Forum de FilmDeCulte

Mais bon les gens qui n'ont vu que Pluie Noire ont une cinéphilie très éloignée de la mienne, j'ai l'impression qu'ils ratent quand même quelque chose d'absolument monumental bien que pas forcément facile d'accès évidemment, en ne s'intéressant pas à La vengeance est à moi, L'anguille, ou Les pornographes.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Rien à voir, Castorp, là... Je vois même pas le processus de pensée qui a pu te faire poster ça. Même pour une éventuelle blague...

Notamment parce que moi, je m'y intéresse justement, je ne laisse rien de côté par principe, et j'ai bien l'intention de voir les films d'Imamura.

Mais moi aussi, j'ai l'intention de voir les films d'Antonioni.
Mais on n'a qu'une vie, donc ton message faisait un peu procès d'intention.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Je faisais pas référence à des gens comme toi.

Tout cela est très bien, avec un sommet pour L'Anguille (meilleur film de 97). Malheureusement, aujourd'hui que les films sont bien plus dispo qu'avant, il fait partie des trop nombreux cinéastes dont je ne découvrirai peut-être jamais le reste de la filmo, faute de temps.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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Je n'ai vu que l'anguille, que j'ai par moments adoré, dans sa façon simple et discrète d'aborder la tragédie, la fuite, peut-être la folie.
A côté de ça des moments wtf avec cette baston générale dans le salon de coiffure, d'un grotesque qui m'a laissé perplexe (répétez ça dix fois à voix haute pour voir).
J'ai aimé aussi les gros plans crapaudins après chaque râteau de la belle ressuscitée. So japanese. Ca m'a fait penser à l'extrait de Jiraiya le ninja posté par Tom.
Beaucoup de très bonnes choses donc, mais certaines situations, et certains personnages secondaires ridicules et caricaturaux, m'ont laissé perplexe.

J'ai cherché un topic dessus d'ailleurs, mais malgré un culte animé par quelques forumistes, rien trouvé.

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-I failed.
-Good. Now go fail again.

1963 - La Femme insecte (にっぽん昆虫記, Nippon konchuki)

Grosse claque. Le film qui mêle émancipation drame poignant et folie furieuse, sans gâcher les cadrages, avec une construction et un découpage au milimètre, et incarnation historique. j'adore.


1970 - L'Histoire du Japon d'après-guerre racontée par une hôtesse de bar (にっぽん戦後史 マダムおんぼろの生活, Nippon Sengoshi - Madamu onboro no Seikatsu)

Royalement fait chier et resté interloqué devant celui-là. un peu une version documentaire de a femme insecte, pourtant mais au travers des yeux d'une poufiasse, ça fait finalement plus désincarné. Le tout sans que m’apparaisse une réelle distance, en plus. pas compris. 3/6

1979 - La Vengeance est à moi (復讐するは我にあり, Fukushû suru wa ware ni ari)

Mouais. Un peu laissé froid par ce film aux accents un peu Fukasakien en étrangement plus léger. Ogata est fort.

1981 - Eijanaika (ええじゃないか)

Pas mal, vraiment, Riche, barge, dense avec encore un travail historique très intéressant,, joué en creux, et une certaine acuité.
5-5,5/6

1983 - La Ballade de Narayama (楢山節考, Narayama bushi-ko)

Pas le plus audacieux, peut-être encore trop contemplatif et gnagnan sur sa fin, mais certaines vision sont très intéressantes, et originales -quoique j'ai pas vu l'original.

1989 - Pluie noire (黒い雨, Kuroi ame)

L'autre claque. La précision et la puissance des images qu'il n'avait plus depuis la femme insecte, , pour... bah Hiroshima, quoi... et tout ce qui s'ensuit. 6/6


1997 - L'Anguille (うなぎ, Unagi)
Très très bon. Des passages d'une pudeur, la désaffection, les liens invisibles montrés comme ... dans du cinéma.
5,5/6

2001 - De l'eau tiède sous un pont rouge (赤い橋の下のぬるい水, Akai hashi no shita no nurui mizu)
Vu deux fois à des périodes différentes, j'ai d'abord été amusé, et interloqué, trouvant ça audacieux de faire un film là dessus, comme ça, de cette façon là, l'air de rien, avec cette légèreté. Puis été peu touché, le trouvant gnagnan. Faudrait que je le vois maintenant, je suis certain qu'il me toucherait comme jamais.



