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Cahiers du cinéma n° 603
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Auteur:  Zad [ 06 Juil 2005, 21:03 ]
Sujet du message:  Cahiers du cinéma n° 603

Une bien belle bête que les Cahiers du mois :


N°603, juillet-août 2005
Sur le site CAHIERSDUCINEMA.com




SOMMAIRE

Editorial : Température par Jean-Michel Frodon 5
Ouvertures par Caroline Champetier 10


ÉVÉNEMENT : ACTEURS DU CINÉMA CONTEMPORAIN >>>> le peu que j'ai feuilleté s'annonce passionnant...


Questions anciennes et nouvelles par J.-M. Frodon 10
Autorité de l’acteur par Marie-José Mondzain 14
Le jeu des hommes creux par S. Delorme et J.-P. Tessé 16
Mathieu Amalric, réalisacteur. Entretien 18
Dialogue entre Asia Argento et Bertrand Bonello 20
Isabelle Huppert : « Un pacte de confiance » 28
Le rôle des agents, par Ludovic Lamant 30
Le nom de l’acteur, par Cyril Béghin 32





Cahier critique

Batman Begins de Christopher Nolan, L’Interprète de Sydney Pollack, La Guerre des mondes de Steven Spielberg : trois films dans l’ombre du 11 septembre 34 >>> l'article est dispo ici : http://www.cahiersducinema.com/site/article451.html

Blood and Bones de Yoichi Sai + éloge de Kitano 38
Le ciel tourne de Mercedes Alvarez + état du documentaire espagnol 40
La Nuit de la vérité de Fanta Regina Nacro 42
The Kid Stays in the Picture de Robert Evans 43
Voici venu le temps d’Alain Guiraudie 45
Whisky Romeo Zulu d’Enrique Piñeyro 46
Notes sur d’autres films 47


Journal

L’avenir des cinémas municipaux 55
Le lecteur de DVD par Jean Douchet 67


Répliques

Cinéma et impressionnisme à Lyon par Jean-Pierre Rehm 68
Documentaires de Werner Herzog par Emmanuel Burdeau 72
Ten by Ten, par Ludovic Lamant 75
(Re)prises de l’été : John Ford,Valerio Zurlini, Chung Chan-wha, par E. Burdeau, Charlotte Garson, Cyril Neyrat, Antoine Thirion 76 à 80
Dictionnaire déraisonné (t), par Francis Marmande81


Cinéma retrouvé : Yasujiro Ozu

Vertige de l’équilibre, par J.-M. Frodon 82
Contributions de Sh. Hasumi 84, P. Costa 85 et A. Kiarostami 86
Un chaînon manquant par Sylvain Coumoul 87
Ozu avec John Cage, par Basile Doganis 89

Auteur:  Le Pingouin [ 12 Juil 2005, 21:27 ]
Sujet du message:  je me suis arrêté là...

Film de super-héros pour Christopher Nolan (auteur de l’oubliable Memento puis d’Insomnia, pas mal)

N'importe quel couillon avec un brin de sens de cinéma sait le talent qu'ont ses films là, même s'il n'adhère pas. La mérpisance du texte est inouïe...

à l’intérieur duquel celui-ci emboîte moins le pas à ses devanciers de la saga, Burton et Schumacher, qu’à Raimi et plus encore au maître Shyamalan Même partition sur le point de virer rengaine : qu’il est lourd à porter, le fardeau du justicier ailé. Moins ronronnante cependant est la trouvaille d’épingler la peur elle-même sur le costume de Batman : traumatisé gamin par une nuée de chauves-souris, Wayne s’en choisira adulte l’emblème, persuadé que rien n’effraie davantage que ce dont on promène avec soi, intact, l’effroi. Le motif n’est certes pas neuf - c’est celui, derechef circulaire, de la peur de la peur. Reste que Batman Begins lui confère une ingénieuse plasticité à travers le personnage du psychiatre Crane (joué par l’étonnant Cillian Murphy, un acteur dont on aura sans doute à reparler)

Cillian Murphy qui n'en est pas à ses débuts débuts...Faut arrêter...


, métamorphosé en Epouvantail dès l’instant où il revêt un masque de tissu provoquant chez chacun l’hallucination de ses plus noirs cauchemars.


Et ce ton explicatif tellement symbolique des cahiers, cette distance de merde, genre je t'explique, moi je suis loin de ça, mais j'ai cru comprendre...Pourquoi ne pas s'assumer un peu, avoir des couilles dans la critique. C'est presque une tradition dans le texte de parler sans s'impliquer, d'aimer sans délirer, ou de cracher et essuyer. Comme si on avait peur du retour de l'histoire...

