Forum de FilmDeCulte

Je suis avec FF, j'ai un peu l'impression de To the Wonder bis avec Bale qui a l'air de passer le film a déambuler dans des plans au grand angle vide. Le côté go-pro, satire de la vie de riches débridées fait bien peur aussi. Après il y a une certaine beauté qui finit par émerger. Mais pas trop confiant.

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CroqAnimement votre

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Toute la partie au début en mode vulgarité/grand angle semble apporter du sang neuf nécessaire à l’œuvre de Malick. Moi j'ai à fond envie d'y croire.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Film Freak la comparaison que tu fais est un mauvais procès d'intention, on pourrait faire de même sur du Michael Bay ou beaucoup d'autres, ce n'est pas parce que c'est une figure de style récurrente du cinéaste que le film sera le même. Tu te permets de le faire sur ce cinéaste parce que tu n'es pas un grand fan de son travail, mais je ne te vois jamais prendre la même position sur les réalisateurs que tu adules, nan pour eux c'est normal ils ont le droit. La pertinence de tes avis est parfois consternante.

ok, déjà la ba me fait chier.

ça va, il chambre. Plus que Malick, c'est le style Emmanuel Lubezki qui fait la signature visuelle de Birdman à la pub iPad.

Je suis d'accord Film Freak, dingue comme Lubezki est devenu aussi important que Malick sur ces films.

Oui, j'aimais bien la photo de John Toll, aussi.

Évidemment, c'est une blague.


À vrai dire, ce n'est pas la répétition qui me gêne, c'est juste cette représentation du couple et de l'amour à la base, ces amoureux mutiques qui se tournent autour à 20cm d'écart, je trouve ça lourdingue et ridicule.


Je mets 5/6 à deux de ses films quand même...et il n'y a que To the Wonder que je n'aime pas.


Non, c'est juste que ça me saute forcément moins aux yeux.
Tu vas dire que je suis de mauvaise foi mais je ne vois pas dans le premier trailer d'Interstellar un plan qui a l'air de calquer un autre du trailer de The Dark Knight Rises.
Peut-être que je le vois pas. Tant mieux pour moi.
Et pour ce qui est du "droit", VOUS avez le droit de faire avec Nolan ce que je viens de faire avec Malick.

Tu remarqueras que moi, c'est juste un petit montage amusant et pas une ânerie du genre "ahlala il a tellement de fans, ce Nolan, qu'il se sent plus pisser".


Look who's talking.

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J'ai effectivement pensé à la BA de Birdman...là aussi, on pourrait presque croire que tout le film est un plan-séquence.

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J'aime bien l'idée de voir son style se confronter à un monde urbain et technologique qu'il n'a que peu visité (la transcendance cachée des plafonds de boîtes de nuit, oh yeah). Mais tout le reste (Lubesky en mode COUCOU-JE-SUIS-LA-DANS-CHAQUE-PLAN, le fish eye et le numérique dégue, les poses To-the-wonder du couple, la plage, les quelques phrases de voix-off, l'impression que ça tourne déjà en rond en deux minutes) me rassure pas...

Sous-titrée en français:


Synopsis:




Une parabole, donc, dans la bande annonce comme dans le synopsis, du fils prodigue (au sens de retrouver le chemin vers chez soi*, vers soi-même), l'un des sens du Cavalier de Coupe.

*: Comme dans presque tous les films de Terrence Malick. Le retrouver en retrouvant le premier regard, le regard de l'origine, comme si l'on voyait le monde pour la première fois.

Ça par contre, ça fait peur...

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N'écoutez pas Film Freak

Le cavalier de coupe c'est pas génial comme titre. Ils vont le garder ?

Ils vont pas le traduire, je pense. Bale + Knight dans le titre = la recette d'un succès assuré.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste