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MessagePosté: 10 Mar 2020, 13:38 
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Schtroumpf sodomite
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Lohmann a écrit:
Ça doit pas faire beaucoup de film ceux où il n'a pas eu suffisamment de moyen. Tu fais référence au premier Terminator?


Oui, et Aliens (et c'est tout).

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N'écoutez pas Film Freak


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MessagePosté: 10 Mar 2020, 13:41 
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Tetsuo a écrit:
Oui, et Aliens (et c'est tout).


Géniale cette scène.



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MessagePosté: 10 Mar 2020, 13:44 
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Inscription: 25 Déc 2008, 02:29
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Walt a écrit:
Géniale cette scène.

J'y pense à chaque fois que je me sers d'un détecteur de mouvements.


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MessagePosté: 14 Juil 2020, 16:18 
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Robot in Disguise
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Neuvième vision en salles hier au Publicis. J'avais déjà fait part de mon regard adulte sur le film lorsque je l'avais revu pour la première fois quatorze ans après la sortie en 2012. Je n'ai donc pas grand chose de nouveau à ajouter sur ce film qui cartonne toujours autant. Pour l'occasion je l'ai fait découvrir à une jeune qui m'a dit en sortant qu'elle s'était "pris une claque" et qu'elle était "époustouflée".

Quelques remarques négatives: la zik malheureusement trop synthétique ; quelques plans truqués qui étaient déjà pas top à l'époque et qui en projo numérique sont de l'ordre du carnage ; enfin, un Jack Dawson vraiment trop propre sur lui: DiCaprio rayonne mais il fait vraiment trop clean pour un mec prolo qui a roulé sa bosse à travers l'Europe de 1912. Et bien que film était déjà rétro lors de sa sortie et est donc à l'abri du vieillissement, la coupe de cheveux de Jack c'est vraiment LE truc le plus daté/90s du film (surtout que le méchant a presque exactement la même).

Par contre un plan que j'avais oublié et redécouvert en 2012 et que j'avais re-oublié et re-re-découvert hier:
http://youtu.be/F7bjx4QadFI?t=81
Celui qui commence à 1min24, ce long plan serré sur Rose avec la lumière qui s'éteint, ce silence, cette respi, ces grondements... Une pure dark night of the soul et un des rares moments où un parti-pris de mise en scène "inhabituel" saute aux yeux.

Enfin, quelle beauté que ce parcours, quel arc de transformation, entre ce premier et ce "dernier" plan de Rose:
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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 14 Juil 2020, 17:24 
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Garçon-veau
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Inscription: 08 Juil 2005, 15:48
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Je note que même dans une salle de cinéma, les petites "jeunes" qui accompagnent Liam aiment se prendre des claques.

Mmmmmmm :roll:

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Netflix les gars, Netflix.


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MessagePosté: 02 Déc 2022, 11:14 
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Inscription: 25 Nov 2005, 00:46
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Film Freak a écrit:
Film Freak a écrit:
Bub a écrit:
Et de Titanic que peut-on tirer? C'est cela qu'il faudrait montrer dans les critiques positives. Jusqu'ici, on n'a pas vu grand chose dans le topic.

Là-dessus, je suis d'accord, le film est mal défendu (mais mal attaqué aussi).

Et c'est pas moi qui vais m'en charger vu que je suis pas un grand fan du film et surtout il est pas frais du tout dans mon esprit.
Film Freak a écrit:
Revu.
C'est bien quand même.
Mais ça reste le Cameron que j'aime le moins.
Arnotte a écrit:
TRUE LIES.
Citation:
Oui, je préfère True Lies (pas de beaucoup).
Objectivement, Titanic est sans doute un meilleur film, surtout un film plus ambitieux, plus noble, etc.
Mais en dépit de toutes ses indéniables qualités, le film ne me parle pas plus que ça.
Film Freak a écrit:
Film surfait.

