Castorp a écrit:
Film Freak a écrit:
C'est symptomatique d'une vision arriérée sur les questions de droits civiques.
Mais encore une fois, on s'en branle : on parle d'art, pas de politique.
Et je doute que Green Book remette en cause les droits civiques des Noirs, aussi blanco-centré soit-il.
Quand un film a recours à des tropes style white savior ou magical negro, c'est un caractère artistique qui témoigne d'un souci politique.
Et puis on parle de cérémonies de récompenses qui sont souvent des concours de popularité qui en disent davantage sur une réalité politique que sur la qualité artistique des films. C'est dans ce contexte qu'il est intéressant de constater la victoire d'un tel film.
Citation:
Et c'est triste de préférer ce qui semble être un miss Daisy et son chauffeur 30 ans après à des films moins "caressons la majorité privilégiée dans le sens du poil".
Citation:
Si le film est artistiquement meilleur, non, ça n'a rien de triste.
Pas encore vu. Mais, comme dit plus haut, la qualité artistique n'entre que finalement peu en compte lors de ces cérémonies où les vainqueurs sont souvent des films consensuels (et il ne s'agit pas juste de crowd-pleasers ou feel-good movies mais de films qui plaisent à la majorité qui compose le corps de votants aka des vieux hommes blancs) et/ou qui ont un "narrative" extra-diégétique enthousiasmant.
Citation:
Ce qui serait triste, ce serait de récompenser un film de merde juste parce qu'on en aime le message.
[/quote]Entièrement d'accord. Mais ça c'est l'apanage de Cannes ou des César, pas des prix US.
