Forum de FilmDeCulte

Je n’ai vraiment pas aimé, j’y partais intrigué et j’ai été rapidement refroidi.

Je trouve le film extrêmement vain, rien ne se justifie réellement, du choix du noir et blanc au élément de mise en scène. Tout tourne à vide, des références à Tarantino et Jarmush jamais pensées, ne serait ce une seconde. On sent une envie de créer un univers jubilatoire à la Tarantino mais cela ne fonctionne jamais, ça en devient assez triste. Des longs plans fixes à la théâtralité qui nous fait sombrer dans la comédie franchouillarde et non dans un rythme particulier et jouissif à la Tarantino. Le cinéaste a peut être oublié l’aspect mythique des personnages du cinéaste américain.
En bref on n’entrevoit jamais le traitement d’un sujet, qu’il soit esthétique ou d’un autre ordre. Rien n’est connecté à un élément qui pourrait permettre la captation du spectateur.

Bon après il y des acteurs sympas, Edouard Baer et Mougladis s’en sortent bien au milieu de ce rien.

C’est assez irritant même si certains passages font sourire.

1/6

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Je trouve l'affiche assez réussie dans le sens où elle me donne envie de voir le film. Quand on la regarde on s'attend à un truc assez noir dans la lignée des Tarantino comme tu dis mais surtout pas à une comédie. C'est plutôt décalé comme démarche...et c'est là que je me demande si y'a pas une sorte de prise de risque sur ce film à fond sur la parodie ou alors si c'est pas un peu baclé sur les bords ( mais dans ce cas ce serait assez gros quand même). Et c'est pour ça que je pense que toute tentative de reproduire du Tarantino est tout simplement un faux-prétexte exprimé par des codes ( flingues, jolies filles, actions, règlements de compte, banque, braquage, parking, Humphrey Bogart...) Peut-être que Samuel Benchetrit fait exprès d'être à côté de la plaque pour instaurer un nouveau style...ou pas. Et là je parle qu'en analyse de l'affiche et de la B.A. En tout cas c'est ce que ça m'inspire.

L'affiche ne renvoie à rien du tout du film, pas à un personnage ou à une séquence précise ni à une ambiance qu'on peut supposer en voyant l'affiche. C'est un peu du racolage.

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La bande-annonce, c'est surtout ça, mais raté :
http://youtube.com/watch?v=b93xK8d3ISo

J'attends de voir le film pour constater le foutage de gueule dans ce cas.

Ah oui complètement.

Ça fait très expérimental quand même. Comment faire un film avec peu de moyens...on tente le truc sans savoir où on va et puis après on voit ce que ça donne.

Oui interdit.

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L'affiche renvoie au titre, et les deux vont bien ensemble.

Elle renvoie au titre ? Par rapport à l'enfance ? C'est possible.

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Ah oui je trouve.

Perso j'aime bien ce titre, mais aimant d'amour Goodfellas, je suis à la fois séduit et jaloux que quelqu'un puisse oser se réclamer de cette parantée. Quant à l'affiche, je la trouve jolie et j'aime assez l'idée de puiser dans ses photos personnelles pour illustrer une oeuvre qui n'a à priori rien à voir. Mais quelque chose me dit que je vais soit détester ce film, soit l'adorer.

Mais j'aime bien l'affiche, elle m'a même fait espérer avant de rentrer dans la salle. Je m'attendais à voir cette parenté, ou du moins ce désir qui se traduirait par une ambiance, mais je trouve qu'il n'y a pas grand chose. C'est dommage.

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Bon ben moi je rejoins un peu TBA. J'ai vraiment été désespéré devant ce film. Quelques passages qui font sourire, mais pour combien de gags pitoyables ou d'idées complètement ratées (mon dieu le passage en muet..) ? J'ai trouvé ça affreusement mal écrit, mal joué, aucune personnalité dans la mise en scène et surtout ce qui m'a le plus soulé, c'est qu'il fallait à chaque fois expliciter les vannes, nous expliquer ce qu'il y'avait de drôle. C'est hallucinant tout ces passages où on en met des tartines, comme si on avait pas déjà compris quoi. Le passage dans la cabine téléphonique, ou la partie de carte, c'est vraiment ahurissant. Tout est téléphoné, mal amené.. Bref, énorme ratage pour ma part.

Je suis sous le charme... Une petite perle, un film rare dans le cinéma français, qui certes copie un peu trop le cinéma indépendant américain, mais parvient à imposer son propre esprit, sa propre ambiance. Beaucoup d'humour, de très bons acteurs, une collection de souvenirs que Benchetrit déplie avec émotion... Décidément, j'aime bien ce cinéaste, dont le Janis et John se bonifie à chaque nouvelle vision.

5/6

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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J'avais beaucou aimé.

Par contre là ou TBA dit que Benchetrit tente de faire du Tarantino...mué, j'en ai pas du tout eu l'impression, il y a quelques similitudes notamment sur les choix narratifs mais ça va pas vraiment plus loin.
Le coté Jarmuschien par contre, est indéniable, on pense forcément en premier à Coffee and Cigarettes, ça en devient preque la copie lors de la confrontation Arno/Bashung.


Et Bouli Lanners déboite.
5/6

Je dirai un Ersatz, malheureusement.

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