Forum de FilmDeCulte

Je ne mets pas les courts métrages et autres docus...

Catch Us If You Can (1965)

Point Blank (1967)

Hell in the Pacific (1968)

Leo the Last (1970)

Deliverance (1972)

Zardoz (1974)

Exorcist II: The Heretic (1977)

Excalibur (1981)

The Emerald Forest (1985)

Hope and Glory (1987)

Where the Heart Is (1990)

Beyond Rangoon (1995)

The General (1998)

The Tailor of Panama (2001)

Country of My Skull (2004)

Point Blank (1967)
Polar culte. Rien que la séquence d'intro est incroyable, avec ce plan où Lee Marvin fonce dans la chambre pour tirer plusieurs coups sur le lit. 6/6

Deliverance (1972)
Très grand film, tout aussi culte. Putain de bango... 6/6

Zardoz (1974)
Kitschissime mais follement imaginatif. A revoir peut-être. 5/6

Exorcist II: The Heretic (1977)
Vieux souvenir. Ca m'avait semblé pas si mal. A revoir. 4/6

Excalibur (1981)
Chef-d'oeuvre absolu de l'heroic-fantasy à voir obligatoirement sur grand écran. 6/6

Hope and Glory (1987)
Très beau film, mais là encore, je l'ai vu y a trop longtemps. 5/6

Beyond Rangoon (1995)
Pas vu depuis une décennie, donc. J'avais bien aimé, sans plus. 4/6

The General (1998)
La grande classe. Magnifique Brendan Gleeson. 5/6

The Tailor of Panama (2001)
Excellent, tout simplement. J'ai envie de le revoir. 5/6

Country of My Skull (2004)
C'est un assez bon film, mais un peu indigne du talent de Boorman. 4/6

J'ai très envie de découvrir ses deux films avec Lee Marvin, et "Exorcist 2". Pour le reste je trouve que le cinéaste peut-être tour à tour très lourd ou profondément anodin dans ses discours ou son esthétisme.

Deliverance (1972)
6/6

Excalibur (1981)
1/6 je reconnais qu'on peut trouver ça puissant, c'est à part, mais je trouve ça réellement insupportable.

The Emerald Forest (1985)
3/6

Where the Heart Is (1990)
1/6

Beyond Rangoon (1995)
3/6

The General (1998)
3/6

The Tailor of Panama (2001)
2/6, le film vaut essentiellement pour Geoffrey Rush, pour le reste c'est cousu un peu grossièrement quand on voit la complexité du bouquin.

Country of My Skull (2004)
5/6, sobre et très juste, académique diront certains

J'aime beaucoup Boorman. Il a réalisé une oeuvre atypique, ambitieuse, qui n'a pas l'air d'avoir d'influences cinématographique marquées ni même de descendance. Pour un cinéphile, ce genre de rencontre est plutôt exceptionnelle.


Point Blank (1967) 6/6
Un deuxième film formellement bluffant, remplis de fulgurances. Même si il s'inscrit dans un mouvement lancé par la nouvelle vague, le film m'a fait pensé au cinéma de Suzuki...et je ne m'y attendais pas (à cause du remake).

Hell in the Pacific (1968) 5/6
Brillant et un changement total de ton par rapport à son film précédent.

Deliverance (1972) 6/6

Zardoz (1974) 5/6
Exorcist II: The Heretic (1977) 5/6
Excalibur (1981) 6/6

3 films difficiles de par leur choix esthétique. Boorman lance une sorte de pari avec le spectateur. Si on plonge dans son univers, c'est réellement enrichissant. Et Excalibur, sorte d'apogée des éléments constituant les deux autres films, est selon moi un des plus grande oeuvres des annés 80. Par la suite le cinéma de Boorman perd peut être de son ampleur

The Emerald Forest (1985) 4/6
Gentille fable écolo. Il y a de très beaux moments.

Hope and Glory (1987) 6/6
Son dernier grand film et peut-être le plus attachant. Le film arrive à chaque fois à prendre le contre-pieds de toutes les situations et se déploie avec une évidence qui force le respect. Jetez vous sur le dvd, vendu pas cher normalement...

The General (1998) 4/6
Intelligent...Gleenson est excellent.

The Tailor of Panama (2001) 4/6
Les ajouts de Boorman, dont ces bizarres allusions homo entre Brosnan et Rush, donne un résultat mitigé...En lisant le livre, je m'étais dit que c'était une histoire parfaite pour lui...Le début est très bon. Dommage que la fin n'aille pas plus loin. On a l'impression qu'il n'a pas pu aller où il voulait.
Mais le film se tient très bien en l'état et se laisse bien suivre.

Country of My Skull (2004)
pas vu mais c'est prévu.

j'aimerais beaucoup voir Leo the last.

POINT BLANK: 2/6 (à revoir...)

DELIVERANCE: 5/6

EXORCIST 2: 2/6

THE EMERALD FOREST: 4/6 (à revoir)

BEYOND RANGOON: 4/6

THE TAILOR OF PANAMA: 3-4/6

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je rajoute un petit 5/6 à EXORCIST 2, film qui m'a complètement fasciné par sa richesse et son jusqu'auboutisme assez impressionnant dans ce genre de production. Un film qui explore les inconscient et les symboliques de plein fouet, hypertrophiant la démarche du conte fantastique par rapport au naturalisme de Friedkin. Comme tout Boorman c'est souvent limite dans l'acceptation des choix, mais si on marche dans le baroque proposé, on y vie une véritable expérience. Ici j'ai pleinement marché. Mais c'est clair que j'imagine le public attendant la suite direct du plus gros succès du cinéma US de l'époque devant ça! La première séquence d'hypnose, plus personne ne proposerait ça dans une prod hollywoodienne mainstream.

Sinon j'ai feuilleté l'excellent livre de Ciment qui m'a pas mal fait remettre en question certain jugement que j'avais sur le cinéaste, à quand une réedition avec filmo complète?

Tu peux développer (vite fait) les jugements que t'avais et les remises en question que t'as eu, stp? Parce que j'aime beaucoup ce cinéaste mais je ne connais rien de lui et, au fond, je sais pas trop quoi en penser, si ce n'est que ses films me plaisent...

Dans ses entretiens, Boorman parle d'une approche Jungienne qui m'avait totalement échappé, et ça me donne réellement envie de revoir certains de ses films d'autant que ce sont des choses auxquelles je suis plus sensible aujourd'hui. C'est au fond un créateur qui fait des films mondes, mais pour autant il n'a pas réellement de système et de formalisme à l'instar de Kubrick ou Mallick par exemple, ni même un discour cinéphilique. Il se passionne plus à explorer des aspects ethnologiques du monde, et des inconscients... Mais finalement par là il touche à des choses assez profondes sans doute.

Je crois que ce qui m'a longtemps rebuté c'est aussi cette volonté de s'affranchir de réalismes quelquonques, on pourrait trouver ça artificiel et chargé à un point que ça peut rendre assez méfiant.

Moi ce sera court:

Deliverance (1972)
6/6 - mal dormi après. Un film parfait, qui marque durablement. Une claque phénoménale.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Leo the Last (1970)
6/6, mon préféré... Cadrages incroyables.

Deliverance (1972)
6/6, gros malaise

Exorcist II: The Heretic (1977)
2/6, visuellement très beau, mais totalement con.

Excalibur (1981)
3/6, bien foutu, mais ne m'a absolument jamais intéressé.

The Emerald Forest (1985)
4/6, un peu comme Excalibur, j'entre pas dedans. Au passage, Boorman qui fait un casting à travers le monde et qui prend finalement son fils, ça me fait doucement rigoler.

The General (1998)
Aucun souvenir.

The Tailor of Panama (2001)
5/6, grosse surprise, j'en attendais rien du tout.

_________________
Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
Commande | Site perso

Deliverance (1972)
5.5/6

Zardoz (1974)
4/6

Excalibur (1981)
5.5/6

Beyond Rangoon (1995)
2/6

The General (1998)
5/6

The Tailor of Panama (2001)
4.5/6

J'aurai aimé avoir vu Point Blank. Sinon j'aime beaucoup ce réalisateur maintenant que j'ai vu tout ça !

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Deux 6/6 :

Deliverance (1972) : un bijou de tension narrative. Mon thriller préféré.

et

Excalibur (1981) : le meilleur film d'heroic-fantasy de tous les temps. La scène du mariage est un moment exceptionnel de cinema. Un film qui montre bien tout ce que le cinéma a perdu avec le numérique.

Deux 4/6

The Emerald Forest (1985) : pas emballé malgré de très belles choses, mais à revoir.

et

The Tailor of Panama (2001) : j'avais trouvé ça classe, mais pas emballé non plus. A revoir.

Faut vraiment que je voie les autres.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

En passant, mon billet (2009, comme le temps passe) :

http://mainoptique.blogspot.be/2009/10/ ... -1972.html

Rétro Cinémathèque depuis cette semaine, et "Le Point de Non Retour" en reprise dés la semaine prochaine en nouvelle version numérique

http://www.cinematheque.fr/cycle/john-boorman-390.html

Excalibur (1981)
Film intemporel réalisant le tour de force d'adapter de façon exhaustive le cycle arthurien en rappelant sa contemporanéité. Son jusqu'auboutisme peut laisser sur le carreau mais si on l'accepte, tous les autres films de fantasy font petits à côté.

La Forêt d'émeraude The Emerald forest (1985)
Superbe film d'aventures tout public dont la portée écologique lui donnera encore plus de valeur avec le temps. Ou comment on peut illustrer l'importance de la fable avec ce film d'une histoire simple abordant des questions fondamentales. Typique le film d'enfance à transmettre à la génération suivante.

Délivrance Deliverance (1972)
Chef d'oeuvre du genre survival, parfait dans la forme, inépuisable dans le fond. Rarement un film aura autant mis mal à l'aise avec une grosse économie de moyens.

Le Général The General (1998)
Subtil mélange de sentiments pour un film de gangster unique. Un mélange de réalisme et d'onirisme qui montre à quel point la vie d'un homme est faite de contradictions.

Hope and Glory - La Guerre à sept ans Hope and glory (1987)
Brillante chronique sur la résilience enfantine durant des évènements tragiques. Un académisme bienvenu sans être pesant, c'est aussi un film pivot dans la filmographie de Boorman. Comme si avoir abordé ses souvenirs et mis en image directement ses obsessions allait appauvrir son cinéma.

Duel dans le Pacifique Hell in the Pacific (1968)
Film de guerre unique à la limite de l'expérimental. Tour de force de désamorcer les attentes d'un postulat pourtant très aride tout en restant divertissant.

Zardoz 1974
Film science-fiction daté visuellement et un peu bancal mais tellement riche et unique qu'il en devient archétype du film-culte.

Le Tailleur de Panama The Tailor of Panama (2001)
Excellente comédie d'espionnage sans pitié. Tellement réussi dans la farce que ça s'y complaît un peu trop.

Le Point de non-retour Point Blank (1967)
Film noir en couleurs. Leçon sur la capacité du style cinématographique à transcender une histoire banale.

Léo le Dernier Leo the Last  (1970)
Chronique sociale arty multipliant les tours de forces mais les agençant difficilement. Bourré de personnalité, de quoi y voir un autre film-culte.

Queen and Country (2014)
Touchante chronique de jeunesse sur les souvenirs d'un vieil anglais. Transpirant l'humanisme, c'est une façon très humble et très classe de tirer sa révérence.

L'Exorciste II : L'Hérétique Exorcist II : The Heretic (1977)
Beau brouillon de film fantastico-spirituel. L'exercice est raté mais tellement ambitieux et laissant saillir de très belles choses qu'on tient encore de quoi faire un film-culte.

Tout pour réussir Where the Heart is (1990)
Exercice de style brouillon et pas assez drôle pour une comédie. C'est le film-somme de Boorman dans toutes ses qualités et défauts. Qui illustre aussi une 2e partie de carrière bien moins réussie que les débuts.

Rangoon Beyond Rangoon (1995)
Produit hollywoodien mou inspiré de faits réels d'une dictature exotique. Mais le décorum et le minimum de métier, et surtout Patricia Arquette, font que ça se suit sans déplaisir si on n'est pas trop regardant sur le prétexte de départ.

The Tiger's Tail (2006)
Thriller métaphysique raté. A réserver au fan de Boorman.

In My Country Country of My Skull (2003)
Illustration fictionnelle sans aucune valeur ajoutée d'une page d'Histoire. Proportionnellement aussi pauvre cinématographiquement que c'est riche thématiquement.



Reste à voir:
- Sauve qui peut Catch us if you can (1965), son premier long avec les Dave Clark Five, groupe de pop anglais, qui laisse penser à un Hard Day's Night du pauvre (mais c'est peut-être bien 10 fois mieux) envie par curiosité
- deux courts-métrages I Dreamt I Woke Up (1991), envie pour le titre qui va bien au réal, et un segment du film collectif Lumière et Compagnie (1995), pas trop envie parce que film collectif mais à l'occase
- un docu BBC sur Lee Marvin Lee Marvin: A Personal Portrait by John Boorman (1998), grave envie
- et d'autres docus TV anglaise, pas envie, je suis ni critique, ni biographe, ni historien en sociologie

Il est aussi crédité au générique de The Professor and The Madman. Le sujet et le cast donne grave envie mais c'est pourri par les critiques.

Ya même à lire:
- un journal du tournage Money into light : the Emerald Forest : a diary, envie parce que La Forêt d'Emeraude
- un journal de l'année 1991 Bright Dreams, Hard Knocks: A Journal for 1991 et deux autobiographies Adventures of a Suburban Boy et Conclusions, ni biographe ni historien en cinéma, je me contenterais de ce que John a à dire dans ses films
- et un roman ayant pour cadre le festival de Cannes Crime of Passion, curieux.

Et des réalisations pour la radio irlandaise...