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MessagePosté: 02 Juil 2014, 10:37 
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Ohohohoohoooohoo, je viens de me faire violer les yeux et les oreilles en IMAX pendant 2h30...

Pour l'anecdote, j'avais prévu de le voir dans le plus grand écran IMAX du monde à Sydney, mais y'avait plus de bonnes places et puis à 22 euros le ticket alors qu'il est environ à 15 euros en NZ, merci mais non...

Bon, pour rappeler mon rapport à la série Transformers, j'adore le premier. Vraiment. Dès la première vision. Le scénario part un peu en couille sur la fin, mais je pense sincèrement que c'est un bon film... Shia LaBeouf apporte quelque chose. J'avais bien détesté le second [qui se regarde vaguement et peut se supporter, comme les suites de Matrix, pour le visuel], quand au troisième, c'est un poil mieux, mais je crois que les personnages commençaient à se fatiguer, Bay également. Y'avait plus la flamme.

Et bien, peut-être qu'il l'a retrouvée la flamme, un peu. Pas partout, pas tout le temps, car même si on change les persos [une excellente chose, surtout pour Stanley Tucci], on réduit le nombre de Transformers [finit les robots racistes], ça reste quand même le quatrième film d'une franchise par le même réalisateur donc c'est pas étonnant d'avoir du déjà-viou, mais bizarrement ça fonctionne vraiment pas mal. D'abord parceque le ton est moins militariste, c'est recentré sur sur les humains et le scénario se permet quelques petites nouveautés bienvenues [même si on a l'air de se foutre royalement de la mythologie des Transformers exposée avant] malgré un dernier acte, visuellement génial, mais grosso modo pompé sur celui du premier film. Visuellement justement, c'est à la fois sans surprise et toujours aussi génial et impressionnant. Bay maîtrise mieux le format IMAX que pour le 2 et la 3D est dans mon souvenir aussi bonne que dans le 3. Le saut constant entre les formats [je dirais qu'environ 2/3, peut être un peu moins, du film est en IMAX] est un peu chelou, t'as même limite l'impression qu'il sortait sa caméra sans logique, à l'intérieur d'une même scène ou un champ contre champ peuvent être en 2.35, puis 1.44 [tient l'imdb dit que le film est en 1.90 [?] en IMAX, ça me semblait plus haut que ça], ou même parfois deux valeurs d'une même action peuvent être dans deux formats. Bref, faut se forcer à ne plus faire gaffe, j'aimerais bien voir un film entièrement en format IMAX pour changer, surtout que là, je vois pas trop ce qui justifiait de ne pas tout filmer avec la caméra IMAX numérique.
Après faut pas croire que tout est parfait, Bay repart dans ses bayismes, ses persos stéréotypés et peu crédibles, ses accès de patriotismes plus ou moins contrôlés, son beaufisme général sont toujours là. Le placement de produit aussi prend des proportions juste plus possible, y'en a presque à chaque plan [j'exagère, mais je pense qu'on doit te montrer une ou deux marques par scène, facile]. Par exemple, attendez le placement de produit de Beats, c'est vraiment le truc le plus TOSGRA du monde, c'est vraiment honteux. Tout est un peu trop prétexte à tout détruire, quitte à ne plus être logique du tout, mais malgré tout, c'est moins hystéro que les 2 précédents, pas mal de choses qui t'agressaient dans la franchise ont été gommées, rabotées. C'est pas le fameux "Incomprehensible Dadaist trash nightmare" annoncé [expression que je collerais parfaitement au 2 et 3], certes, y'a plein de trucs totalement Quoi la Nique [oui j'impose la francisation de What the Fuck] sans queue ni tête, mais j'ai pas eu le sentiment d'être autant perdu dans le prétexte à tout faire pêter des 2 précédents. Et puis y'a les Dinobots. Dans le fond, je sais pas s'ils servent à grand chose, mais putain, qu'est-ce qu'ils sont cools.

Bref, pour un film comme ça je devrais peut-être faire comme Freak et ne pas donner de note car je sais pas si ça voudrait dire quelque chose... Je mets un bon gros 5 au premier, quelque chose entre 1 et 2 au second et un petit 3 au troisième... Ici, je dirais quelque chose entre 4 et 5. Mais en tout cas je suis content de voir un retour à une intrigue plus "simple" [sans les inutiles histoires de complots et conspirateurs du 3 par exemple] et des nouveaux persos. Moi qui me disais que j'irais peut-être pas le voir, je suis bien content de m'être déplacé. En IMAX.