C'est comme de mettre fincher dans les cinéastes d'avenir et lui crahcer à la gueule dans le texte, ou dans un autre numéro, de dire que fight Club est le grand film de la fin de décennie mais que son réalisateur est un tâcheron...

Bref, s'assurer du rang culte d'un réal., mais le mépriser maintenant, ça fait plus classe. Comme disait Technickart (avec qui je suis rarement d'accord celà dit), ces gens là crachait sur De Palma à l'époque, n'attendons pas 20 ans pour voir du talent...

Auteur:  Cosmo [ 12 Juil 2005, 23:55 ]
Sujet du message:  Re: je me suis arrêté là...

Ceux qui aux Cahiers encensent aujourd'hui de Palma ne sont pas ceux qui lui crachaient dessus hier. C'est juste une génération différente, des rédacteurs différents.

Auteur:  Karloff [ 13 Juil 2005, 00:17 ]
Sujet du message: 

De toute façon, j'ai jamais bien compris la haine éprouvée par certains vis à vis de certaines critiques. J'ai plus de mal avec les suiveurs de la critiques que de la critique elle-même, même si elle est très en cercle fermé.

Auteur:  Le Pingouin [ 13 Juil 2005, 07:12 ]
Sujet du message:  politique

Ceux qui crachait sur De Palma hier ne sont pas les mêmes, certes, ça ne justifie pas la connerie d'un cinéma qui applique la méthode Boileau sur pas mal d'artistes, histoire de voir...

Et sinon, je ne méprise pas la critique, mais le style récurrent d'un magazine qui, pour l'avoir pas mal lu pour la fac y a deux ans, emprunte la même forme ampoulé depuis presque toujours. Je supporte pas cette façon "je parle d'un film, j'ai pas d'avis, j'y met de la distance, on verra". C'est pas de la critique, c'est un aveu d'impuissance.

Auteur:  Jack Griffin [ 13 Juil 2005, 08:32 ]
Sujet du message:  Re: politique

Le Pingouin Susceptible a écrit:
Et sinon, je ne méprise pas la critique, mais le style récurrent d'un magazine qui, pour l'avoir pas mal lu pour la fac y a deux ans, emprunte la même forme ampoulé depuis presque toujours. Je supporte pas cette façon "je parle d'un film, j'ai pas d'avis, j'y met de la distance, on verra". C'est pas de la critique, c'est un aveu d'impuissance.


Ce n'est pas systématique

Citation:
N'importe quel couillon avec un brin de sens de cinéma sait le talent qu'ont ses films là, même s'il n'adhère pas...


Qu'est ce que t'appelles le talent?

Auteur:  Zad [ 13 Juil 2005, 09:37 ]
Sujet du message: 

on pourra aussi te répondre que ce sont les Cahiers qui ont imposé Hitchcock aux yeux d ela critique mondiale. Ca n'a pas grand sens cette remarque. C'est une autre génération, un autre temps, une autre ligne éditoriale, et l'histoire des Cahiers est suffisamment chargée et complexe pour ne pas lui tenir rancune d'avoir exploré différents champs, en se plantant parfois.

Quant à leur façon d'écrire, je trouve au contraire qu'ils sont souvent au coeur d'une certaine conception des films, en les appréciant dans leur modernité, dans leur époque.

En ce qui concerne Cillian Murphy, où lis-tu qu'ils en font un nouveau venu ?
Pour ce qui est de Memento, que personnellement j'aime beaucoup, ce ne sont pas les premiers à penser ce film comme un film de petit malin, de roublard, c'est leur droit. Et beaucoup de gens (pas moi) n'ont pas aimé Insomnia.

Voilà, si maintenant tu leur reproches de ne pas adhérer à tes goûts, c'est autre chose. Rien ne les oblige à tair eleur conception des choses. Je trouve leur approche précieuse parce que rare, sinon unique, dans l'espace critique actuel. Ce qui ne m'empêche pas de compléter avec d'autres lectures. Le "mépris" dont tu parles s'exprime davantage dans ton message que dans leurs pages.

