Forum de FilmDeCulte

Le 1 reste mon préféré, de loin.
J'ai jamais compris pourquoi le 2 était aussi culte...
Et le 3, beaucoup moins ambitieux que les 2 autres, je le trouve sacrément fun.

Je me retrouve totalement dans ton avis (même ordre, même note).
Ce passage dans le 3 est totalement interdit, + la tX qui n'a aucun charisme et aucune presence à l'ecran (putain apres le t800 et le t1000 ca fait bien pitié)

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un bel hommage au deux faut pas déconner c'est plutôt un honte parfois.

bah oui c'est evident qu'en etant plus drôle que les 2 autres c'est forcément un hommage au 2. CQFD

Tourner en ridicule des scenes du 2 c'est un hommage CQFD2

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Des blagues genre les lunettes y en a limite dans le 2...cf. la scène où le T-800 apprend à sourire dans le Director's Cut...le second flirte déjà avec le second degré, notamment dans tout ce qui tient de l'apprentissage du Terminator (les punchlines quoi).

Sinon je trouve le 3 super intéressant justement dans son traitement par rapport au 2 et comment il arrive à renverser la logique des films "pas de destin mais ce que nous faisons" alors que tout semble justement prédestiné (la conception de John et de Cyberdyne engendrée justement par le retour dans le temps pour empêcher l'apocalypse) et donc d'imposer le fait que "ça devait arriver", qu'ils n'ont jamais réussi à l'arrêter, juste à le repousser (oui parce que si on accepte la fin du 2 alors en principe, tout disparaît vu que si pas de guerre alors pas de retour dans le temps et pas de création de la boucle, etc.).

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A mon sens ca n'atteint jamais le ridicule de la scene des lunettes du 3. Et les touches d'humour du 2 ne sont pas assénés avec autant de mauvais gout.

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Je suis d'accord, je trouve la blague poussive...elle me fait rire mais c'est comme certaines blagues dans LOTR : elles me gênent pas mais je m'en serai passé.

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c'est clair c'est un détail mais qui ajouté aux autres éléments du film qui me gênent rend le film plus que moyen chez moi.

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Tout pareil, même résumé, et mêmes notes.

J'ajoute que le premier a cette ambiance hallucinée d'un cauchemar éveillé, le second cette ambiance pessimiste de fin du monde, et ce sont pour moi des films fondateurs de ma cinéphilie. Terminator est le premier film que j'ai découvert au cinéma. C'était à Athènes, un cinéma à ciel ouvert, j'avais 6 ans. Le film était en VO avec des sous-titres grecs, bref si j'ai tout capté, c'est grâce à la puissance visuelle. Et je confirme, c'était la grosse flippe, y compris pour les parents.

Mon texte sur FdC :

En quelques mots, Terminator, c’est tout simplement la quintessence du cinéma fantastique, la Roll’s Royce de la série B, le must du tournage guérilla. Véritable premier film de James Cameron (si l’on exclut Piranha 2, plus un exercice de style, et dans des conditions catastrophiques), il est aussi l’un des films les plus rentables de l’histoire. Le réalisateur de Titanic, avant de gérer des dizaines de millions de dollars de budget, est avant tout l’un des meilleurs apprentis du grand Roger Corman. Issu d’un cinéma indépendant US en état de grâce, Cameron offre un abécédaire indispensable du "comment raconter une histoire crédible, bien qu’invraisemblable, avec rien". La plus grande richesse du film, outre sa thématique captivante, provient donc sans conteste de son découpage minutieux, moderne, nerveux, et qui donne tout son sens au mot "efficacité". Malmené avec délice par l’excellent monteur Mark Goldblatt (Terminator 2, Armageddon), le découpage insuffle une éblouissante énergie, depuis tristement disparue du royaume hollywoodien. La mise en scène du génie Cameron se matérialise aussi bien dans les nombreuses courses poursuites que dans les scènes du Terminator en action. Lors de ses plus impressionnantes séquences, le Frankenstein cybernétique fond irrésistiblement vers la caméra, vers le spectateur, au ralenti, renforçant cette impression de cauchemar qui traverse le film. Chacune de ses apparitions est une chute dans le vide, vertigineuse, où aucun obstacle ne peut l’empêcher d’atteindre sa proie.

L’autre grande réussite de Cameron est d’être parvenu à mixer les scènes d’action aux scènes d’exposition. Le film va vite, tellement vite que l’on accepte les détails improbables du pitch sans sourciller, le regard inquiet, bien plus occupé à scruter le rétroviseur, au cas où le Terminator serait en train de reprendre du terrain. Précipité dans l’urgence, la mort aux trousses, nul autre choix n’existe que de sauver sa peau. Ainsi, c’est dans la chaleur d’une poursuite en voiture que Sarah apprend l’issue de son destin, et l’approche de l’apocalypse. Elle résiste, rechigne, réfute. Sa peur devient sa force, sa rage, celle qui caractérise les héros de l’antiquité. Devant nos yeux, l’un des personnages féminins les plus fascinants du cinéma de Cameron (avec Ellen Ripley) prend naissance. La petite banlieusarde un peu paumée, propulsée guerrière par la force des choses, irradie grâce au charisme inattendu de Linda Hamilton. De son côté, bien évidemment, Schwarzy est impressionnant. Le comédien, fraîchement Conan, mais encore méconnu, impose son physique hors norme dans le cinéma US, et révolutionne l’iconographie de la peur. Son visage carré, son absence d’émotion et son aspect autiste secourent admirablement la qualité déjà impressionnante des effets spéciaux de maître Winston. En 84, et même si ça n’est que du cinéma, il ne fait plus aucun doute que sous la peau du comédien siègent des armatures métalliques. Seul point faible du film peut-être (et encore, tout dépend du seuil de tolérance de chacun), les scènes de guerre futuristes, aux maquettes douteuses, qui trahissent le faible budget et la préhistoire des effets pré-numériques. Mais Cameron, en bon artisan, redonnera ses lettres de noblesse au maquettisme avec Titanic quelques treize années plus tard.

J'ai redonné sa chance au film de Mostow - qu'il m'avait laissé de marbre à sa sortie - et à vrai dire je ne sais pas trop quoi en penser...

D'un côté je le considère comme un énorme gâchis, puisque Cameron n'est ni à l'écriture ni à la mise en scène. Finie d'ambiance désespérée... évacué le fragile mélange qu'avait réussi à mettre en place Cameron (espoir-désespoir). Sans oublier la notion de cauchemar, complètement écartée par Mostow, et pourtant au centre des deux premiers volets.

Mais y a malgré tout de bonnes idées tout du long, dans le prolongement de l'intrigue (plus que dans la structure à l'identique des deux précédents). Mais trop de points négatifs. L'humour principalement, que je trouve paradoxalement très réussi, mais qui n'a pas sa place ici... le film est propret, fade, schématique, trop précipité. C'est très divertissant mais ça ne génère aucun impact, ne revêt aucune saveur, ça se réduit très vite à une suite vidée de sa substance (le ton, la mise en scène) et ça ne retient que les éléments les plus grossiers.

Bof bof.

Je n'ai plus aucun souvenir de U-571 mais j'adore Breakdown (même si la fin était décevante).

2/6

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I think we're gonna need a helmet.

Moi aussi je suis de l'avis de Hal5 et de Z.

Donc la revision tant attendue avant de voir le quatrième volet de cette saga...et ça fait plaisir putain.
Rien de mieux qu'une trilogie geek un jour de printemps avant le nouveau blockbuster dans la franchise...anyway...