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MessagePosté: 02 Juil 2014, 10:52 
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Je ne sais plus à quoi m'attendre avec ce film...c'est rafraîchissant.

Je m'attends au pire, en fait.

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MessagePosté: 02 Juil 2014, 11:08 
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Ben moi aussi je m'attendais au pire et vraiment, j'avais aucun espoir... J'ai bien hâte d'avoir ta non note sur le film... demain!


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MessagePosté: 02 Juil 2014, 12:41 
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J'ai l'impression que dès que tu vois un film en imax tu trouves ça bien, non ?

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MessagePosté: 02 Juil 2014, 13:06 
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Moi ce qui m'étonne, c'est que vous vous étonniez encore des avis de Mufti. C'est pas comme si vous aviez l’habitude.
Laissez le kiffer ses films en paix merde !

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MessagePosté: 02 Juil 2014, 13:11 
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Le Cow-boy a écrit:
J'ai l'impression que dès que tu vois un film en imax tu trouves ça bien, non ?


J'ai vu le 2 et le 3 en imax, et on peut pas dire que j'étais super jouasse [surtout le 2]... Mais nettement pour moi l'imax apporte vraiment un truc particulier. Dès que je peux oui, je vais voir un film en imax, et encore plus si le film a été FAIT pour l'imax, dans ce cas là, mais même pas je vais le voir dans une salle normale. J'ai l'opportunité d'avoir une salle imax à coté de chez moi, une vraie salle imax, j'adore le procédé, mais putain ouais je kiffe.
D'ailleurs bande annonce alllongée d'Interstellar en imax. Voilà. Bam. Boum. Dans ma gueule. Avec plus de plans interstellaires.


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MessagePosté: 02 Juil 2014, 17:19 
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sponge a écrit:
Moi ce qui m'étonne, c'est que vous vous étonniez encore des avis de Mufti. C'est pas comme si vous aviez l’habitude.
Laissez le kiffer ses films en paix merde !

:D

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MessagePosté: 03 Juil 2014, 21:18 
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Je ne comprends pas Michael Bay.

"Weuh y a rien à comprendre heu heu"
"Moi je comprends rien à ses scènes d'action mouarf pouet!"


[Si ce sont là vos réactions, vous pouvez vous arrêter de lire ce message dès maintenant.
C'est le quatrième film de la franchise donc vous savez déjà si la saga vous intéresse et c'est le onzième film de son metteur en scène donc vous n'avez pas besoin de mon opinion pour vous faire un avis.]

Je ne comprends pas Michael Bay quand je vois Transformers : Age of Extinction tant le film paraît presque schizophrène dans le degré d'implication de son metteur en scène.
J'ai déjà maintes fois évoqué comme ses films évoluent toujours entre un certain premier degré parfois outrancier dans son imagerie et le recul sur cette même imagerie, conscient de son caractère over the top. Michael Bay, c'est le mec capable de faire un film presque dénué de second degré et convaincu 100% du temps de son iconographie, comme The Rock, et un film qui se fout ouvertement de tout, en invitant le public à en faire de même pour les besoins du divertissement, tel que Bad Boys II.

Comme je l'avais déjà établi l'an dernier pour expliquer en quoi Pain & Gain était plus incarné, les Transformers ont plus que jamais été partagés entre les deux, avec un moins bon équilibre que sur un Armageddon par exemple.
Le premier film est celui qui s'en approche le plus, la gouverne de Spielberg sans doute, le savoir-faire, pourtant limité, de Kurtzman & Orci aussi, et si Bay et ses scénaristes ont toujours pris le soin d'étendre de façon sérieuse l'univers avec chaque film (même si la mythologie des Transformers semble se rebooter à chaque film en mode bats-les-couilles...), il apparaissait de plus en plus évident que Bay n'était plus intéressé par des histoires mais par des segments, qu'il s'agisse de comédie en roue libre ou de set pieces d'action. Le troisième film est le point culminant de ce processus.

Avant chaque nouvel épisode, les réalisateurs promettent souvent avoir corrigé ce qui avait pu en agacer certains sur le précédent mais pour une fois, Bay ne fait pas mentir ses propos promo.
Effectivement, les digressions, notamment en scènes comiques hors sujet, ont disparu. Il n'y a aucune scène ici qui soit comparable à celle du commissariat du 1, du campus avec la mère foncedé du 2, ou de Ken Jeong dans le 3. Le film a beau être le plus long de la série, j'ai moins senti les 2h45 ici que les 2h29 et 2h34 des deux derniers. D'un point de vue structurel donc, c'est mieux rythmé. En particulier durant la première heure, qui s'attarde sur ses nouveaux protagonistes (exit Shia LaBeouf, qui était devenu hystérique).

