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 Sujet du message: Re: Top Hou Hsiao-Hsien
MessagePosté: 10 Sep 2011, 18:11 
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Tom a écrit:
Dis-donc, à part l'ami Kokoff, finalement il est très peu aimé ici.


6/6 aux trois que j'ai vus (Les fleurs de Shangaï, Millenium Mambo et Le Maître de marionnettes) :)
Malheureusement, j'ai loupé les suivants, je vais me ratrapper. Il me semble d'ailleurs en avoir un en DVD mais je sais plus lequel. Peut-être Le Ballon rouge...

Quoi qu'il en soit, je trouve son cinéma sublime, envoutant, magique, et je serais curieux de le voir s'attaquer à un film grand public. Des mecs comme lui ou WKW ont un vrai sens du rythme et du visuel. Je rêve de les voir un jour avoir les pleins pouvoirs sur un gros budget (mais ça n'arrivera jamais).

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 Sujet du message: Re: Top Hou Hsiao-Hsien
MessagePosté: 10 Juil 2015, 18:39 
Cosmo a écrit:
Tom a écrit:
Dis-donc, à part l'ami Kokoff, finalement il est très peu aimé ici.


6/6 aux trois que j'ai vus (Les fleurs de Shangaï, Millenium Mambo et Le Maître de marionnettes) :)
Malheureusement, j'ai loupé les suivants, je vais me ratrapper. Il me semble d'ailleurs en avoir un en DVD mais je sais plus lequel. Peut-être Le Ballon rouge...

Quoi qu'il en soit, je trouve son cinéma sublime, envoutant, magique, et je serais curieux de le voir s'attaquer à un film grand public. Des mecs comme lui ou WKW ont un vrai sens du rythme et du visuel. Je rêve de les voir un jour avoir les pleins pouvoirs sur un gros budget (mais ça n'arrivera jamais).


En fait si j'ai bien suivi, il est justement parti d'un cinéma grand public, dans la première partie de sa carrière il faisait des comédies à pitch dont le scénario ressemble à des celles de Patrice Leconte.


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 Sujet du message: Re: Top Hou Hsiao-Hsien
MessagePosté: 16 Déc 2020, 00:05 
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Tetsuo a écrit:
C'était dans les années 60 là, avec Rain and tears en boucle. C'est la seule partie où j'avais un peu accrochée.


Dit comme ça on dirait du Wong Kar Wai.
(Ouais, je déterre le topic)

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 Sujet du message: Re: Top Hou Hsiao-Hsien
MessagePosté: 16 Déc 2020, 10:07 
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Sir Flashball
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J'en déduis qui tu t'es attaqué à ton coffret DVD.
Verdict ?

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 Sujet du message: Re: Top Hou Hsiao-Hsien
MessagePosté: 16 Déc 2020, 12:04 
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Même pas encore ouvert :D
J’ai regardé Goodbye south Goodbye par contre, que j’ai bien aimé (et Café lumiere il y a quelques mois, mais qui m’a carrément ennuyé, celui-là).

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 Sujet du message: Re: Top Hou Hsiao-Hsien
MessagePosté: 16 Déc 2020, 20:29 
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Antichrist
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Quel topic déprimant. Tetsuo dans toute sa mesquinerie cinéphile qui tape sur Tsai Ming Liang en douce.

C'est clairement un de mes réalisateurs préférés et l'une de mes plus grandes interviews.


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 Sujet du message: Re: Top Hou Hsiao-Hsien
MessagePosté: 16 Déc 2020, 22:17 
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Sir Flashball
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Karloff a écrit:
C'est clairement un de mes réalisateurs préférés et l'une de mes plus grandes interviews.


Tsai ou HHH ?

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 Sujet du message: Re: Top Hou Hsiao-Hsien
MessagePosté: 16 Déc 2020, 23:49 
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Antichrist
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 Sujet du message: Re: Top Hou Hsiao-Hsien
MessagePosté: 17 Déc 2020, 10:41 
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Sir Flashball
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Tu as un lien de ton interview ?

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 Sujet du message: Re: Top Hou Hsiao-Hsien
MessagePosté: 17 Déc 2020, 11:33 
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Karloff a écrit:
(2001) - Millennium Mambo (千禧曼波)
4/6 Moins accroché. J'aime bcp les néons et Shu Qi ceci dit.


Souvenir des photos de Shu Qi nue que l'on cherchait chez moi :D

C'est un cinéaste que j'ai malheureusement lâché en cours de route, pour des raisons perso (déménagement en banlieue, naissance...). J'ai un peu de mal à retrouver la magie des premières découvertes. Ca m'a fait un peu la même chose avec la vision récente des Années sauvages, de WKW.

Je viens de me rendre compte que j'avais le dvd du Ballon rouge (encore un truc reçu pour FDC et dont personne n'a voulu ! :) ). Et le coffret contient trois films d'1h30. Je vais tenter ceux-là.

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 Sujet du message: Re: Top Hou Hsiao-Hsien
MessagePosté: 17 Déc 2020, 11:45 
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Antichrist
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Le ballon rouge, c'est surtout drôle quand tu connais l'attachée de presse qui sert de modèle au personnage...

sinon le lien est ici : https://www.parismatch.com/Culture/Cine ... dre-769434

surprise, le mec est très drôle.


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 Sujet du message: Re: Top Hou Hsiao-Hsien
MessagePosté: 17 Déc 2020, 11:49 
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Sir Flashball
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Merci !

Ca me donne envie de reprendre la découverte de sa filmo. C'est marrant, c'est vraiment l'adoration ou le rejet total, avec lui. Y aucun de ses films ou j'étais juste en mode "Pas mal".

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 Sujet du message: Re: Top Hou Hsiao-Hsien
MessagePosté: 18 Déc 2020, 08:59 
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Tetsuo a écrit:
(1996) - Goodbye South, Goodbye (南國再見,南國)
Chiant.

(2001) - Millennium Mambo (千禧曼波)
Casse-couille.

(2005) - Three Times (最好的時光)
Relou.


LOL !

Zéro souvenir.

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 Sujet du message: Re: Top Hou Hsiao-Hsien
MessagePosté: 18 Déc 2020, 10:58 
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Karloff a écrit:
Le ballon rouge, c'est surtout drôle quand tu connais l'attachée de presse qui sert de modèle au personnage...


J'ai vraiment regardé ça d'un oeil, sans parvenir une seule seconde à réellement voir l'intérêt. J'aime comme il transpose son regard et sa mise en scène dans un appartement français, mais je ne pige même pas ce qu'il cherche à nous raconter (et Binoche est presque aussi irritante que chez Assayas).
Déception amère, amère déception.

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 Sujet du message: Re: Hou Hsiao-Hsien
MessagePosté: 14 Jan 2021, 12:06 
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Inscription: 04 Juil 2005, 15:21
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Tentons un petit top évolutif, au fur et à mesure de mes découvertes :

1. (1998) - Les Fleurs de Shanghai (海上花, Flowers of Shangai)
Une splendeur visuelle, quelques problèmes de construction (pour le montage occidental, si je me souviens bien ?), un film difficile d’accès, mais qui imprime la rétine.

2. (1985) - Un temps pour vivre, un temps pour mourir
Là on touche au sublime, entre cet aspect documentaire qui imprègne un peu plus à chaque film le cinéma de Hou Hsiao-Hsien, et ces plans fixes superbement cadrés, parfois surprenants (un plan sur une fenêtre la nuit, devant laquelle passe le personnage au bout de quelques secondes). Et puis une émotion palpable, devant ce temps pour vivre dont il faut profiter à tout prix (le film instaure un vrai suspense, une vraie course), devant ces moments bouleversants (ceux avec la grand-mère), devant ce père mutique (magnifique révélation finale). Et puis la nature, l'arbre, la ville qui peu à peu contamine tout (l'arbre qui justement n'apparaît plus à la fin). Bref, c'est magnifique.

3. (2001) - Millennium Mambo (千禧曼波)
Début des années 2000, quand HHH, WKW, Oshima, et Aoyama trustaient les premières places de mes tops. J’hésite entre celui-ci et Les Fleurs de Shangaï, chacun étant d’une certaine manière le pendant de l’autre.

4. (1993) - Le Maître de marionnettes (戲夢人生, The Puppetmaster)
Vu lors de sa diffusion sur C+, autant dire que j’en conserve peu de souvenirs (je croyais même à l’époque que HHH était un très vieux cinéaste, qui réalisait là son film testament). Me restent en mémoire le côté documentaire (les interviews face caméra ,si je me souviens bien), et surtout la façon d’inscrire les personnages dans des cadres et de les assimiler aux marionnettes du titre.

5. (1984) Un été chez grand-père
Cette pudeur exemplaire d'une femme qui monte les escaliers en pleurant, ce déchirement quand un enfant s'éloigne de ses copains de vacances, ces lettres que l'enfant envoie à ses parents en y décrivant sa vision du monde, ce portrait des adultes, tellement injustes avec leurs enfants... Et, toujours, cette séparation entre l'angoisse de la ville et la saveur bucolique de la campagne, reliées par les rails du train qui traverse les régions comme les époques. C'est absolument admirable.

6. (1986) - Poussières dans le vent (戀戀風塵, Dust in the Wind)
Quatrième film de sa période autobiographique (même si là encore, il n’adapte pas non plus sa propre vie), HHH approfondit un peu plus son cinéma, qu’il déplace progressivement vers la ville (le film étant traversé de chemins de fer entre la ville et un village de mineurs en montagne), avec toujours une délicatesse immense pour des personnages, dont il pointe ici l’éloignement, la perte de repères, et la tristesse. Du coffret, je préférerais Un temps pour vivre un temps pour mourir, chef d’œuvre absolu, mais celui-ci vient juste après, d’autant que la musique, aussi élégante que la mise en scène.

7. (1983) - Les Garçons de Fengkuei (風櫃來的人, The Boys From Fengkuei)
Dès le premier plan, à la profondeur de champ immédiatement reconnaissable, c’est le choc. On parle de film de transition, même si Green, Green Grass of Home l’était déjà un peu (ainsi qu’apparemment L’Homme sandwich, court-métrage d’une anthologie en forme de manifeste de la nouvelle vague taïwannaise), et effectivement Les Garçons de Fengkuei prolonge l’exercice bien au-delà. Fort d’un réel travail sur le visuel (certains plans larges sont à tomber, mais aussi ceux utilisant la profondeur de champ évoquée plus haut, avec le premier plan flou), le film introduit la figure du décadrage, par laquelle chaque porte, chaque fenêtre fait office d’écran (c’est dit texto par un personnage), renvoyant les personnages à des spectateurs du monde qui les entoure, de la même manière qu’ils sont spectateurs au cinéma devant Rocco et ses frères – on notera la référence évidente au néo-réalisme italien. Le film, fortement autobiographique, forcément documentaire, poursuit l’aventure des trois mousquetaires de Green green Grass, qui ont grandi et tentent de se fondre, de « devenir riche », dans la jungle urbaine menaçante d’une ville portuaire, centre grouillant de vélos, de scooters, d’échoppes, de petites frappes prêtes à toutes les arnaques - monde qui s’oppose aux flashbacks magnifiques, filmés au ralenti, sur le père du héros, aujourd’hui légume suite à un accident.

8. (1996) - Goodbye South, Goodbye (南國再見,南國)
HHH replonge dans ses souvenirs de jeunesse, lui qui avoue avoir failli tourner loubard et risquer de finir en prison, voir tué, comme certains de ses amis d’enfance. Ici on est à cheval entre deux styles, celui des Garçons de Fengkuei, et celui plus éblouissant des films à venir. Je mentirais si je disais que je ne m’étais pas sérieusement ennuyé.

9. (1987) - La Fille du Nil (尼羅河的女兒, Daughter of the Nile)
On retourne en milieu urbain avec ce film, que j'ai trouvé plutôt embrouillé. A chaque nouvelle scène je ne comprenais plus rien, même si je voyais bien la vision d'ensemble. Il y a ce truc que je reproche au cinéma asiatique dans son ensemble, et HHH n'y échappe pas toujours, qui consiste à filmer de loin sans qu'on sache même qui parle (c'était déjà le cas dans Un temps pour vivre, mais les monologues avaient presque fonction de voix off). Ici, c'est salement bordélique. Ca reste toujours aussi formellement puissant.

10. (2003) - Café Lumière (咖啡時光)
Vu il y a quelques mois et déjà oublié. J’ai aimé la description du quotidien, mais je me souviens à peine de quelques scènes tournées dans des cafés.

11. (1982) - Green, Green Grass of Home (在那河畔青草青)
Déjà, malgré dix premières minutes pénibles, il y a l’évolution par rapport à son premier film, un effort sur le cadrage, une modération des effets, une réduction des chansons (qui trottent dans la tête toute la nuit). Et déjà, malgré un film bien ancré dans son genre, ici la comédie, on perçoit le père HHH au détour de quelques traits. La fuite vers la campagne, bien sûr, le discours écolo-zen (où « même les poissons qui nous semblent inutiles peuvent demain servir pour un médicament »), l’importance de l’amitié insoluble qui résout les conflits les plus viriles, les enjeux les plus complexes, mais aussi ce regard tout autant mélancolique sur une société qui mute, qu’irrité par la violence des rapports humains (les gamins se prennent des torgnoles à tout bout de champ). Puis au-delà de ces points, il y a surtout le documentaire qui investit le récit, avec ces enfants qui jouent leur propre rôle dans des scènes de classe belles et touchantes.

12. (2007) - Le Voyage du ballon rouge (紅氣球的旅行)
Je ne sais pas ce qu’ont les cinéastes asiatiques avec Juliette Binoche, que je trouve de plus en plus irritante, qui plus est dans un film comme ici plutôt insignifiant, qui tente maladroitement de déplacer son dispositif à Paris.

13. (1980) - Cute Girl (就是溜溜的她)
J’étais pourtant prévenu par Castorp.
Même en tentant de lier le film au reste de l’œuvre de HHH, ça reste pénible. Tout au plus peut-on déjà noter quelques récurrences, telles que la fuite vers la campagne, l’importance de la figure de l’arbre (je cite J.-M. Frodon, qui lui-même peine à défendre le film dans les bonus du blu-ray), la vision d’une urbanité galopante et menaçante, et sauver deux ou trois gags (notamment un beau regard caméra lors du premier baiser). Mais tant au niveau de la mise en scène, bourrée de tics insupportables (accélérés, zooms brusques, surjeu des acteurs…) que de la musique, le film s’impose comme une erreur dans la filmographie du cinéaste, n’acquérant même pas avec les années le charme d’un film estudiantin.

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