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 Sujet du message: Re: TOP 2012 - Définitif
MessagePosté: 30 Déc 2012, 11:48 
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C'est le surnom du groupe de filles, il me semble


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 Sujet du message: Re: TOP 2012 - Définitif
MessagePosté: 30 Déc 2012, 11:52 
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C'est encore pire :D


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 Sujet du message: Re: TOP 2012 - Définitif
MessagePosté: 30 Déc 2012, 12:52 
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Léo a écrit:

Je préférais le premier titre, Les coquillettes de Locarno.


ça faisait trop clin d'oeuil pour se faire sélectionner ?
[edit] ou remarque ça peut aussi empêcher de se faire sélectionner ailleurs :mrgreen:


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 Sujet du message: Re: TOP 2012 - Définitif
MessagePosté: 10 Jan 2013, 16:33 
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Je voulais rattraper Oslo, 31 août avant de faire le mien mais comme je sens qu'en fait je vais jamais le voir, le voici, le voila le plus merveilleux des tops de fin d'année.

15. Kill List de Ben Wheatley (4.5/6), simple et efficace
14. Sinister de Scott Derrickson (4.5/6), les trucs avec les gosses me font souvent flipper et j'ai aimé que ça se termine mal
13. Touristes, de Ben Wheatley (4.5/6), parce que moi aussi, parfois, j'aimerai éclater des têtes à coups de pierres.
12. Amour, de Michael Haneke (4.5/6), c'est beau, c'est triste, mais je n'ai pas été émue plus que ça alors que j'y allais pour vider toutes les larmes de mon corps.
11. Une seconde femme, de Umut Dağ (4.5/6), petit film pas mal du tout
10. Elle s'appelle Ruby, de Jonathan Dayton, Valerie Faris (4.5/6), c'est drôle, c'est émouvant et Paul Dano est génial dedans.
9. Guilty of Romance, de Sono Sion (4.5/6), toi aussi va voir des films japonais
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8. Les 5 Légendes de Peter Ramsey (5/6), très sympa alors qu'à la base j'étais très rétissante à Jack Frost
7. Anna Karenine de Joe Wright (5/6) C'est niais juste ce qu'il faut et la scène des cubes, les robes et les danses, c'est 6/6
6. 21 jump street de Chris Miller (5/6) parce que j'ai trouvé ça drôle *oui ça m'arrive*
5. I Wish nos voeux secrets de Hirokazu Kore-eda (5/6), mignon comme tout *voila*
4. Le Territoire des Loups de Joe Carnahan (5/6), la scène du crash est stupéfiante et le reste du film assez basique mais j'ai trouvé ça très bien *toujours aussi forte en argumentation hein ?*

3. Killer Joe de William Friedkin (5.5/6), ce film est juste génial.
2. The Dark Knight Rises de Christopher Nolan (5.5/6), en voila un qui clôture bien la trilogie
1. Les Enfants Loups, Ame & Yuki, de Mamoru Hosoda (5.5/6), je n'ai pas versé ma larme alors ce ne sera pas 6/6 mais c'est un très très beau film !

Si on ne compte pas les films devant lesquels je me suis endormie, ceux de la rétro Spielberg, ceux de la rétro Burton et ceux du merveilleux festival du film coréen, j'ai vu 79 films (soit 3 de moins qu'en 2011).


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 Sujet du message: Re: TOP 2012 - Définitif
MessagePosté: 10 Jan 2013, 19:54 
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9. Guilty of Romance, de Sono Sion (4.5/6), toi aussi va voir des films japonais
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Yeah. La plus belle paire de seins de 2012. Ceci dit le film est très féministe aussi.


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 Sujet du message: Re: TOP 2012 - Définitif
MessagePosté: 14 Jan 2013, 11:34 
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Etonnant Sibérie tu connais Preiss ou Dumont ou tu aimes sincèrement le film (c'est possible aussi) ? Je dis ça, je l'ai pas vu mais il a l'air assez détesté (surtout le côté ultra égocentrique bourgeois et arty).

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 Sujet du message: Re: TOP 2012 - Définitif
MessagePosté: 14 Jan 2013, 11:52 
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Tu donnes envie, j'aurais dû y aller (il va être dur à rattraper celui là).

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CroqAnimement votre


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 Sujet du message: Re: TOP 2012 - Définitif
MessagePosté: 14 Jan 2013, 11:54 
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15 - Welcome to the Dollhouse
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14 - Le Soleil
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13 - Traquée
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12 - Body Snatchers
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11 - Let the right one in
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10 - Full Frontal
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9 - Amblin
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8 - Tigre et Dragon
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7 - Still Lives, Distant Voices
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6 - La femme est l'avenir de l'homme
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5 - Be with me
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4 - Shotgun stories
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3 - Those who kill
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2 - A fleur de peau
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1 - Turning Gate
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 Sujet du message: Re: TOP 2012 - Définitif
MessagePosté: 14 Jan 2013, 11:56 
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 Sujet du message: Re: TOP 2012 - Définitif
MessagePosté: 14 Jan 2013, 12:29 
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Très beau top.


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 Sujet du message: Re: TOP 2012 - Définitif
MessagePosté: 14 Jan 2013, 15:00 
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Oui pas mal de 4/6 dans la seconde moitié quand même mais c'est pas si mal comme année finalement !

Là avec le PTA 2013 commence sur les chapeaux de roue.


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 Sujet du message: Re: TOP 2012 - Définitif
MessagePosté: 14 Jan 2013, 19:00 
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Je ne savais même pas que Mazuy avait sorti un nouveau film, quelle lose.

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 Sujet du message: Re: TOP 2012 - Définitif
MessagePosté: 16 Jan 2013, 05:28 
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TOP 10 SORTIES QUÉBÉCOISES

1-Cloud Atlas de Tom Tykwer et les Wachowski

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Le film s'est bidé sévèrement au Box-Office, et c'est d'une grande injustice, car c'est un film populaire monumental. Probablement l'un des plus grands que j'ai vu (rivalisant sans problème avec Star Wars dans le genre "universaliste").

Plusieurs ont dit que le film souffrait de problèmes de ton, mais c'est une aberration. La proposition du film est justement de laisser coexister 6 histoires, 6 époques, et 6 tons différents, dans une genre de mosaïque universaliste. L’idée du film est de répéter 6 fois la même histoire sous des déclinaisons et des tonalités différentes (comme le faisait Back to the Future a travers les époques). L’addition des 6 « dimensions » donne une puissance incroyable au propos et donne liant à cet espace-temps qui témoigne de l’histoire de l’humanité (et de ses radotages poignants). Les différents récits miroitent les uns dans les autres, se répondent, telle cette symphonie composé dans le film.

D'autres y ont vu un gros mélo gluant, mais c’est ne rien comprendre au cinéma des Tykwer et Wachowski. Le mélodrame est « esthétique » dans Cloud Atlas. C’est de la gouache sur la palette de couleur d’un artiste. Et cette gouache est appliqué avec talent et intelligence, sans complaisance. Elle demande au spectateur de s’ouvrir aux genres. Cloud Atlas est l’image parfaite de son co-réalisateur Lana Wachowski (qui est transexuel). C’est un film trans-genre qui mélanges les époques, les formes, les tonalités, les races, les sexes, sans discrimination aucune. Il n’y a pas un moment de ce film qui ne témoigne pas de cette richesse. Sans parler qu'on y mélange des acteurs has been comme Hugh Grant, Tom Hanks, Halle Berry, et Susan Sarandon, et on leur fait jouer des rôles carrément à contre-courant d'une violence surprenante (il faut voir Hugh Grant en chef d'une tribu barbare, ou Halle Berry en vieux savant asiatique). Pas de doute, Lana s'est fait plaisir. Et il n’y a pas un moment de ce film qui n’est pas spécial. Mais il faut s’y ouvrir.

5/6

http://www.youtube.com/watch?v=hWnAqFyaQ5s


2-The Hobbit: An Unexpected Journey de Peter Jackson

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Oui, il y a redite, et le film ne sert pas à grand chose, mais mon plaisir l'a emporté. Et il faut dire que Jackson se lâche vraiment sur ce film (les peu nombreuses pages du livre (120 pages sur 312) qui lui ont servi pour ce film lui auront permis d'ajouter des trucs vraiment démentiels). The Hobbit à un côté aussi répétitif et linéaire que Fellowship, mais Jackson y laisse exploser une folie inattendu qui apporte une certaine fraîcheur à l’univers.

Sinon, l’avenir du cinéma est définitivement dans le 48 images/seconde. Pour ma part, la seule façon de voir The Hobbit, c'est en 48 fps 3D. C'est un ordre! La netteté de l'image, même dans les mouvements, est juste trop folle. Aucun flou de déplacement. C'est de la folie. Dans la scène où les gros rochers s'éclatent la gueule en morceaux, le moindre grain de sable en mouvement est perceptible. Doublé avec l'effet vertigineux de la 3D (l'une des meilleures que j'ai vu), c'est une expérience de cinéma assez unique. J'ai eu l'impression d'assister à une étape importante de l'histoire du cinéma. Rien de moins.

Plus profondément, pour ce qui est du film, c'est probablement une des plus belles entrées dans l’univers de Tolkien qu'un gamin pourrait avoir. J'ai trouvé la tonalité burlesque du film absolument parfaite (particulièrement sur toute l'intro où les nains arrivent un après l'autre dans la demeure de Bilbo et pousse la chansonnette). Le personnage de Bilbo, et le travail de Martin Freeman, s'insère très parfaitement dans cette dimension burlesque du film. J'aurais d'ailleurs préféré que Jackson ne se soit pas essayé, par la suite, à faire de Bilbo un équivalent de Frodon et Sam. Car Martin Freeman réussit plus ou moins bien à jouer la dimension "emo" de son personnage. On sent que Jackson essaie trop de l'entraîner vers un côté émotionnel (aidé de Howard Shore qui pousse le thème de la Comté quand il le faut). Mais Bilbo est un personnage très différent. Jackson aurait dû s'employer à délaisser complètement les tics de mise en scène qu'il avait employé sur LOTR (particulièrement ceux conçernant Frodo et la nostalgie de la Comté. Bilbo n'étant pas attaché à son village, mais plutôt à son trou de Hobbit).

Il y a des faiblesses ici et là, comme un trop-plein d'action un moment donné (le matériel dramatique du 120 pages de The Hobbit est plutôt limité. On sent Jackson en mode remplissage bien souvent). Mais on ne peut bouder son plaisir face aux monuments de scènes d'action que propose le film. Suis-je le seul à penser que la scène des géants de pierre est une séquence monumentale? Sur le plan sensoriel, c'est peut-être la chose la plus spectaculaire que j'ai vu depuis longtemps (surtout en 48 fps 3D). Techniquement, c'est de la bombe dans une salle avx. Et tout ce passage dans les Monts Brumeux est le truc le mieux chorégraphié et haletant depuis Temple of Doom. Une réussite totale. Et les personnages numériques sont tous bluffants de réalisme, à commencer par Gollum. Après, je suis moins fan du look de ce méchant Orc Blanc tout numérique qui sort d'une animatic de jeu vidéo. J'aurais préféré ici et là des maquillages, un côté un peu plus artisanal. Mais le plaisir que procure le film est similaire à celui que m’avait donné Fellowship of the Ring à l'époque (je le mets d'ailleurs ex aquo avec lui sur la plan de la note. )

J'ai beaucoup aimé les rajouts au livre. C'est fait avec énormément de talent. Le scénario utilise l'essence du livre tout en préparant brillamment ce qui est à venir avec le Seigneur des Anneaux. J'aime beaucoup l'ajout du Bilbo âgé qui raconte son récit. En plus, ça demeure dans la continuité des films suivant. Dans 3 ans, écouter les 6 films back to back sera une expérience assez puissante j'ai bien l'impression.

Ah oui! Ragadast le Brun est probablement le personnage le plus cool de toute l'histoire du cinéma. J'ai kiffé totalement ce perso. Il apporte un côté absurde à l’univers de Tolkien, qui n'est pas sans rappeler les Monty Python. C'est probablement l'un des seuls personnage pour lequel je me suis pris d'affection (l'autre défaut du film, c'est que les persos du film ne m'ont pas touchés des masses. À part Thorin).

Dans l'ensemble, un très grand film d’aventure.
4.5/6

La place dans mon classement LOTR
Return of the King - 5.5/6
The Two Towers - 5/6
Fellowship of the Rings/The Hobbit - 4.5/6

http://www.youtube.com/watch?v=5F6zACgnUYg


3-Frankenweenie de Tim Burton

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J'ai trouvé le film fabuleux. Je trouve que Burton retrouve le coeur de son cinéma autobiographique à la Edward Scisorhands. Il ne propose pas qu'une simple réutilisation creuse de son style visuel passé (comme nous le laissait craindre la bande-annonce), il va bien au-delà, allant puiser dans ses souvenirs d'enfance personnels. Et on sent qu'il est dans son élément, dans ce qu'il connaît de mieux. On retrouve là son talent pour la caractérisation de personnages (chose qui n'avait pas convaincu grand monde sur Dark Shadows), avec tous ces petits détails subtils qui donne vie à l'histoire.

Je trouve sincèrement que Burton s'améliore de film en film en tant que conteur. Si bien que le court-métrage original fait vraiment obsolète à côté de la version long métrage (qui m'a semblé quasiment plus courte tellement tout s'enchaîne rapidement et que les idées y abondent). Les scènes ajoutées au récit renouvellent constamment le plaisir. L'ajout du professeur de science à la gueule de vincent Price est une sacrée bonne idée, qui plus est, rend le propos encore plus puissant. Et cette propriété surnaturelle donné à la foudre est une des meilleures idées du film. J'en dis pas plus, mais c'est totalement délirant.

J'ajoute à cela que l'animation est top niveau, sans être trop léché. Les petits défauts charmants de la stop motion (le poil toujours en mouvement) ne sont jamais gommés. Je n'ai pas eu l'impression qu'il y a eu de la retouche numérique tant que ça.

Et c'est fou ce que Frankenweenie est un peu le E.T. de Burton. Ça m'a vraiment sonné une cloche cette fois. C'est peut-être pourquoi j'ai eu l'impression que le film reproduisait un peu l'esprit des années 80.

Quant à moi, l'un des meilleurs Burton. Et j'ai déjà envie de me le retaper.

4/6

http://www.youtube.com/watch?v=o70Q00K8Pcg


4-A Dangerous Method de David Cronenberg

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Keira Knightley a joué dans deux films d'époques très opposés cette année. L'un qui priorise le dialogue, et l'autre (Anna Karenina) qui met l'emphase sur la virtuosité de la mise en scène. Pour moi, les deux films ont une valeur inestimable à mes yeux, et à leur manière sont des modèles de perfection.

A Dangerous Method est une rareté de nos jours. Un film sobre où la caméra se fixe avec discrétion et talent sur des personnages qui causent. La grande réussite tient du fait que le film évite les manières télévisuelles d'être attentif au dialogue. A Dangerous Method épouse de plein le fouet le cinéma. Cronenberg est un auteur, un grand. Les fioritures du cinéma d'époque ne l'éloigne aucunement de son cinéma. Le découpage est précis, et le film possède l'âme perverse d'un grand conteur qui sait concentrer l'essence de ses obsessions. Cette rencontre entre Freud et Jung est absolument fascinante. Et c'est folichon en plus.

4/6

http://www.youtube.com/watch?v=664eq7BXQcM


5-Anna Karenina de Joe Wright

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L'antithèse de A Dangerous Method. Anna Karenina est le film de la virtuosité cinématographique.

Probablement parce que l'oeuvre a été adapté maintes fois au cinéma, Joe Wright à cru bon de se concentrer sur une mise en scène virtuose plutôt que sur un récit déjà connu. Par moment, c'est éblouissant. L’effervescence formelle m'a emballé du début à la fin. Mais il est vrai qu'à un certain moment (vers la fin), j'aurais aimé que Wright se concentre un peu plus sur le récit que sur le mouvement. Malgré tout (et c'est quasi un miracle), le film n'est jamais froid. On sort de la salle un peu confus, mais à force d'y repenser, les idées de mise en scène déployées dans le récit sont franchement intéressantes et donnent force au propos d'une belle façon. Ce film ne m'a pas quitté depuis.

4/6

Et puis, il y a cette scène magistrale
http://www.youtube.com/watch?v=2-0mN7esSkM


6-Dark Shadows de Tim Burton

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Moi j'ai beaucoup aimé ce grotesque soap opéra vampirique. Je le vois un peu comme un film-somme du cinéaste. Je le rapprocherais de ce qu'avait fait Brian DePalma avec Femme Fatale. Une oeuvre pas follement originale, mais qui redonne vie a des personnages burtonien du passé, littéralement (un vieux vampire has been se réveille dans les années 70. Le principe est donné.) Presque toute la filmographie de Burton converge dans Dark Shadows (d'ailleurs, le film commence exactement de la même manière que le précédent Burton (Alice in Wonderland) se termine. Des britanniques partent en bâteau faire du commerce dans le monde). L'idée de continuité est assez claire, dans ce qu'on pourrait voir comme une version "dark" de Alice.

Bon, le scénario n'est pas à tout casser. Il permet surtout à Burton de s'amuser avec de vieilles figurines qu'il aurait sorti de son armoire. Et amusement il y a. D'ailleurs, je ne me souviens pas avoir déjà vu Burton démontrer autant d'inventivité au niveau de sa mise en scène. Pour ma part, il s'agit de son film le plus abouti et sophistiqué à ce niveau. Je me rappelle du côté statique de certains de ces vieux films. Entre autre, les scènes dialogués de Batman Returns sont tous assez platement filmés (champ contre-champ, caméra peu mouvante). Dans Dark Shadows, Burton lâche son fou. Et il arrive à insuffler un peu de vie et de mouvement à des séquences d'expositions un peu lourdes (surtout au milieu du film). Chaque dialogue est rehaussé par de géniales petites idées bien réjouissantes.

Pour ce qui est de l'humour, que tout le monde a trouvé vulgaire et cliché, il ne m'a pas dérangé. Jamais le film ne met l'emphase sur les gags. Ce sont plutôt des gags rythmiques. Ils ne sont pas là pour faire rire a gorge déployés, mais pour ponctuer la fin d'une scène, comme le fait un point d'exclamation à la fin d'une phrase. Sur le plan rythmique, c'est presque l'équivalent d'un fondu enchaîné d'une scène à l'autre. Ça aide à transiter. D'ailleurs, la plupart des gags les plus clichés du film se retrouvent dans la séquence "interlude musicale", qui se présente un peu comme une pause entre deux segments du film. Dans cette séquence, Burton abuse des clichés, et s'en amuse. Ça rend le personnage de Barnabas le vampire encore plus ringard. Pour ma part, ça ne m'a aucunement gêné, car le film ne prétend jamais qu'il est absolument hilarant dans ces moments. Ça participe plutôt à l'esthétisme ringuard.

Bon voilà. Le seul bémol que j'ai concerne le "pacing" un peu étrange de la finale (que j'ai par ailleurs trouvé époustouflante sur le plan graphique). Tout arrive un peu trop vite, alors que le reste du film prend son temps. Et puis je n'aime pas la tendance de Bruno Delbonnel de rajouter du glow dans ses images. Malgré tout, les textures, et les couleurs (surtout le gris dans les séquences de la falaise) sont à tomber. C'est quand même une des grandes réussites graphiques de Burton.

http://www.youtube.com/watch?v=_7nc0W2y-9I
4/6


7-Moonrise Kingdom de Wes Anderson

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Je n'ai jamais été un grand fan de Wes Anderson. Son côté "tout pour l'esthétisme" m'a souvent agacé. Mais force d'admettre que son petit dernier, Moonrise Kingdom, m'a fort ému. Je ne saurais déterminer quels sont les éléments qui ont contribué à me toucher. Peut-être que le film est une fugue, et que fuguer est le plus grand rêve de tous. J'ai senti que l'esthétisme était vraiment légitime cette fois. Peut-être que cette histoire de gamin en fuite apporte force et cohérence à cette imagerie "hipster" de théâtre de marionnettes.

4/6
Le film complet ici
http://vimeo.com/52775794


8-Life of Pi de Ang Lee

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Ang Lee est peut-être l'auteur-réalisateur au monde le plus désintéressé de sa propre personne, mais aussi le plus dédié aux autres et aux sujets qu'il met en scène. HISTOIRE DE PI n'y déroge pas. Pourtant, ce film est unique de bout en bout.

4/6
http://www.youtube.com/watch?v=QCMPzZXNjUQ


9-Ésimésac de Luc Picard

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Au Québec, le conteur Fred Pellerin à su faire renaître l'art de la tradition orale avec ses contes et légendes inspirés de son village natale de Saint-Élie-de-Caxton. Luc Picard, en adaptant le matériel pour le cinéma, a tenu le pari de traduire en images les mots poétiques et inventés de Pellerin (quitte à inventer pour le cinéma un langage à la croisée des chemins de la naiveté, du réalisme et du surréalisme). Le résultat n'est pas toujours heureux (surtout en ce qui concerne les comédiens), mais l'oeuvre témoigne d'une chaleur humaine qui frappe droit au coeur.

Ésimésac est la suite de Babine, inspiré aussi d'un conte oral de Fred Pellerin. On ne peut nier que ces tentatives d'adaptation de contes oraux sont assez uniques dans le paysage cinématographique québécois.

4/6
http://youtu.be/1fFyiACTm9Q


10-Dredd de Pete Travis

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Une bonne surprise. Ne pas se fier à la bande-annonce. C'est sale, violent, dégueulasse, avec de la chair qui éclate et des répliques savoureuses. Ça m'a fait pensé au Robocop de Paul Verhoeven pour le côté réaliste et l'humour. On sent qu'Alex Garland (le scénariste de Trainspotting) n'est pas loin.

Il y a aussi un petit côté "underground" qui s'en dégage. C'est vraiment malsain et pas commun du tout pour un film qui peut avoir l'allure d'un produit de grand studio. Pas un chef-d'oeuvre, mais un film d'action bien méchant comme il ne s'en fait pas souvent.

Pour les défauts, il est vrai que ça manque un peu d'ampleur à la toute fin, et qu'en général le juge se sort du pétrin assez facilement. Mais on ne peut arrêter la pure loi j'imagine. ;-)

Bref, un film assez jouissif dans l'ensemble... et pas mal plus sincère que la majorité des prétendants à la course aux oscars cette année.

4/6

Ze scene!
http://www.youtube.com/verify_age?next_ ... 8lMmRe6Z44


et maintenant...

TOP 10 SORTIES FRANÇAISES

1-Take Shelter de Jeff Nichols

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Ce film est parfait, du premier au dernier plan. Il explore le phénomène de la peur (cette peur qui mène à la folie) comme aucun autre film l'a fait. Le film peut faire penser par moments à Close Encounters of the Third Kind, ou même à du Stephen King, mais sans jamais tomber dans le référentiel, ni jamais plier aux mécanismes du cinéma d'horreur (même s'il en utilise certains effets). Et contrairement au cinéma de Shyamalan (auquel DSPR a comparé le film), Take Shelter ne s'amuse pas avec son scénario. Il n'y a pas plusieurs interprétations possible. Le film nous fait vivre l'angoisse profonde d'un type, frontalement, avec tout ce que ça implique (les rêves et tout). Il y a le doute, mais ce n'est jamais un jeu, pas plus qu'un film d'horreur. Il s'agit avant tout d'un drame humain, et le film tire sa puissance de sa description austère et sèche de l'Amérique au quotidien, en proie à une crise économique. En outre, la puissance du film vient aussi très certainement de Michael Shannon et Jessica Chastain, qui livrent tout deux une putain de performance tout en subtilité, sans jamais donner l'impression d'une composition. L'exemple parfait d'acteurs qui se salissent avec humilité, sans penser à Oscar.

J'ai eu un peu peur pour la fin (comment terminer un tel film), mais elle se révèle hyper convaincante. Peut-être une des finales les plus fortes que j'ai vu ses dernières années. Le scénario est juste génialissime de toute façon. Et Jeff Nichols est sacrément à surveiller. Il filme d'une manière tellement juste, efficace, tout en s'effaçant, dédié à la puissance de son scénario qu'il ne force jamais à s'atrophier. Son cinéma me rappelle un peu celui des années 70, par cette efficacité tranquille. On pourrait dire qu'il a un peu la grâce de Eastwood, mais sans le romantisme.

Ça ne m'arrive pas souvent de m'exciter pour un film. Mais celui-là m'a fait bien bander

5/6 (et la note montera probablement avec le temps.)

http://www.youtube.com/watch?v=I5U4TtYpKIc


2-Nuit #1 de Anne Émond

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Je peux comprendre la réticence de certains face à ce film. Il est radical dans son approche (qui peut sembler prétentieuse et calquée sur le modèle auteurisant classique). La scène de baise dure 20 minutes, et n'est jamais coupée, même dans les poses pipi. Mais cette approche sérieuse (très attentive aux mots, gestes et regards, est absolument essentielle a l'expression du propos). Et je vous assure (connaissant la réalisatrice) que tout le film vient d'une nécessitée urgente d'enfin mettre des mots dans la bouche d'une génération de québécois, enfants de baby boomers, intoxiqués par le confort, et tellement blasés d'exister que même le choc des corps ne provoque sensations.

L'dée était de faire une synthèse de cette génération. Et même si le sujet a déjà été maintes fois traité, le regard est vrai, unique, car la réalisatrice partage le même vécu que les personnages qu'elle met en scène. Pour avoir fréquenté sa bande d'amies (à qui le film est dédié), c'est hyper authentique. D'ailleurs, cette Nuit #1, je l'ai un peu vécu. Il est vrai que je n'ai peut-être pas le recul nécessaire pour parler du film. Mais en tout cas, c'est une oeuvre assez fraîche au Québec, après une longue période de films quasi autistiques, ou les silences finissaient par camoufler un vide profond. L'audace de Nuit #1 est d'aller sonder ce vide. Et même si les dialogues semblent familiers, cette exercice d'intimité est d'un courage et d'une force sans égal (en tout cas, au Québec). En fait, c'est le prisme québécois qui donne l'intérêt au film. C'est la jeune québécoise figée qui apprend a parler, qui sort de son mutisme, de son immobilisme, face a l'immigré d'origine ukrainienne (Dimitri Storoge), dégourdi, mais désabusé, trop sûr de ses mots et de sa supériorité sur le monde qui l'entoure (et sur le Québec, terre d'accueil trop pacifique pour lui).

5/6


3-The Hobbit: An Unexpected Journey de Peter Jackson

4-War Horse de Steven Spielberg

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Jamais je n'aurais cru possible que le cheval puisse surpasser le reporter a houpette. Et bien c'est le cas. Et haut la main en plus. Il s'agit même d'un des grand cru de Spielberg (qui fait un retour inespéré vers le cinéma grandiose et sentimental des années 80, celui de E.T. et The Color Purple).

Mais, la comparaison avec E.T. s'arrête là. Au niveau du récit, War Horse a bien plus à voir avec le Au Hasard Balthazar de Bresson (qu'on aurait saupoudré de mélodrame). La relation entre le cheval et le jeune homme est au coeur de l'intrigue, mais elle n'en constitue absolument pas le propos principal. War Horse s'apparente plutôt a un quasi film a sketchs qui tient plus d'une chronique en temps de guerre que d'un drame classique. Ceci étant dit, le film ne donne jamais l'impression d'être fragmenté. Son génie est d'arriver à relier adroitement les différents sketchs, jusqu'à les additionner d'une façon hyper intéressante et émouvante. Le cheval est trimbalé d'un maître à l'autre, d'un continent à l'autre. De par sa neutralité, il fait le pont entre des partis opposés. Le cheval nous amène a constater les fossés absurdes qui sépare l'humanité. C'est là tout l'intérêt du film (et ce qui en fait d'ailleurs une oeuvre purement Spielbergienne). War Horse est un peu dans la continuation de Close Encounters of the Third Kind, sauf qu'ici c'est le cheval (symbole d'espoir) qui sert de pont (alors que dans CEOTK, la musique était l'expression qui liait les peuples).