Auteur:  -K.Y.- [ 13 Juil 2005, 11:54 ]
Sujet du message: 

Lu dans le Bloc-notes tenu par Grégory Valens dans le numéro de Positif de cet été :
Citation:
MERCREDI 4. On m'offre le dernier numéro des Cahiers du cinéma. C'est la première fois que j'essaie de relire cette vénérable revue depuis le remier numéro dirigé par Jean-Michel Frodon (septembre 2003) qui m'en avait fait passer l'envie. J'ai juste le temps de constater que comme les magazines de vulgarisation, pour être en avance sur Cannes, les critiques consacrent 20 pages à des films qu'ils n'ont pas encore vus. Soudain, les caprices du ciel font fondre un déluge de giboulés sur les rues de Paris, et je suis sorti sans parapluie. Spontanément, c'est avec les Cahiers que je me couvre tout en cherchant un abri. L'abri trouvé, il ne reste plus de la revue qu'un amas de papier mâché dégoulinant d'encre. La lecture est remise à une autre occasion. Ce n'est pas avec Positif et sa belle couverture pelliculée qu'une telle mésaventure se serait produite.


Même si c'est un peu lourd à la longue (et là c'est volontairement exagéré), les piques de ce genre, je trouve que ces propos résument assez bien un usage possible (il n'y en a guère d'autre) des CdC... :mrgreen:

Auteur:  Jack Griffin [ 13 Juil 2005, 13:02 ]
Sujet du message: 

-K.Y.- a écrit:

Même si c'est un peu lourd à la longue (et là c'est volontairement exagéré), les piques de ce genre, je trouve que ces propos résument assez bien un usage possible (il n'y en a guère d'autre) des CdC... :mrgreen:


:lol:

Bon c'est vrai que les cahiers depuis Frodon c'est chiant...Tiens hier j'ai vu Burdeau à l'AP de Charlie et la chocolaterie...Il prenait du pop corn au comptoir :o

Auteur:  Zad [ 13 Juil 2005, 13:20 ]
Sujet du message: 

*soupir*... ils sont lourds avec leur gueguerre, Positif... Ils en sortent pas, tapent régulièrement sur eux dans cette rubrique... L'autre jour, ils étaient en pleine phase psychotage, et prétendianet que les Cahiers faisaient rien qu'à dire le contraire d'eux et que c'était vilain, bouh... On imagine effectivement bien la rédaction des Cahiers se procurer en contrebande le fil de fer du prochain numéro de Positif et se dire, en se frottant les mains : "Gniark, gniark, on va les niquer...".

Et franchement, ils ont pas de quoi pavoiser, Positif... Leur maquette n'évolue pas d'un iota, TOUS leurs numéros me tombent des mains, perso, leur écriture est plate, leur ligne éditoriale assez molle, leurs dossiers rarement à la hauteur de leurs intitulés souvent alléchants (j'ai souvenir d'un dossier sur la comédie absolument plombant)....

Auteur:  Noony [ 13 Juil 2005, 13:37 ]
Sujet du message: 

Citation:
*soupir*... ils sont lourds avec leur gueguerre, Positif...


Moi ça m'amuse beaucoup.

Citation:
Et franchement, ils ont pas de quoi pavoiser, Positif... Leur maquette n'évolue pas d'un iota


Pour moi y'a pas photo. Les cahiers, ça m'endort au bout de 5 minutes. J'ai vu des films, je sais lire, j'ai fait des études et pourtant j'ai l'impression de ne rien comprendre. Et ça m'énerve.

Citation:
leur écriture est plate


Tu généralises à toute la rédaction? Pourtant c'est l'un des rares magazines à mélanger des sensibilités vraiment différentes. Quand tu passes de Michel Ciment à Yannick Dahan, ça n'a rien de plat.

Citation:
leur ligne éditoriale assez molle


id est?

Citation:
leurs dossiers rarement à la hauteur de leurs intitulés souvent alléchants


Celui de ce mois ci devrait te prouver magnifiquement le contraire. D'une énorme richesse avec des textes de très très grande qualité.

Auteur:  Zad [ 13 Juil 2005, 15:47 ]
Sujet du message: 

Noony a écrit:
Citation:
*soupir*... ils sont lourds avec leur gueguerre, Positif...


Moi ça m'amuse beaucoup.


ah ben moi ça me saoule littéralement. On croirait Brazil avec Besson, c'est ridicule... D'autant que Les Cahiers ne leur rendent jamais la pareille.

Noony a écrit:
Citation:
Et franchement, ils ont pas de quoi pavoiser, Positif... Leur maquette n'évolue pas d'un iota


Pour moi y'a pas photo. Les cahiers, ça m'endort au bout de 5 minutes. J'ai vu des films, je sais lire, j'ai fait des études et pourtant j'ai l'impression de ne rien comprendre. Et ça m'énerve.


bah voilà, donc le pb est un peu le même pour moi : Positif me tombe des mains, j'ai l'impression de lire un truc plat, sans âme, limite mécanique. Et leur maquette me rebute violemment.

