coeur pour me plaire...

Pas bien.

Destruction créative de sa carrière sans création, exploration de sa panne d'inspiration mais qui n'explore rien, Glory to the filmmaker est le film de quelqu'un qui n'arrive plus à faire de film mais qui n'arrive pas non plus ni à nous le dire ni à ne pas les faire.


1,5/6 parce qu'on entrevoit accidentellement une certain exploration du cinéma, , le fait que finalement, ça le fait pas bander, et qu'il arrive à tout envoyer chier à la fin. Je me dis que c'est autour de ça qu'il devrait travailler. (en fait je sais plus ce que j'écris, là, mais disons que pendant une fraction de seconde vers la fin, j'ai entrevu un truc, mais je sais pas quoi, qu'était pas mal)

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

Espace branleurs

Une sorte de collection de sketchs parodiques volontairement ratés, sans gand intérêt.. ça m'a paru interminable. Première fois qu'un Kitano me saoule autant. Et pourtant j'avais kiffé Takeshis.. !


Bon j'ai quand même ri au gag sur Zidane, j'avoue !