War Horse n'est certes pas le film le plus ambitieux de Spielberg. Ici il ne réinvente rien. Il revient même un peu en arrière en retouchant à une façon de faire qui rappelle un peu son The Color Purple 26 ans auparavant (qui rendait déjà hommage à l'âge d'or du ciné par sa façon quasi burlesque et esthétique qu'il avait de traiter le drame, l'apparentant à un livre d'illustration). Mais il retrouve là cette sincérité qu'il avait perdu dernièrement. J'ai même eu l'impression qu'il recommençait à croire au cinéma naif pré-Schindler's List. Juste pour cette raison, son mouvement vers l'arrière est salutaire (surtout que ses derniers films, Indiana Jones 4 et Tintin, sentaient la mort et témoignaient d'un cynisme et d'un manque de foi consternant envers leur récit). Avec War Horse, j'ai l'impression que Spielberg, après avoir fait une balade vers l'inconnu (et le trop connu), revient enfin à ce qui lui ressemble le plus, ce cinéma classique de l'âge d'or ou il était possible de rêver avec peu. De la pellicule, de la lumière (Kaminski n'a pas fait mieux), des décors bâtis de toute pièce, des acteurs incroyables, une musique inspiré de John Williams (peut-être sa meilleure compo depuis Harry Potter 3). À côté, ce Tintin tout numérique et tout vide devient rapidement un mauvais rêve que j'aurai tôt fait d'oublier. En fait, la chose la plus incroyable de ce cheval de guerre, c'est qu'il arrive a créer un pont entre l'écran et le spectateur. Et je n'avais pas vu tel pont depuis très longtemps.

Le public était beau en plus. Composé de soixantenaires qui semblaient attendre depuis longtemps le retour d'un cinéma à la John Ford, à la Victor Fleming. Il y avait une ambiance de fou. À la fin, tout le monde est resté assis de longues minutes, uni par les larmes. Chose que je n'avais pas vu depuis... E.T. l'Extra-terrestre à l'âge de 5 ans. C'est tout de même un accomplissement

Oui, expérience assez émouvante que ce War Horse.

4.5/6


5-The Descendants de Alexander Payne

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J'aime que le film soit parfaitement grand public dans son ton, mais qu'il ose en même temps des trucs hypers sombres. Pour moi, c'est du beau boulot d'équilibriste. En plus de situer cette espèce de tragédie a Hawaï.

4.5/6


6-Tucker and Dale vs Evil de Eli Craig

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Un coup de coeur. Je pourrais le revoir sans arrêt.

Avec ce film, j'ai retrouvé le plaisir que j'avais dans les années 80 devant le cinéma d'horreur à la Evil Dead. Ça m'a rappelé tout de suite cette époque où on louait de vieilles VHS qui empestait la cigarette au dépanneur du coin. Outre que le film a clairement été conçu dans cette esprit, j'aime qu'il prenne à contre-courant l'imagerie du cinéma d'horreur. Bon, ça reste innofensif. Au final, le film n'est pas révolutionnaire, mais il s'amuse d'une belle façon des codes pré-établis de l'horreur. Et je préfère la façon de faire de Eli Craig que celle de Cabin in the Woods, mille fois moins fun.

À noter l'excellente performance de Tyler Labine.

4/6


7-Frankenweenie de Tim Burton

8-Anna Karenine de Joe Wright

9-Dark Shadows de Tim Burton

10-The Girl with the Dragon Tattoo de David Fincher

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Rooney Mara, c'est la bandaison instantannée pour moi. Sa présence arrive presque à rendre la mise en scène de David Fincher secondaire. C'est tout dire. L'un des personnages féminins les plus fascinants des dernières années.

4/6

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