Forum de FilmDeCulte

Assez surpris oui pas la déferlante d'avis très positifs dans la presse, Pixar a un peu la "carte" il faut dire.

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CroqAnimement votre

Ben justement, ils ne l'avaient plus trop, cette "carte"... Sauf exceptions notoire (Inside Out et Coco), la période de gloire (en gros : les années 2000) du Studio paraît quand même bien loin...
Ici il y a sans doute l'effet "positivement surpris".

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

C'est cette licence qui a la carte...

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Tellement vrai.

T'as vraiment l'impression de la fusion de plusieurs concepts en un.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Honnêtement, la multiplication des lieux est la grande force de ce film. J'ai beaucoup aimé les 3 premiers Toy Story, mais j'ai toujours ressenti une frustration en les regardant. Une impression claustrophobique lié à la fonction de ses jouets. On va se le dire, des jouets dotés d'une vie propre qui deviennent automatiquement subordonnés à l'enfant à qui ils appartiennent, condamné à attendre leur maître dans la pièce où ils ont été laissés, c'est quand même un peu frustrant. C'est un concept fun pour des films d'animation humoristiques, mais qui camoufle une idée déprimante (du moins dans les 3 premiers films) qui flirte avec une sorte d'esclavagisme (surtout qu'ils sont parfois maltraités). Sur le plan de la métaphore (l'enfant qui donne une vie propre à des jouets), c'est magnifique. Mais les voir continuer à vivre en l'absence de l'enfant est une idée qui glace le sang. C'est une idée qui permet aux scénariste de puiser à intervalles réguliers dans le potentiel mélodramatique du concept, entre 2 gags. Mais sans les gags, il y aurait moyen de faire un petit film bergmanien existentiel dans le placard à jouet. En ce sens, j'aime l'introduction riche en malaise du personnage de fourchette. Josh Cooley a su rendre parfaitement glauque la création d'un jouet par l'enfant à l'aide de matériaux improvisés. Le cousin du bébé anémique de Eraserhead. Pire, la créature de Frankenstein. On sent à travers ce personnage l'angoisse inhérente à la condition d'un jouet.

Toy Story 4 est pour moi le meilleur de la série, car le propos me touche d'avantage. Les barrières sont enfin abolis pour certains personnages. Certains se libèrent enfin de leur condition. La bergère est pour moi le personnage le plus touchant du film. Voilà un exemple de personnage féministe pas lourd du tout. Peut-être parce qu'elle le devient malgré elle, à travers sa condition de jouet perdu. Elle s'adapte, prend goût à sa souveraineté, à la vie sans attache. Sa force ne vient pas de nulle part, n'est non plus artificielle. Elle prend naissance à travers ce qu'elle vit. En ce sens, le personnage de Woody à une très belle évolution également. Entre l'engagement solidaire et la liberté, il jongle avec son avenir. Au final, la liberté de choisir. La multiplication des lieux (magasin d'antiquités, carnaval, RV) se voit donc comme autant d'appels extérieurs, et apporte une énergie vraiment rafraîchissante à la série, un espèce de parfum de liberté. Pour moi, c'est clairement le moins frustrant des 4. Et cette surenchère de lieux fait de Toy Story 4 le film d'aventure de la série. Le plus libérateur en tout cas.

Toy Story - 3/6
Toy Story 2 - 3.5/6
Toy Story 3 - 3.5/6
Toy Story 4 - 4/6

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Vonk confirme que c'est bien le plus naze, tout le monde est donc d'accord!

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Netflix les gars, Netflix.

Le commentaire le plus attendu et prévisible de la semaine. zzzzzzzzz

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Tu vois? Tu peux repartir dans les abysses, rien ne change ici!

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Netflix les gars, Netflix.

Moi je trouve son avis vraiment intéressant.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Oui pareil, son avis se tient.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Bon ben voilà, je viens de "profiter" d'une bonne grippe pour le mater.
Eh ben c'est bien de la merde. Du réchauffé à 400%, un ennui total, et en plus c'est d'un long...

D'habitude Pixar parvient à me cueillir sur l'émotion même quand je n'aime pas le reste autour (en mode "chantage à l'émotion"), eh ben là même pas, la fin est expédiée en 2 minutes. Le néant.

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Netflix les gars, Netflix.