The Terminator (James Cameron, 1984)

On va faire comme si Piranhas II n'existait pas (vu comme Cameron a été traité sur le film) et on va dire que celui-ci est son premier long métrage. Bah putain, la maîtrise... Que le mec se soit inspiré d'oeuvres d'Harlan Ellison, je m'en fous, il a crée un univers à lui qui regorge de richesses. Le monde post-apocalyptique de 2029, le pitch simple mais tellement parfait, les paradoxes temporels et cette vision tout droit sortie de l'enfer de l'endosquelette s'érigeant des flammes, qu'est-ce que j'aurai pas donné pour découvrir ça vierge de toute info en 1984 (j'ai vu le 2 avant le 1 quand j'étais gamin). Malgré l'aspect old school de l'ensemble, c'est d'une efficacité folle au niveau technique (tu sens l'école Corman derrière toutes les visions du futur, derrière les excellents trucages/maquillages, les bonnes vieilles rétroprojections durant les scènes d'action, etc.) mais aussi narratif (l'exposition DURANT l'action, toutes les scènes calmes illustrant la relation naissante entre Kyle Reese et Sarah Connor). C'est juste la série B de SF nickel, la quintessence de l'excellent cinéma fauché... Quelques trucs jurent aujourd'hui (la coupe initiale et le premier manteau de Schwarzie) mais la plupart sont cultes (le Tech Noir, la scène à la Un chien andalou, "I'll be back") et ça doit être un des films où j'aime le plus l'utilisation du ralenti, comme elle donne du poids au Terminator sans faire dans l'excès (son entrée chez la première Sarah Connor, la scène dans la boîte de nuit) et puis j'adore la gueule de Biehn, ça doit être l'acteur '80s dont je regrette le plus la disparition des écrans. Et puis c'est la naissance d'un auteur : la menace de de l'holocauste nucléaire, la femme forte, les dangers de la technologie, tous ces thèmes et cette esthétique qui reviendra de film en film dans un parcours tout bonnement sans faute.
5,5/6


Terminator 2 : Judgment Day (James Cameron, 1991)

Le film n'est pas juste pionnier pour ses SFX (dont seulement 15% paraissent datés aujourd'hui) mais aussi pour sa nature de père du blockbuster tel qu'on le connaît de nos jours. Là on est plus dans de la série B. La structure a beau reprendre celle du précédent (un ou des gentils, deux voyageurs dans le temps, l'un pour les tuer, l'autre pour les protéger, et hop road movie de fuite), le film se voit conférer une ampleur bien supérieure au précédent. Je le trouve tout simplement révolutionnaire dans sa manière de faire du film d'action estival un spectacle réussissant à alterner morceaux de bravoure massifs (les diverses poursuites, l'attaque de Cyberdyne) avec de nombreuses et longues scènes de développement des personnages (c'est le plus émouvant des trois films). Avoir réussi à créer de l'émotion à partir d'une scène d'un robot joué par un bodybuilder à l'accent schleu en cuir qui crève le pouce levé c'est juste le plus grand défi de tous les temps. Et l'autre défi, c'est cette innovation formelle des effets numériques qui n'est aucunement gratuite. Faut voir ce que Cameron en fait, le nombre d'idées qui en naît, comment il l'exploite. Il aurait pu se limiter à un truc genre "il craint pas les balles" ou "il peut juste prendre l'apparence d'autrui" ou "il peut juste transformer ses mains en armes blanches" ou "il peut juste prendre forme liquide et passer à travers des barreaux", mais non, c'est tout ça à la fois et plus encore... et le tout graduellement, comme dans le premier, vers une révélation finale qui surpasse presque la surprise de la fin du premier : le mec tué par nitrogène liquide, explosé, puis fondu et reformé. J'aime d'ailleurs les rajouts de la version longue, que je trouve vraiment utiles, pertinents, tant pour ce qui est des personnages comme j'en parlais plus haut (on développe la relation John Connor/Terminator avec la scène du reboot de la puce, le tourment de Sarah) que purement pour le scénario (John qui devine que le T-1000 a pris l'apparence de sa mère en grillant le "bug" post-reformation du T-1000 qui prend involontairement l'apparence de ce qu'il touche), etc. C'est aussi un modèle de suite, qui transcende son aspect "remake en mieux". Un de mes films préférés.
6/6


Terminator 3 : Rise of the Machines (Jonathan Mostow, 2003)

