Forum de FilmDeCulte

Pulp Fiction.





Courts-métrages

(1970) - Le Pain et la Rue (Nān va koutcheh)
(1972) - La Récréation (Zang-e tafrih)
(1972) - Jahan Nama Palace (Ghasr-e Jahan Nama)
(1973) - Experience (Tadjrebeh)
(1975) - Moi aussi je peux (Man ham mitounam)
(1975) - Deux solutions pour un problème (Dow rāhehal baraye yek massaleh)
(1976) - Couleurs (Ranghā)
(1976) - Le Costume de mariage (Lebāssi barāye aroussi)
(1977) - Comment utiliser son temps libre ? (Az oghat-e farāghat-e khod chegouneh estefādeh konim ?)
(1977) - Le Rapport (Gozāresh)
(1977) - Hommage aux professeurs (Bozorgdasht-e mo’allem)
(1978) - Solution (Rah-e hal)
(1980) - Hygiène dentaire (Behdasht-e dandān)
(1981) - Avec ou sans ordre (Be tartib yā bedun-e tartib)
(1982) - Le Chœur (Hamsarayān)
(1983) - La Rage de dents (Dandān Dard)
(1984) - Fear and Suspicion (Tars Va Su-e Zan)
(1995) - Repérages, segment de À propos de Nice, la suite
(1997) - Birth of Light (Tavalod-e Nur)
(2006) - Les Routes de Kiarostami (Roads of Kiarostami)
(2007) - Kojast jaye residan
(2007) - Where is My Romeo?, segment de Chacun son cinéma


Moyens et Longs métrages

(1974) - Le Passager (Mosāfer)
(1979) - Cas numéro un, cas numéro deux (Ghazieh-e shekl-e avval, ghazieh-e shekl-e dovvom)
(1983) - Le Concitoyen (Hamshahri)
(1984) - Les Premiers (Avvalihā)
(1987) - Où est la maison de mon ami ? (Khāneh-ye doust kodjāst ?)
(1987) - La Clé (Kelid)
(1989) - Devoirs du soir (Mashgh-e Shab)
(1990) - Close-up (Nema-ye Nazdik)
(1991) - Et la vie continue (Zendegi va digar hich)
(1994) - Au travers des oliviers (Zir-e derakhtān zeytoun)
(1997) - Le Goût de la cerise (Ta’m-e gilās)
(1999) - Le vent nous emportera (Bād mā rā khāhad bord)
(2001) - ABC Africa
(2002) - Ten (Dah)
(2003) - Five (Panj)
(2004) - 10 minutes plus vieux (10 on ten)
(2005) - Tickets
(2008) - Shirin
(2010) - Copie conforme (Roonevesht barabar asl ast)


De quoi faire des centaaaaines de séances enfant...

Je sais pas en parler bien donc ça va aller vite. A noter que je les ai quasi tous vus en seconde, donc l'avis est à prendre avec des méga-pincettes :


1 - (1987) - Où est la maison de mon ami ? (Khāneh-ye doust kodjāst ?)
2 - (1991) - Et la vie continue (Zendegi va digar hich)

Ces deux-là tout en haut. Beaux et émouvants, beaucoup plus simples que ce qui va suivre, mais comme je le disais en section critiques, je me demande si c'est simplement dû au fait qu'il y ait un enfant pour personnage central.

3 ex -
(1997) - Le Goût de la cerise (Ta’m-e gilās)
(2010) - Copie conforme (Roonevesht barabar asl ast)

Rien à voir entre eux, même si c'est peut-être un peu plus maniéré, surtout le second (comme quoi c'est pas ça dont j'aurais forcément besoin pour apprécier). Une vraie science de mise en scène qui me touche quand même assez peu, en dehors des quelques "pics" parsemant les films : je décroche sur les immenses plages de dialogue. La fin des deux films est très classe.

4 ex -
(2002) - Ten (Dah)
(1999) - Le vent nous emportera (Bād mā rā khāhad bord)

Il faudrait revoir Ten, à l'époque j'avais eu bien du mal à comprendre ce qui avait tellement enthousiasmé tout le monde devant un dispositif somme toutes pas transcendant, quand bien même il réunit tout ce qu'adooooore Kiarostami (un gosse, une voiture, il a du kiffer). Je suis pas très rassuré par le tournant conceptuel qu'a pris sa filmo la dernière décennie, même si apparemment ce n'est qu'une manière de rejoindre ses premiers travaux d'artiste qui pré-existaient à la filmographie.
Le vent nous emportera, c'était le film de bac : j'ai passé l'année à le décortiquer de A à Z, avec un professeur qui ne l'aimait pas (même s'il ne nous l'a jamais dit, m'enfin voilà, pas de passion). Dur de savoir si c'est cette dissection en règle, mon plus jeune âge, ou tout simplement le film (HYPER sec) qui m'ont empêché d'y trouver quoique ce soit d'appréciable. Peut-être l'ouverture, le passage à la lampe, je crois que ça doit être tout : quand je dis que je ne vois juste pas l'envie ou le plaisir qu'a pu prendre le cinéaste à filmer, ça me semble être l'exemple type.