Je crois que du coup ça donné :

1-Pluie noire
2-La femme insecte.
3-Eijanaika.
4-L'anguille.
? De l'eau tiède sous un pont rouge.


Un cinéaste qui me laisse souvent assez froid ou sur ma faim, que je trouve quand même légèrement en dessous de tout le groupe auquel il est rattaché, lui préférant largement Oshima, Yoshida, qui, même s'il em laisse toujours des doutes sur le plan narratif, reste l'un de ceux que formellement j'apprécie le plus, Matsumoto, Shinoda, ou ce fou furieux de Terayama.

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

Espace branleurs

Quelques Imamura des 50/60 programmés au Forum des Images la semaine du 12-18 Septembre, les spécialistes conseillent quoi parmi ceux programmés (sur la base d'imdb je m'oriente vers Le Pornographe/Le Profond désirs des dieux/Cochons et Cuirassés)?

http://www.forumdesimages.fr/les-programmes/etrange-festival-2016

Tu peux tous les voir. Imamura, c'est bon.

(Et j'ai toujours pas fait ma rétrospective...)

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Finalement je n'ai pu voir que Cochons et cuirassés, le film est vraiment intéressant même si j'avoue m'être parfois un poil ennuyé. Il y a un vrai côté nouvelle vague, le film rappelle à la fois La Rue de la honte et encore plus Contes cruels de la jeunesse (auquel le Imamura est supérieur). C'est terriblement touffu, ambitieux, extrêmement bien réalisé, ça donne clairement envie de pousser plus loin sa filmo des années 60.
4.5/6

Sinon j'ai vu il y a longtemps L'Anguille, un film que j'aurais énormément envie de revoir, j'avais adoré à l'époque.
6/6

j'ai raté ça.... je suis triste.

J'étais persuadé qu'il en avait fait plus. L'Anguille est une vraie merveille, une des plus belles séances de ma vie. La suite est déjà moins intéressante.

Et je découvre que j'avais déjà dit la même chose en 2014.



Découverte de Pluie noire l'année dernière, et de La Vengeance est à moi hier soir... Et plutôt déçu par ces deux films, qui ont pour point commun d'être bien longs. Je ne m'attarde pas sur le premier, dont je n'ai que peu de souvenir (à part la scène d'ouverture), et qui me paraît bien en deçà d'un Rapsodie en août, par exemple. Le premier, forcément plus frais dans ma tête, m'a paru bien long là-aussi, pour tourner autour de personnages et d'histoires qui m'ont semblé anecdotiques, nous détournant de cette "précision d'un entomologiste". Les histoires du père, de la mère, etc., étaient-elles vraiment nécessaires ?
J'aimerais poursuivre, j'en ai d'ailleurs téléchargé plusieurs, mais ses films durent souvent plus de deux heures. J'alternerai avec les Vecchiali.

Top évolutif :

1 - L'Anguille (うなぎ, Unagi)
2 - La Vengeance est à moi (復讐するは我にあり, Fukushû suru wa ware ni ari)
3 - Kanzo sensei (カンゾー先生, Kanzo sensei)
4 - De l'eau tiède sous un pont rouge (赤い橋の下のぬるい水, Akai hashi no shita no nurui mizu)
5 - Pluie noire (黒い雨, Kuroi ame)

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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Regarde ses docus.

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Je crois que j'ai sur mon DD :
- La Femme insecte (にっぽん昆虫記, Nippon konchuki)
- Le Pornographe (Introduction à l'anthropologie) (エロ事師たちより 人類学入門, Erogotachi yori Jinruigaku nyumon)
- Eijanaika

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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J’ai préféré Histoire du Japon racontée par une hôtesse de bar à La Femme insecte. Les deux films parlent strictement de la même chose, mais j’ai préféré le docu à la fiction.