C'est fou, j'aurais juré que je ne l'avais pas revu depuis au moins 15 ans.

Bon, aujourd'hui, je ne préfère plus True Lies (ouais je spoile mon avis comme Cameron spoile le naufrage).

Titanic, je l'ai découvert à sa sortie en salles en janvier 1998 et ça avait été la douche froide.
Le fan des blockbusters de Cameron et des films-catastrophe récents que j'étais avait été déçu à 14 ans par cette amourette et peut-être même par l'action, moins conventionnelle.
Pendant au moins un an, j'en étais même venu à être de ceux qui disaient que "c'était de la merde", la faute à l'âge bête et à la hype qui renforce ton esprit de contradiction.
Quand je l'ai vu lors de son passage sur Canal+, j'ai situé ce qui me déplaisait - le calibrage du film - mais j'ai trouvé qu'il s'agissait quand même d'un bon film
Suffisamment pour acheter le coffret DVD quelques années après et le voir donc une troisième fois. Je l'avais trouvé très bon...mais il ne me touchait toujours pas.
Je ne me souvenais plus que je l'avais revu en 2009.
En tout cas, je ne l'avais pas revu depuis.

Apprenant qu'il passerait la Cinémathèque, je me suis dit que le temps était venu de lui redonner une chance (et je regrette de pas avoir fait ça avec la ressortie 3D parce que le fétichisme DÉBILE de la Cinémathèque avec ses projections en copie 35mm au son dégueulasse, c'est plus possible).

Et j'ai redécouvert le film.

Évidemment, je ne vais rien apprendre à quiconque avec mon message mais bon...

Cameron fait des paris presque métatextuels avec ce film.
Après une carrière définie par la science-fiction (et cet éternel intrus que sera le non moins sympathique et personnel True Lies), le cinéaste semble effectuer un méga-virage avec ce film, non seulement de par son genre mais surtout par sa structure.

Je me rappellerai toujours l'une des leçons d'écriture les plus importantes que j'ai apprise, jeune, en regardant le making of de Terminator dans lequel Cameron expliquait qu'il avait fusionné l'exposition et l'action de manière à ne jamais perdre de temps, à ne jamais casser le rythme du film. Ainsi Kyle Reese explique-t-il l'improbable situation à Sarah Connor alors même qu'ils sont poursuivis par le cyborg. Pas l'temps d'niaiser.

Par la suite, même avec des films qui n'étaient pas des road movies relativement épurés d'un point de vue narratif et prenaient davantage de temps, Cameron a toujours mêlé ou alterné la dramaturgie et l'action, même sur un film sans action comme Abyss. C'est ça qui m'a le plus frappé lors de cette revoyure de Titanic, comment il est scindé en deux : avant la catastrophe/après la catastrophe.

Avant la catastrophe, c'est comme si Cameron s'était lancé le défi de réussir à ne raconter que la romance, (presque) toujours présente dans ses films mais conflictuelle et toujours résolue à la fin, de ne s'attarder que sur l'humain, sans la moindre concession au genre. Il va même encore plus loin, avec cette séquence qui m'avait déjà subjugué la dernière fois : dès le début du film, il montre, via une simulation en animatique pourrie, exactement ce qui va se passer. On dirait un mec qui dit "ah ouais vous savez tous comment ça se finit? bah je vais aller encore plus loin, je vais vous montrer précisément comment ça va se passer, comment le bateau va prendre l'eau et comment il va couler ET VOUS SEREZ QUAND MÊME ÉMUS." Il désamorce tout délibérément, puis passe 1h30 à nous attacher aux personnages, puisse passe 1h30 - avec une sensation d'exhaustivité que j'avais oublié et qui y est pour beaucoup dans l'immersion dans la subjectivité des personnages, en pleine torture - à nous remontrer ce qu'il avait annoncé, avec de bons CGI cette fois, et on est à fond.