(2003) - Five (Panj)
(1990) - Close-up (Nema-ye Nazdik)
Absolument aucun souvenir, c'est comme si je les avais pas vus...

(2008) - Shirin
Celui-là l'idée m'attire bien, mais je sais plus qui (Jericho ?) avait l'air de dire que c'était raté.


Voilà pour Abbas. Mais bon, encore du cinéma naturaliste en un sens, donc je sais pas si le relatif rejet vient pas de moi. Les deux en haut du top valent quand même très largement le coup.

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Corrigé, merci !

(1970) - Le Pain et la Rue (Nān va koutcheh)
(1973) - Experience (Tadjrebeh)
Vu ces deux là lors de la ressortie il y a quelques années. C'était mes premiers Kiarostami et je peux pas dire que ça m'a bouleversé. Si j'aime bien Le Pain et la Rue, petit essai ludique avec un charme tout enfantin, je m'étais bien emmerdé devant les 45 min de L'expérience.

(1990) - Close-up (Nema-ye Nazdik)
Fascinant ce film basé sur une fascinante histoire (un homme lambda se fait passer pour Moshen Makmalbaf, un cinéaste iranien et abuse de la confiance d'une famille en inventant un faux tournage etc...).
Kiarostami réemploie les vraies personnes impliquées dans l'affaire et reconstitue le fait-divers (entrecoupé d'extraits du vrai procès). C'est vraiment passionnant de ce que ça interroge du trajet entre la réalité et le cinéma. Un film très théorique mais qui n'oublie pas l'humanité de ce personnage pathétique qui s'invente une vie qu'il n'a pas.

(1991) - Et la vie continue (Zendegi va digar hich)
Le meilleur que j'ai vu de lui. Beau voyage à travers un Iran à moitié détruit par un tremblement de terre. Il y a ce que je trouve de toujours très fort chez Kiarostami c'est-à-dire cette simplicité apparente, cette pureté (que ce soit dans la mise-en-scène ou dans ce que le film raconte) mêlées à une approche toute théorique et profondemment intellectuelle. Et c'est très beau, le film se vit comme le voyage des personnages principaux. Souvenir d'un dernier plan absolument splendide.

(1999) - Le vent nous emportera (Bād mā rā khāhad bord)
Toujours ce rapport intime cinéma/réalité, cette façon qu'à Kiarostami de ne sembler pouvoir parler que de ce qu'il connaît. J'ai eu légérement plus de mal avec celui-ci (personnage principal antipathique, systématisme un peu trop présent) mais il subsiste des choses absolument sublimes (effectivement la scène éclairée à la bougie ou tout simplement le roulement d'une petit pomme sur un balcon). Mais pas mal de choses me laissent dehors, que je ne comprends pas (le dernier plan, un os qui descend la rivière - attention symbole !)

Donc au final j'aime bien quand même même si je me jette pas sur tout ceux que j'ai pas vu (il faudrait que je voie Le Goût de la Cerise quand même).

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CroqAnimement votre

J'ai aimé tout ce que j'ai vu de lui jusqu'à présent

1 - Close-up
2 - Où est la maison de mon ami ?
3 - Le goût de la cerise
4 - Copie Conforme

Ten et Le vent nous emportera, je les avais beaucoup aimé à l'époque de leur sortie mais je ne saurai pas les situer dans le classement.

Des films comme Five ou Shirin ne m’intéressait pas plus que ça.

Attention, top vendu :

(1991) - Et la vie continue (Zendegi va digar hich)
6/6

(1994) - Au travers des oliviers (Zir-e derakhtān zeytoun)
6/6

(1997) - Le Goût de la cerise (Ta’m-e gilās)
6/6

(1999) - Le vent nous emportera (Bād mā rā khāhad bord)
666/6

Jusque là, je le considérais comme un des tout meilleurs cinéastes de la planète.


(2001) - ABC Africa4/6

(2002) - Ten (Dah)
4/6 (3 sur le moment, mais j'en conserve de belles images)

(2010) - Copie conforme (Roonevesht barabar asl ast)
2/6

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
Commande | Site perso

Ah tiens je pensais en avoir vu au moins un mais en fait non.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Oui, car c'était du cinéma uniquement théorique. L'idée est très belle en soi, mais étalée sur 90 minutes, on se fait chier.

Je peux demander pourquoi, ou peut-être trouver un avis quelque part ?

J'ai peu de souvenirs du film, si ce n'est celui d'un truc très figé et incroyablement vieillot. J'avais juste écrit ça dans le topic du film à sa sortie :
"Scénario maladroit, metteur en scène mal à l'aise. Reste des acteurs, une belle photographie, et les décors de Toscane. Grosse déception de la part d'un réalisateur qui était à mes yeux l'un des plus précieux au monde."

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
Commande | Site perso

Tient, je l'avais pas fait, curieux...

(1970) - Le Pain et la Rue (Nān va koutcheh) 6/6
Utilisation exemplaire du format court : intense, simple et beau.

(1973) - Experience (Tadjrebeh) 5/6

(1987) - Où est la maison de mon ami ? (Khāneh-ye doust kodjāst ?) 6/6
Film qui s'est directement classé parmi mes préférés quand je l'ai découvert il y a deux ans et qui me connecte directement avec l'enfance (très peu de film arrive à faire ça). La fin - sa simplicité, son économie de moyen, son évidence - me bouleverse totalement.

(1990) - Close-up (Nema-ye Nazdik) 5/6
Les cinéphiles se régalent de tout le micmac théorique, certes vertigineux, que leur tend ce film. J'avoue préférer et être beaucoup plus impressionné par la simplicité de Où est la maison... Ca reste un film passionnant et incroyablement bien interprété.

(1994) - Au travers des oliviers (Zir-e derakhtān zeytoun)
J'étais naze, je me suis hélas endormi...

(1999) - Le vent nous emportera (Bād mā rā khāhad bord) 6/6
Premier Kiaro que j'ai vu et ça m'a franchement étonné. A l'époque je ne pensais pas qu'on pouvait faire tant avec si peu.

(2002) - Ten (Dah) 5/6
Film qui commet l'exploit de ne pas être écrasé par son lourd dispositif (procédé qui m'emmerde plutôt à la base), nous racontant une histoire, dressant le portrait d'une femme, de sa famille et de l'état de son pays. Tous ça en dix dialogues dans une voiture. Il en faut énormément plus à Une Séparation (que j'aime aussi) pour arriver à ce résultat.

(2010) - Copie conforme (Roonevesht barabar asl ast) 5/6
Variation de Voyage en Italie qui rend un superbe hommage à Rossellini (dont Kiaro est l'un des plus direct héritier). Film qui montre que l'amour doit nécessairement passer par l'extérieur - l'art par exemple -, qu'on ne peut aimer que si on voit les mêmes choses dans un même objet, qu'un couple aux regards déréglés sonne comme un quatuor mal accordé. Film sur la comédie du couple, sur le rôle que l'on se donne, sur la lassitude du jeu. Film terrible puisque contrairement à Rossellini, le miracle ici n'aura pas lieu.

Un cinéaste que je connais hélas (ou heureusement) trop peu. J'admets que tout l'aspect "théorico-expérimental" de son oeuvre ne me passionne pas. Mais pour le reste, il me semble être l'un des plus grand réalisateur vivant.

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N'écoutez pas Film Freak

Moment important, je me suis rattrapé mon premier Kiarostami, persuadé que j’allais aimer... Le Vent nous emportera.
J’ai apprécié ce mélange diffus entre fiction et réalité, c’est un cinéma de temps et de parole qui d’habitude me plaît bien (Ceylan par exemple), mais ici.... Comment dire. Ça ne raconte pratiquement RIEN, on est d’accord? C’est pas un souci en soi mais ce n’est pas vraiment ma tasse de thé, surtout quand les scènes se font répétitives et que tout tourne en rond.. (le perso autant que le film)
Bref. Gros ennui et dure lutte contre le sommeil, alors que j’étais plutôt en forme et assez excité de vivre mon depucelage kiarostamien.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Réessaye avec Où est la maison de mon ami?. Ce n'est pas perdu

Oui je compte bien le voir un jour. Tout comme Le Goût de la Cerise - même si je suis quand même refroidi là..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"