Forum de FilmDeCulte

je vois ce que tu veux dire mais je pense pas que ça justifie seul cette manière assez radicale de finir. enfin bref. ça n'a pas marché avec moi, ça ne lui enlève rien. je me suis calmé avec le temps...

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Je comprends, moi ça a fonctionné au maximum !!!

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Pfoooo.

Après les 3 premières saisons brillantes, j'avais lâché l'affaire au cours de la 4e saison. Je trouvais que c'était devenu super redondant, super répétitif.

Et ben j'aurai dû me fier à mon instinct initial et ne pas, comme un con, reprendre la série (depuis le début de la 4e) que je viens de terminer là à l'instant, parce que je m'étais pas trompé.
J'ai regardé chaque épisode avec un inintérêt quasi-total. Certains moments surnagent mais même pour ceux là j'aurai du mal à vous les citer tellement ils m'ont peu marqué.

Faut dire qu'à partir de la 4e saison, on commence à se désintéresser de la famille Soprano pour lorgner davantage vers les mafieuseries cycliques de la série qui sont juste TOUT. LTEMPS. LES. MÊMES.

A chaque saison débarque un nouveau personnage fraîchement sorti de taule ou migré de la côté ouest ou de Floride et il arrive, il fait son taf, puis il commence à marcher sur les plates-bandes d'un autre, et on le corrige. Et rebelote. Et rebelote. Et rebelote. Joe Pantoliano. Steve Buscemi. Et le mec qui joue Phil Leotardo dans les dernières saisons.
C'est la même chose.

Pour pimenter le tout, on multiplie les chocs faciles (autrement dit : les morts, presque toutes aussi gratuites les unes que les autres) et on emprunte aux autres séries HBO.
Six Feet Under marche? Bon bah on va foutre un gay dans The Sopranos.
Entourage marche? Bon bah on va foutre du ciné et du métafilmique dans The Sopranos.

Le personnage de Vito et son outing grossier est probablement le moment le plus "jump the shark" de toute la série...et la première moitié de la 6e saison qui décrit en parallèle ses aventures dans la banlieue US avec son mec le motard/barman à moustache est d'un ridicule achevé.

J'étais tellement blasé devant l'ensemble que j'arrive même pas à être énervé par la conlusion de la série qui se vodurait couillue et originale mais qui est juste tellement facile et finalement immature.
Ouais la famille est enfin réunie, ouais ils vivent dans la peur de tous les instants et...et?
Et quedalle. Chase n'a rien à dire.

Enfin bref, c'est con. C'est génial au début. Les 3 premières saisons sont exemplaires.
Après c'est pire que Mafia Blues 2.

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D'un certain côté Oz fonctionnait comme ça aussi... On sentait que pas mal pouvaient y passer et pas seulement lors du renouvellement de contrat des acteurs. Les morts d'Adriana et de Christopher sont à mon sens très réussies... Par contre la boucherie des derniers épisodes est totalement foirée et on ressent pas grand chose.



Je trouve que l'amalgamme fonctionne pas, dans les deux cas c'est assez différent.
La crédibilité homo de Vito fonctionne pas je suis d'accord, mais j'aodre deux passages relatifs à ça: quand ses gosses lisent le journal juste après sa mort et le moment où Vito se barre parce que son quotidien l'enmerde, quitte à aller direct à l'abattoir. Rien à voir avec le traitement de Six Feet under.
Finalement le problème des Sopranos c'est qu'à part Antony et sa famille, et Christopher, les autres persos de mafieux n'existent pas vraiment. Ils font juste partie du folklore, donc je m'en fous un peu de ce que les scénaristes en font, quitte à ce que ce soit grossier, au moins ça sort de la boîte à ronron.
Sinon Les Sopranos ont toujours fait plein de clins d'oeil ciné depuis le début. L'épisode avec Ben Kingsley et Lauren Bacall est bien marrant, et puis tu peux pas e départir de l'admiration mafieuse ancestrale du Parrain et de Scarface.



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C'est pas bâclé, c'est juste que bon voilà, ils n'ont plus rien à dire donc autant s'arrêter là.
Dans l'ensemble je trouve la série réussie sur un critère à mes yeux fondamental: tu verras toujours la plupart des acteurs comme ayant interprété Tony, Carmella, Adriana, Christopher.