On est à fond parce qu'on les kiffe, ces persos pourtant super archétypaux. Je crois que jusqu'ici, j'avais toujours été rebuté par ce recyclage de Roméo & Juliette mais aujourd'hui, je sais apprécier le classicisme quand il est aussi réussi. Ce ne sont pas tant les dialogues, même s'il y a quelques bons échanges, mais l'alchimie du couple, la vie qui s'en dégage. Ce DiCaprio jeune qui n'était encore que fougue et non maîtrise absolue de la performance... Cette Winslet gironde qui paraît savoir tout jouer au sein d'un même personnage... J'ai vraiment été charmé alors que leur histoire d'amour ne m'avait jamais touché. Quand ils dansent avec les irlandais, j'étais à donf.

Il en va de même pour le fond politique du récit. Au lycée, en 98, donc en plein dans mon âge bête + encore dans la déception + rejet du film accru par la hype et le succès, quand mon prof de ciné m'avait dit qu'il s'agissait d'un film sur la lutte des classes, je lui avais ri au nez, en répondant "la lutte des classes dans le film, c'est les 3 minutes d'irlandais bloqués par la grille".
Bah nan, c'est tout le film. Le navire revêt carrément un aspect métaphorique et devient le monde tout entier, miné par les inégalités et fonçant aveuglément à sa perte. Avec toujours cette dénonciation des dangers du progrès technologique, jadis l'intelligence artificielle, aujourd'hui le plus grand paquebot du monde (ou vice versa). L'hybris de l'Homme, encore et toujours.

Et du coup, l'émotion, cette fois, était au rendez-vous. L'enchaînement du vieux couple qui s'étreint sur son lit bientôt submergé et de Vasquez qui couche ses enfants, ça m'a anéanti. Et la dernière scène, le dernier plan, est magnifique.
Un moment, je me suis dit que le dispositif narratif du flashback et l'existence du personnage de Brock Lovett, joué par Bill Paxton, était inutile, mais j'ai compris sa nécessité quand je me suis retrouvé comme lui à la fin, avec la même réflexion. "Je n'avais jamais ressenti." Maintenant, si.

Pas grand chose à rajouter à ce long récapitulatif de mon parcours vis-à-vis de ce film et de ce que j'y trouve exemplaire si ce n'est que l'évolution se confirme, à chaque fois, j'aime le film davantage.

Cette fois, j'étais à fond.

Dans le contexte de la rétrospective, c'est hallucinant.
Cameron avait déjà quitté la SF avec le précédent, son moins ambitieux, et cette fois abandonne le "genre", avec son film le plus ambitieux, un renvoi aux épopées classiques d'antan mais où il va réussir à conserver et canaliser tout son cinéma, toutes ses obsessions, sans la "béquille" du genre.
C'est marrant parce que j'ai eu la semaine dernière une discussion avec un prod à propos de mon court et de mes projets et qui a utilisé cette expression, péjorative mais que je comprends. Enlever tous les "artifices" du genre pour s'attaquer au fond mis à nu, embrasser le classicisme dans l'écriture, la caractérisation, la dramaturgie, mais l'exécuter si bien, en infusant toute la densité thématique, tout ce qu'on veut raconter (la politique fait son grand retour) dans le récit sans le truchement de la SF...ça, c'est un putain de challenge. Et donc aussi peut-être un désir de respectabilité, d'être perçu autrement que comme le réalisateur de films avec des robots tueurs et des extra-terrestres et des autrichiens.

À l'époque, quand il s'était auto-cité aux Oscars en proclamant "I'm the king of the world!", j'avais trouvé ça mégalo (et il suffit de lire n'importe quel interview de Cameron pour constater qu'il a indubitablement un ego massif), mais rétrospectivement, je comprends. Quand tu vois le chemin parcouru et les défis remportés, c'est effectivement comme un pauvre SDF de troisième classe qui se retrouve en figure de proue du plus grand paquebot jamais construit.

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