Pendant cette longue intro, je me suis surpris à trouver le film vraiment bien. On est toujours dans le cliché bayien - recyclant la dynamique père/fille/copain d'Armageddon - mais le bonhomme paraît plus investi. Peut-être est-ce dû à la nécessité de présenter un nouveau statu quo, de nouveaux personnages, je sais pas, mais on avait pas vu Bay impliqué de la sorte sur cette franchise depuis le premier film. Pendant cette première heure, je me suis dit "Mufti avait raison" et "je vais dire au Cow-boy d'y aller" tant je trouvais ça efficace.
On retourne à quelque chose de plus simple et terre-à-terre (en mode Americana à fond, à base de couchers de soleil constants et d'une bannière étoilée tous les deux plans) avec cette cellule familiale et même si le conflit père/fille pue le réchauffé, on s'attache plutôt au personnage de Wahlberg (tant est qu'on fasse le saut de foi de le voir en INVENTEUR). Même les échanges de vannes entre lui et son pote/employé sont plaisants parce que l'humour s'intègre plus organiquement dans le récit.

Puis surtout, il y a quelques belles idées, comme le fait que Wahlberg trouve l'épave d'Optimus dans un vieux cinéma abandonné. Bay transcende un détail qui n'a pas grand sens (les Autobots, pourchassés, se cachent alors je veux bien que personne ne vienne chercher un camion dans un cinéma mais bon) en lui conférant un sens sous-textuel classe (le vieux héros de fiction que l'on vient chercher dans un cinéma pour le ressusciter). C'est le genre de rares moments où la fabrique d'icônes Bay fonctionne encore. Surtout que dans ce film, Optimus, comme les autres Autobots, est un vétéran de guerre abandonné alors qu'il s'est battu pour cette patrie. En gros, Optimus est le général Hummel de The Rock.

L'armée est complètement absente du film, et c'est rafraîchissant, mais la figure du soldat sacrifié qui obsède tant Bay est toujours là.
Je ne vais pas m'aventurer à situer une idéologie pour le film même si les deux méchants humains sont une sorte de George W. Bush (le personnage de Kelsey Grammar, mec de la CIA qui dit globalement qu'il faut renvoyer les immigrés clandestins chez eux et que "si vous êtes pas avec nous, vous êtes contre nous") et un ersatz assumé de Steve Jobs (Stanley Tucci qui exploite les cadavres de Transformers pour avoir la main-mise technologique sur le monde avant d'avoir un cas de conscience quand il découvre que les nouveaux robots qu'il construit sont incontrôlables et cherchent un McGuffin qui n'est autre qu'une bombe H version Cybertron).
À ce titre, ces antagonistes humains sont une nette amélioration par rapport à Patrick Dempsey dans le précédent et bénéficient d'une histoire moins alambiquée dans un premier temps : l'insertion de Galvatron, nouvelle forme de Megatron, dans l'intrigue est complètement torchée, comme son perso, qui remplace pourtant le Decepticon plus charismatique de la première heure, le chasseur de primes Lockdown, qui disparaît alors pendant une heure avant de revenir pour le combat final, laissant Galvatron faire de la figuration hors champ. De toute façon, les autres robots sont comme d'hab très secondaires. Ils sont tous nouveaux à part Optimus et Bumblebee mais ce dernier souffre de l'absence de LaBeouf et les autres correspondent aux mêmes archétypes que leurs prédécesseurs (Hound/Ironhide le gros bourrin, Crosshairs/Jazz le jeune chaud, Drift/Ratchet le sage). Toutefois, j'aime assez comme la saga continue de favoriser l'iconisme au réalisme, avec ces robots de plus en plus anthropomorphes (Hound a une barbe et une cartouche en guise de cigare, Drift a un look de samouraï et un accent japonais et Crosshairs a comme des pans de manteaux qui volent au vent façon Chow Yun-Fat dans Le Syndicat du crime). La logique de Bay s'infuse jusque dans le design.

C'est par la suite que ça se gâte.

Que l'intrigue laisse à désirer une fois l'exposition passée, cela n'est guère étonnant pour un Transformers (c'est la quatrième fois que le climax consiste à semer les méchants dans une ville pour pas qu'ils choppe le McGuffin), mais là où le film déçoit, c'est dans la pauvreté de l'action. Bay a donc corrigé les erreurs qui handicapaient les deux derniers volets mais perd bizarrement le seul élément qui avait évolué en bien à chaque tome : les morceaux de bravoure.
C'est simple, il y en a moins et ils sont moins bons. Même la 3D est moins bien exploitée.
De tête, je ne retiens véritablement que deux séquences un tant soit peu créatives :
- la course-poursuite en vaisseaux avec Crosshairs qui fait du John Woo et Bumblebee qui harponne un bateau pour bloquer ses poursuivants
- le vaisseau-mère qui aspire les véhicules pour les jeter sur les gentils en voiture
Ce sont les seules qui témoignent de ce que Bay réussit généralement le mieux : une écriture et une mise en scène inventives de l'action.
Il faut dire que ce sont quasiment les deux seules séquences construites. Le reste du temps, il y a évidemment des plans qui tuent parsemés ça et là (quand il ne s'auto-pompe pas) mais voilà, ils sont perdus dans un montage qui ne les rattache souvent à rien.

Bay continue d'essayer de proposer quelque chose de différent à chaque film et à chaque scène, changeant de décors ou cherchant toujours une valeur ajoutée. Il est évident qu'il allait être de plus en plus difficile de se surpasser tant les films ont donné dans la surenchère dès le second chapitre.
Ici, on a donc droit aux Dinobots...mais ils sont à peu près aussi bien exploités que le gigantesque Devastator du 2. Ils apparaissent à la fin, ne restent pas très longtemps et ne font pas grand chose de fou.
Encore une fois, quelques images marquent la rétine, quelques instants où on retrouve le Bay qui veut en donner au spectateur pour son argent.

Mais quand je vois ses scènes d'action faiblardes, je ne peux m'empêcher de penser que Bay n'en a plus grand chose à foutre ici, qu'il réalise presque le film par-dessus la jambe, juste pour remplir sa promesse à Paramount en échange du financement de son arlésienne fétiche Pain & Gain. Difficile de ne pas le penser cynique face à un film où l'on voit davantage à l'écran l'argent économisé que l'argent dépensé : climax à Hong Kong parce que le financement est en partie chinois et placements de produits plus abusés que jamais (la palme va au "je suis sponsorisé par Red Bull" avec canette brandie soudainement en mode Wayne's World et au gros plan INUTILE sur les bouteilles de Bud Light renversées durant une scène d'action...à l'issue de laquelle Wahlberg en décapsule une sur la caisse d'un mec qui l'enquiquine, boit une gorgée et jette la bière sur la bagnole). Hé, moi ça m'a jamais vraiment dérangé et ça permet au film d'être le moins cher depuis le premier mais maintenant je comprends l'absence de money shots dans les bandes-annonces du film : il n'y en avait pas tellement plus dans le film.

Donc je comprends pas.
Pourquoi s'investir dans le premier acte "histoire" pour ne pas s'investir dans ce qui est pourtant son fond de commerce, aka l'action?
Dans le précédent volet, un personnage tournait en dérision une réplique romantique en disant "comme dans un mauvais film de SF". Ici, le vieux proprio du cinéma abandonné se plaint que "les gens ne veulent plus que des suites et des reboots aujourd'hui". La première fois, ça montrait que Bay assumait son film décomplexé, mais là, on dirait qu'il désavoue son propre film. Comme s'il disait "j'étais obligé".
Peut-être est-ce le signe que Michael Bay en a marre, qu'après Pain & Gain, il n'a plus envie de réaliser juste des set-pieces, qu'il n'a plus envie de faire des Transformers.
En tout cas, je l'espère. Parce que là ça peut plus durer.

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MessagePosté: 03 Juil 2014, 21:59 
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Film Freak a écrit:
Pourquoi s'investir dans le premier acte "histoire" pour ne pas s'investir dans ce qui est pourtant son fond de commerce, aka l'action?
Peut-être est-ce le signe que Michael Bay en a marre, qu'après Pain & Gain, il n'a plus envie de réaliser juste des set-pieces, qu'il n'a plus envie de faire des Transformers.


En découvrant Pain & Gain, je m'étais dit qu'il s'était gouré de carrière. Ou du moins d'orientation "artistique".

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MessagePosté: 03 Juil 2014, 22:13 
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La comédie est clairement quelque chose qu'il affectionne particulièrement. Il parle d'Armageddon comme d'une "comédie avec des working guys qui sauvent le monde" et l'humour parasite ses Transformers.
Même Bad Boys II, à sa sortie, j'y avais trouvé l'humour plus réussi que les scènes d'action (qui m'avaient un peu déçues à l'époque).

Je pense qu'il devrait séparer les deux.
J'adore la comédie de Pain & Gain et j'adore le sérieux de The Rock.
J'aimerais qu'il fasse l'adaptation de Ghost Recon à laquelle il est attaché.

Mais là, son prochain est parti pour être Bad Boys III.

Bref, tout mais pas un 5e Transformers.

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MessagePosté: 03 Juil 2014, 22:27 
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Schtroumpf sodomite
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Film Freak a écrit:
Mais là, son prochain est parti pour être Bad Boys III.


Ah lol !

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MessagePosté: 04 Juil 2014, 12:55 
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Film Freak a écrit:
Kelsey Grammar

Kelsey Grammer. #KelseyGrammerGrammar t'a enduit d'erreur.


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MessagePosté: 04 Juil 2014, 22:56 
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Pour ma part j'ai trouvé ça interminable. Les 2h45, je les ai senti passer, mais VIOLEMMENT.

Pourtant, ça commençait pas trop mal avec l'insertion de Mark Wahlberg en nouveau héros absurde mais attachant, un début d'intrigue plus posée, plus construite, et une musique que j'ai trouvé vraiment pas mal par instants. De plus, le film se veut plus rafraîchissant avec ses vrais méchants humains plus construits que dans les précédents films, et la présence de l'identifiable Lockdown en antagoniste. J'ai même réussi à apprécier le sidekick comique, moins relou que ses prédécesseurs et - gasp! - j'ai trouvé les dialogues correctement montés, pour une fois.

Mais peu à peu, ça part en couille. L'intrigue, en se complexifiant, se désagrège, et les relations entre les persos deviennent insupportables avec l'irruption totalement naze du boyfriend/A.J. Frost pas charismatique avec lequel Wahlberg - pardon, CADE YEAGER - va devenir rival (en plus, on dirait qu'ils ont le même âge), et la fille bidon - entre elle et Rosie Huntington-Whiteley, Bay a vraiment un don pour caster des nanas jolies mais sans avenir... La première heure relativement calme en action devient a posteriori le meilleur moment du film car là on bascule dans un climax interminable qui dure quasiment une heure et demi. Il y a deux-trois trucs pas mal, mais ça reste globalement de la bouillie visuelle à laquelle on peut pas accrocher. C'est long, mais c'est long...

Et sinon, les nouveaux designs des Transformers sont trop anthropomorphes, avec leurs visages quasiment humains, par trop détaillés. Ça aide à les reconnaître, mais je trouve ça too much, limite uncanny valley. Les Dinobots sont rigolos mais n'apparaissent pas longtemps et la mise en scène les rend trop peu iconiques (à part le T-Rex, y en a pas un que je saurais dessiner). Et je me suis vraiment rendu compte à quel point j'arrivais jamais à m'attacher à Optimus en héros robotique. Dans le premier film, Bumblebee réussissait à être quelque peu l'objet de notre empathie, mais désormais ça a totalement disparu, et franchement, Optimus, il me gave.

Sinon,
on a pas le droit de teaser la main de l'extraterrestre "créateur" des robots dans les 30 premières secondes et ne jamais le montrer par la suite. Moi je pensais que le dernier acte allait montrer les Autobots et les méchants s'allier pour affronter le créateur revenu tout détruire en mode dinosaures...

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MessagePosté: 04 Juil 2014, 23:09 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
un climax interminable qui dure quasiment une heure et demi.

Si tu parles du moment où ils arrivent à HK, c'est au bout de 2h (j'ai regardé ma montre exprès pour savoir) donc il ne dure "que" 45 minutes.

Citation:
Sinon,
on a pas le droit de teaser la main de l'extraterrestre "créateur" des robots dans les 30 premières secondes et ne jamais le montrer par la suite. Moi je pensais que le dernier acte allait montrer les Autobots et les méchants s'allier pour affronter le créateur revenu tout détruire en mode dinosaures...

Ah bah c'est le lot des franchises aujourd'hui...franchise-building de merde. Cf. la fin.

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MessagePosté: 05 Juil 2014, 08:36 
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Film Freak a écrit:
Qui-Gon Jinn a écrit:
un climax interminable qui dure quasiment une heure et demi.

Si tu parles du moment où ils arrivent à HK, c'est au bout de 2h (j'ai regardé ma montre exprès pour savoir) donc il ne dure "que" 45 minutes.

J'ai regardé la mienne au moment du building à Chicago pensait qu'il restait justement 45 minutes de film. Il en restait genre 75... :cry:

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