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| Pathology (Marc Schoelermann, 2007) https://forum.plan-sequence.com/pathology-marc-schoelermann-2007-t10532.html |
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| Auteur: | Zad [ 07 Nov 2008, 22:20 ] |
| Sujet du message: | Pathology (Marc Schoelermann, 2007) |
Et donc le film écrit par le duo de Crank qu'a fait flipper la MGM au point d'en sacrifier la sortie... Contrairement à ce que TBA supposait au temps de la b-a, rien à voir avec La Corde de Hitchcock, le film relève plutôt, assez étonnamment, d'une veine teen movie, au point de départ un peu, pour schématiser violemment, entre Freaks & Geeks et Génération perdue, ou comment s'intégrer dans un groupe d'étudiants peut revenir à s'oublier, à se nier dangereusement. La bonne surprise, c'est que tout ce que je redoutais, à savoir un syndrome clippesque ou de l'humour noir relou façon Nip/Tuck, est étranger au film, qui, hormis une courte séquence d'intro au camescope (qui elle-même n'est même pas parkinsonienne! unbelievable!), sait ce qu'est un pied (il y a des séquences à l'épaule, hein, mais c'est épaules solides, pas des épaules tremblantes) et ne se complaît pas exagérément dans ses effets gores (qui sont pourtant extrêmement réussis, assez épatants même). Plus clairement : c'est pas Saw, pas une seconde, et ça fait vachement plaisir. On pourra reprocher au scénario un ou deux sauts de foi un peu abusés (le principal étant à la toute fin, qui heureusement n'est pas un twist), mais globalement, Mark Neveldine et Brian Taylor s'en tirent bien de leur scénario à tendance petit malin. On se dit d'abord que les séries US ont pas mal à y voir, dans l'écriture comme dans l'évidence de la mise en scène, mais aussi du coup dans un certain confort, une certaine mécanique un peu trop bien huilée, et puis progressivement, le film trouve sa musique à lui, n'hésite pas à accélérer la machine quand la routine s'installe, et pousse l'intrigue jusqu'à l'épuisement : ainsi l'autre chose redoutée, à savoir que ça ressemble plus à un pilote qu'à un film, est évité : s'il fallait continuer le récit, tout s'effondrerait vite. Là le récit dure le temps du film, sert le film, ne déborde pas. Pis y'a de vraies belles choses, C'est carré, c'est efficace, c'est moins la claque que Crank, mais c'est de la pure série B pas stupide, bien écrite, avec de la personnalité, comme on n'en fait jamais chez nous. |
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