Noony a écrit:
Citation:
leur écriture est plate


Tu généralises à toute la rédaction? Pourtant c'est l'un des rares magazines à mélanger des sensibilités vraiment différentes. Quand tu passes de Michel Ciment à Yannick Dahan, ça n'a rien de plat.


bah ouais, autant je trouve une mutliplicité de styles dans Les Cahiers, au travers de snombreuses chroniques et des pages de réflexion finales, autant je m'emmerde en lisant Positif... C'est comme ça, question de sensibilité j'imagine. Je me sens stimulé quand je lis les Cahiers, alors que je trouve Positif ronronnant... Idem pour la ligne éditoriale, globalement tiède.

Auteur:  Karloff [ 13 Juil 2005, 16:33 ]
Sujet du message: 

Zad a écrit:
on pourra aussi te répondre que ce sont les Cahiers qui ont imposé Hitchcock aux yeux de la critique mondiale.


bah ils ont aussi défoncé longtemps Bergman et Kurosawa... Enfin, je trouve que c'est moins intéressant si les rédacteurs ne deviennent pas ensuite cinéastes.

Auteur:  Noony [ 13 Juil 2005, 16:50 ]
Sujet du message: 

Citation:
Idem pour la ligne éditoriale, globalement tiède.


tu penses sincèrement qu'il y a une ligne éditoriale différente entre Les Cahiers du Cinéma et Positif?

Auteur:  -K.Y.- [ 13 Juil 2005, 17:50 ]
Sujet du message: 

Zad a écrit:
*soupir*... ils sont lourds avec leur gueguerre, Positif... Ils en sortent pas, tapent régulièrement sur eux dans cette rubrique...


Pas si souvent que ça. Quand l'éditorial est rédigé par Ciment ça ne rate que rarement, je te l'accorde, mais les piques (puisque ce n'est rien d'autres que ça) sont somme toute très réduites. Et assez légitimes, dans le fond, en général.


Zad a écrit:
Et franchement, ils ont pas de quoi pavoiser, Positif... Leur maquette n'évolue pas d'un iota, TOUS leurs numéros me tombent des mains, perso, leur écriture est plate, leur ligne éditoriale assez molle, leurs dossiers rarement à la hauteur de leurs intitulés souvent alléchants (j'ai souvenir d'un dossier sur la comédie absolument plombant)....


La maquette a un peu évoluée en septembre ou octobre dernier avec le changement de maison d'édition, mais je ne vois pas pourquoi elle devrait être changée, en l'état elle correspond très bien à la ligne éditoriale (pas spécialement molle).
Qualifier l'écriture de plate relève un peu de l'aveuglement (mais si tu t'endors dès l'édito, évidemment... :P ), les plumes sont assez diverses. Et penche toi plus souvent sur leurs dossiers, c'est quasiment toujours bien menés. D'ailleurs, toi qui semble t'intéresser au documentaire, il y a eu des numéros très interessants sur le sujet, récemment.
Si tu fais référence au dossier sur la comédie française publié dans le numéro de mars dernier, je ne comprends pas comment tu peux le trouver plombant : les intervenants étaient suffisament divers.


Mais si en premier lieu j'ai posté cette citation du bloc-notes de G. Valens, ce n'était pas pour raviver la sempiternelle querelle CdC/Positif, querelle qui m'agace aussi quand ça devient trop sérieux (sous la plume de Michel Ciment, par exemple, ça devient lourd, même si je comprends les raisons).
Cela fait maintenant bien un an que je ne me suis plus penché sur un numéro (récent) des CdC, par dégoût je l'avoue. J'en avais marre de ce ton pompeux que prennent pas mal de rédacteurs, se regardant écrire (ce qu'on retrouve dans Positif mais plus rarement, ce n'est pas le problème). Franchement le ton de trop d'articles s'approchait du délire masturbatoire et nombriliste (Bergala, Burdeau et des recrues de l'ère Frodon). Sous couvert d'analyses théoriques, je trouve que certaines critiques se prennent beaucoup trop au sérieux. Et aussi une chose que je n'aime pas, c'est la propention au cassage de films, s'approchant par moments à l'insulte aux acteurs ou réalisateurs, proche de la médiocrité de l'équipe cinéma de Libération.
J'ai le souvenir toutefois d'avoir lu avec plaisir pas mal d'articles de qualité des CdC il y a quelques temps. En fait pour moi c'est un peu comme Positif (un peu plus quand même :wink:) : il faut faire un peu de tri... Mais il faudrait surtout refondre l'équipe rédactionnelle !

*s'il n'y a pas un peu de contradiction dans cce que je viens d'écrire, je ne sais pas ce que c'est... :lol: :oops: *

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