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E.T. est un film dégueulasse qui pervertit le cinéma
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Auteur:  The Scythe-Meister [ 07 Fév 2008, 21:40 ]
Sujet du message: 

Jerzy : c'est quand même embêtant que tu dises que le cinéma de Spielberg est tel ou tel (consensuel, etc), sans avoir vu les films qui contredisent ou nuancent ces jugements ou ce modèle.

Qu'il y ait une forme de consensualité et de conformisme middle-class chez Spielberg, ca me parait évident, surtout dans ses films des années 90. Mais ses films depuis A.I. mettent sérieusement toute tentative de regard systématique sur son oeuvre. Et avant il y a le cas "rencontres du troisième type" (le seul de cette époque qu'il ait écrit, ce qui n'est pas négligeable), qui déjà met franchement à mal ces traits. Le désir du "grand voyage" dépasse le "retour chez soi", mais c'est sur le mode obsessionel, qui n'est même pas montré comme un accomplissement de soi, mais comme un moyen d'échapper à la banlieue middle-class présenté comme un lieu de souffrance, qui ne se fait pas sans dommage, pour soi et les autres. C'est déjà la fuite loin de soi de catch me et la famille comme valeur n'est au final pas du tout validée. Au contraire, c'est le repli sur soi égoiste de la poursuite des aspirations qui peut l'être : le héros accomplit son désir, mais sans que cet accomplissement n'ait de répercussions sur ses proches, sa famille ou le monde.

Je pense qu'il y a un problème à s'arrêter à des analyses idéologico-politiques au cinéma de Spielberg, parce que c'est un cinéma individualiste, mais d'individu en tension avec ce qui l'entoure. Dans son environnement, il y a ces valeurs formatées, ces enjeux, que parfois le "héros" incarne, mais rarement sur un mode définitif (peut être dans ses films des années 90, jamais dans ses films les plus personnels). Alors prendre le parti d'une analyse idéologico-politique, c'est risquer d'oublier l'autre dimension, individualiste, en devenir, où l'individu est un lieu de tensions, qui parcourt sa filmographie, et qui éclate dans certains films comme A.I. ou Munich. Munich n'est qu'un film là-dessus, sur l'angoisse d'être un individu dans un milieu, un monde, une circonstance, qui ne peut s'accorder jamais avec le soi, qui est toujours à la fois moins et plus. Et il n'est pas surprenant que beaucoup des films de Spielberg relève du schéma narratif du voyage (initiatique ou non), qui permet l'épreuve, le doute, le choix. Mais ce voyage ne termine pas systématiquement sur la validation des valeurs conformistes...
Alors percevoir la dimension conformiste, oui, mais il ne faut nier la dimension de recherche individuelle, qui justement transparait dans cet "enfantilisme" de Spielberg, qui l'éloigne de l'adulte, l'adulte dans le sens de celui qui a atteint la maturité, l'affirmation de soi et de sa situation sociale, ou bien qui évolue réellement dans le monde. En ce sens, c'est très différent de Kubrick qui fonctionne sur des modes individuels tout à fait autres (dont l'exemple le plus frappant est sans doute Barry Lindon, qui est à l'opposé du "modèle" individuel de Spielberg).

Enfin faudrait penser à faire des débats sur un autre réalisateur que Spielberg, on dirait qu'il n'y a plus que lui qui fait vraiment débat :P... Tu aimes quel réalisateur Jerzy qu'on parle d'autre chose?

Auteur:  Jerzy Pericolosospore [ 07 Fév 2008, 22:06 ]
Sujet du message: 

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Auteur:  Jerzy Pericolosospore [ 07 Fév 2008, 22:22 ]
Sujet du message: 

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Auteur:  The Xcapist [ 08 Fév 2008, 13:24 ]
Sujet du message: 

Cosmo a écrit:
Putain, Freak, viens pas ensuite me dire que t'as pas le temps de répondre à mes mails !!!!


Téléphone à sa maison...

Auteur:  Bub [ 11 Fév 2008, 13:44 ]
Sujet du message: 

Putain, ça recommence! Je vais devoir réécrire là dessus... :evil:

Auteur:  Film Freak [ 11 Fév 2008, 13:45 ]
Sujet du message: 

Karl le mort-vivant a écrit:
Putain, ça recommence! Je vais devoir réécrire là dessus... :evil:


Non, non, kiki compte pour du beurre.