Aaah le mal-aimé...que moi j'adore. Il va sans dire qu'il n'atteint pas le niveau des deux premiers mais je trouve très sincèrement qu'il ne démérite pas. Du simple point de vue de l'action, je le trouve exemplaire : la première poursuite, avec le camion grue, est juste DEMENTE et DEMONTE, d'autant plus qu'elle utilise très peu le numérique (comparé à d'autres poursuites la même année comme celles de Bad Boys II ou The Matrix Reloaded), ces plans de profils absolument fabuleux, le soulèvement du camion à la fin, et la manière dont elle transforme le Terminator littéralement en wrecking ball, ça en deviendrait presque métafilmique. De toute façon, je trouve qu'il y a un sous-texte sexuel assez présent dans le film et pas inintéressant (le Terminator femelle, qui apparaît en plus au milieu de mannequins, dans une vitrine, qui s'habille pas en flic ou en biker mais sexy, qui gonfle ses seins pour mieux séduire/convaincre, qui semble jouir quand elle goûte le sang de John Connor sans le savoir - alors que le T-800 et le T-1000 sont inexpressifs), le plus représentatif étant le face-à-face principal entre les deux cyborgs (avec la T-X qui se regarde dans le miroir comme une pute) qui prend des allures de coït sur la fin avec orgasme explosif. Malgré ses capacités clairement supérieures à celles du T-1000, elle est cependant moins cool mais ce côté sexué lui donne un petit plus je trouve, toute la continuation du trip autour du corps quoi. Non vraiment, je trouve le film intelligent, notamment dans la manière dont -crime de lèse-majesté pourtant! - il va à l'encontre de la thématique instaurée par Cameron : pas de destin mais ce que nous faisons pour nous-mêmes. Je trouve ça couillu comme retournement dans la façon dont ça revisite la mythologie avec l'inclusion du personnage de Katherine Brewster (et son père évidemment) et la petite modification effectuée sur Skynet (entre 1991 et 2003, il y a eu...Internet, et le film l'utilise très bien). Après tout, Reese dans le premier, Sarah dans le second et John ici, ont toujours été hanté par cette fatalité (le Jour du Jugement Dernier) et Terminator 3 illustre bien ce fatalisme. A ce titre, je trouve la toute fin du film vraiment très belle. Je trouve pas le film méga inventif sur sa construction (c'est encore une fois le même pitch que les deux autres) et les personnages ne sont pas aussi forts que leurs prédécesseurs, mais il a le mérite d'apporter quelque chose à la saga. C'est pas un bête copier/coller. Et contrairement à beaucoup, l'humour du film me fait marrer. Il développe grave le second degré de T2 et on aurait pu s'en passer, mais je le trouve effectif (si si, même les lunettes roses).
5/6


Je suis encore plus chaud bouillant pour le 4 qui aura me surprendre entre l'annonce initiale du projet (suite dispensable, réalisateur pas crédible, probable film d'action too much) et la gueule qu'il semble avoir au final (blockbuster à dimension humaine, respect de la saga, terre-à-terrisme de l'esbroufe) avec son casting au poil.

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UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!

Je crois que c'est un des films pour lesquels on peut dire "TU PEUX PAS IMAGINER CE QUE C'ÉTAIT !!". J'imagine que c'était comme découvrir Star Wars à l'époque. Je me souviens du choc, scène après scène, jusqu'à effectivement ce plan hallucinant du squelette métallique qui sort des flammes. La sortie du film était une folie furieuse, ça ne parlait que de ça dans les cours d'école, les rares chanceux à l'avoir vu étant des héros.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
Commande | Site perso

En effet, le premier terminator je l'ai moi aussi vu dans de mauvaises circonstances (même genre de truc que Freak), et du coup la magie opère peu sur moi. Et ça m'énerve !

Aah j'ai hâte de me refaire la trilogie, j'attend mes BR et j'enquille



J'ai eu la chance de louer la K7 avant la folie de la sortie du 2, juste attirer par la jaquette avec schwarzy et son oeil rouge. Et j'ai vraiment une claque enorme, toute le film est d'un mécanisme implacable et la fin m'avait laissé avec un gout d'enuctabilité vraiment tres forte. Je te raconte pas l'attente du 2 qui arrivait derrière.

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