Forum de FilmDeCulte

Ils sont tous tellement trop À MANGER ces bébés coréens en plus...par contre, c'est assez incroyable comme ils deviennent moches avec le temps.
À chaque meuf que je croise ici, je me dis que t'as pécho l'une des 5 ou 6 qui a été génétiquement gâtée.

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Rien que le pitch annonce la couleur : Des foreurs pétroliers envoyés dans l'espace pour détruire un astéroïde qui menace la terre.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

C'est parce que le père vient de Corée du Nord.

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Vive le métissage.

En tout cas, elles sont toutes en mini-short. Même seules en pleine nuit.

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ELLES VEULENT.

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ET LES UNIFORMES D'ÉCOLIÈRES LÀ.

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Insoutenable ça !

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La môme qu'a chaud.

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Une bonne petite soupe de Kimchi.

Non, ça ça relève de l'idéologie, c'est propre à ce réal, et comme tu sais ce n'est pas chez moi un critère d'appréciation en soi. Je parlais ici de la prétendue connerie du film.


Tout en passe par le filtre de la comédie, effectivement, mais sans jamais se départir d'un absolu premier degré (il y croit vraiment, à ses foreurs dans l'espace). Si j'aime ce film, je suppose que c'est surtout parce que c'est le film le plus abouti de Bay dans sa veine lyrique, qui est l'aspect de son cinéma que je préfère.

Oui mais qu'est-ce qui est aussi con dans ce film que le plupart des blockbusters ? Le pitch tiré par les cheveux ?

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Mais au contraire, je ne trouve rien de particulièrement con là-dedans. Je disais (je cite) : "je vois pas en quoi c'est plus con que la plupart des blockbusters". J'ai du mal à comprendre ce qui est particulièrement bête dans Armageddon : tout le monde a l'air de trouver que ça va de soi, pour je ne sais quelle raison obscure.

Bon et sinon c'est quoi cette signature ? Définitivement reconverti à la chronique de jeu vidéo ?

je ne sais pas ce qu'il te faut...compare le synopsis avec son concurrent direct de l'époque, deep impact, et voit la différence. Le bay est une vitrine à clichés et facilité collés par une vague histoire débile.

je dis pas quedeep impact est génial, loin de là

En même temps, les "personnages" (et leur dimension métonymique-clichée), le sypnosis et la "réalité", Bay s'en cogne un peu, non ? Son cinéma se déplace vers d'autres fins, de prime abord. (je n'ai vu qu'un transformers, je ne vais pas trop m'avancer non plus.)

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ART: Ça mène à l'hôpital. A quoi ça sert, puisqu'on le remplace par la mécanique qui fait mieux et plus vite.

Oui enfin si tu juges de l'intelligence d'un film en le résumant à son synopsis et au fait d'utiliser des clichés, on va déjà avoir du mal à être d'accords. Pour prendre un exemple diamétralement opposé (et parce que c'est mon punching-ball du mois), Ken Loach ça a beau être très finement écrit, ça peut parfois être un cinéma très bête : dans l'horizon démonstratif que ça se fixe, dans l'impression qu'on va prouver son propos par un surplus de vérisme... Ce n'est pas si simple. Par ailleurs, il y a quand même une dimension de fantasme et d'iconicité chez Bay qui fait que j'ai bien du mal à agréer l'idée que ces clichés, qui en sont la matière première nécessaire, seraient une facilité (comme s'ils étaient utilisés par paresse, faute d'autre chose).

J'ai beaucoup de sympathie pour Deep Impact après, film humble et un peu pété de partout qui était effectivement l'antithèse d'Armageddon à tous points de vue.


J'y ai pas trop réfléchi donc je ne vais pas être très précis, mais j'ai l'impression que, plutôt qu'à un scénario ou des personnages détaillés, la narration chez Bay tient surtout au fait d'isoler des dynamiques brutes, simples, élémentaires, qu'il essaie de ne surtout parasiter avec rien d'autre (dans l'idée que ça reste une énergie, un angle pour les péripéties, pas un truc à décortiquer/explorer). L'attachement protecteur/protégé avec Bumblebee pour Transformers, l'informulé de l'amour père/fille dans Armageddon... C'est fait pour traverser le film comme une émotion pure et basique, qui va tout colorer et re-calibrer sur son passage, pas pour en faire de la dentelle.