Auteur:  Bub [ 11 Fév 2008, 14:15 ]
Sujet du message: 

Ah? Pourquoi? Faudrait que je sache qui compte pour du beurre et dans quelles conditions...

Auteur:  Film Freak [ 11 Fév 2008, 14:17 ]
Sujet du message: 

Karl le mort-vivant a écrit:
Ah? Pourquoi? Faudrait que je sache qui compte pour du beurre et dans quelles conditions...


Tu me demandes.

Auteur:  rotary [Bot] [ 17 Avr 2008, 22:28 ]
Sujet du message: 

Film Freak a écrit:
Selon Karl le mort-vivant. Et il va nous dire pourquoi.
C'est à toi, Karl!
Tiny Tears a écrit:
*viens, avance encore un peu, juste un peu...*

LOL

Auteur:  Bub [ 18 Avr 2008, 00:05 ]
Sujet du message: 

rotary a écrit:
Film Freak a écrit:
Selon Karl le mort-vivant. Et il va nous dire pourquoi.
C'est à toi, Karl!
Tiny Tears a écrit:
*viens, avance encore un peu, juste un peu...*

LOL



Tu relances le sujet juste pour ça? Lol, alors!

Auteur:  rotary [Bot] [ 18 Avr 2008, 12:02 ]
Sujet du message: 

j'ai trouvé très évocatrice la remarque de Tiny Tears. On visualise bien la scène.

Auteur:  Film Freak [ 04 Fév 2011, 15:54 ]
Sujet du message:  Re: E.T. est un film dégueulasse qui pervertit le cinéma

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Auteur:  Film Freak [ 08 Fév 2011, 13:35 ]
Sujet du message:  Re: E.T. est un film dégueulasse qui pervertit le cinéma

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Auteur:  ___ [ 13 Jan 2018, 21:07 ]
Sujet du message:  Re: E.T. est un film dégueulasse qui pervertit le cinéma

J'ai regardé ce film à nouveau pendant les vacances et j'ai halluciné du nombre quasi permanent d'allusions sexuelles qui se trouvent dans ce film. C'est presque dans chaque scène, et c'est à se demander quel était le vrai sujet de ce film faisant passer un alien (mot qui prend le sens d'immigré en anglais) pour le meilleur ami d'un gamin.

Petite liste non exhaustive des multiples allusions sexuelles :
1. La petite soeur demande si c'est un garçon, et Elliott hurle que oui (ce qui sous-entend qu'il a vérifié la nuit précédente).
2. L'un des gamins à table fait mine de toucher le derrière de la maman qui s'était penchée vers le frigo (très classe).
3. La mère est l'archétype de la naïve qui ne voit pas ce qui se passe chez elle, alors que l'alien (donc l'immigré, ou l'intrus) vit, mange, et boit à son insu.
4. A la télé passe les mots de l'alphabet : BALLS (les couilles en anglais), BANANA, BAT, BASEBALL..
5. Près du bus d'école l'un des gamins fait une blague en touchant son entrejambe (et ça se voit que c'est fait sciemment), il dit "il vient DUR ANUS" en français et "He's from your anus" en anglais.
6. ET se déguise en drag queen (bien évidemment ?? Mais bon sens c'est ce que ferait tout extraterrestre qui se respecte dis donc !!! NOn ?)...
7. Devant l'aquarium, Elliott semble initier ET au Darwinisme "les gros poissons mangent les petits, et personnne ne mange les gros poissons" ... faux !!! Il ne s'agit donc pas d'initiation au Darwinisme, mais bien à autres choses, Qui sont les gros poissons qui molestent les petits et ne se font pas d'attraper ? Dès que la maman entre Elliott fait mine de se fermer la bouche avec le requin... (voilà le réponse !)

Je me suis rendu compte 15 ans après que ce film n'avait aucun sens pour un enfant. Déjà enfant je n'avais rien compris à cette situation stupide et aux pleurniches capricieuse de cet Elliott. Et aujourd'hui je vois que ce film n'est que prétexte à rire pour des adultes pervers aux dépends des enfants. Il y a bien trop d'allusions sexuelles dans ce film pour que ce soit fait par hasard.

Auteur:  Cosmo [ 13 Jan 2018, 21:28 ]
Sujet du message:  Re: E.T. est un film dégueulasse qui pervertit le cinéma

Dire que je l'ai revu y a trois semaines et que je suis totalement passé à côté de son véritable sujet...

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