La mère de Tony aussi était un perso excellent, après sa disparition tu sens bien le ressac et c'est ça qui m'avait fait abandonner une première fois.
C'est pour ça que Dexter j'accroche pas le perso est trop dans la frime et le creux par rapport à David Fisher (et encore c'était pas mon perso préféré de la série)

Je parle pas d'une similitude dans le traitement mais juste le côté "on joue sur tous les tableaux quitte à piocher dans ce qui fait une autre série".



Bah ouais mais non, c'est comme les morts-chocs, c'est juste des vieilles injections d'adrénaline qui ne font pas illusion plus de 5 secondes et c'est ridicule.



L'ombre de la trilogie du Parrain, j'adore mais quand il s'agit de foutre des pains dans la gueule de Lauren Bacall, je trouve ça juste minable.



Je trouve ça valable pour la quasi-totalité des séries ayant dépassé une saison.

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J'ai deux séries "à voir", The Wire et Sopranos.
Pour l'instant je me suis fait la saison 1 des Sopranos : c'est excellent. C'est bien moins épique que le Parrain mais je trouve que c'est là tout l'intérêt, d'arriver à trouver de l'humour dans ce registre. D'arriver à mettre Tony Sopranos en conflit avec sa mère sénile, en relation ambigüe avec son psy, en famille, au boulot, avec son oncle, etc; sans que ce soit le bordel, c'est vraiment du bonheur.
Allez maintenant la saison 2

The Wire, meilleure série du monde je conseille vivement, très... mate aussi le nouveau bordel de David Simon "Treme", pilote diffusé la semaine dernière, 80 minutes d'intro et demain, nouvel épisode...

Sinon moi Sopranos, je surkiffe, même si ouais, ventre mou en milieu de série, mais ça reste bien au dessus que pas mal de merdes, que ce soit en série ou en film de mafieux surfaits.

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Je ne comprends pas très bien le sens de cette remarque. Depuis le début des Sopranos, en 99, le cinéma et le métafilmique y sont ultra-présents (T regarde en permanence la télé, et les références au cinéma abondent littéralement). Alors, très sincèrement, et sans aucune animosité ni aucun mépris, je ne vois pas comment Chase, en 99, aurait pu calquer sa démarche sur celle d'un show qui n'allait exister que cinq années plus tard...

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C'est plus direct sur la fin si je ne m'abuse, on y parle de faire des films, etc.

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Honnêtement, je n'ai pas l'impression. Je suis en pleine saison 4 (je ne suis nulle part en termes de séries...), et ça parle déjà beaucoup de cinéma. Dès les deux premières saisons, si je ne m'abuse, Christopher est en pleine écriture d'un scénario (ça, c'est même dans la première, je pense savoir), et suit des cours pour devenir acteur. Je ne pense vraiment pas que Chase ait suivi une quelconque "mode". Mais, de nouveau, je peux me tromper.

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Je viens de finir la série, et je trouve cette fin (à l'image de la série) sublime.

Je finissais la Recherche du temps perdu de Proust quand j'ai commencé les Soprano. Et les deux ont beaucoup en commun.

Gerry a absolument raison, cette fin est absolument extraordinaire car elle n'est PAS ouverte.
David Chase n'est pas un "bouffon" (sic), il n'a pas bâclé sa fin, il ne laisse pas ses personnages en plan, et il ne fait pas un bras d'honneur au public.
Au contraire, il a écrit la conclusion de sa série des années plus tôt et tout le montage de la dernière scène, d'une exceptionnelle finesse, ne peut mener qu'à une conclusion et une seule. Tous les indices sont convergents. Après, un peu d'intuition et un regard attentif sont nécessaires.
Allez, tout est expliqué en long et en large ici, c'est imparable :
http://masterofsopranos.wordpress.com/t ... f-the-end/

On s'en cague.

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quelqu'un a un bon plan pour récupérer les saisons 1 à 6? Tiny? mp le cas échéant.

Bah voilà, peut-être le meilleur premier épisode de série que j'aie jamais vu. Epuré, qui concentre toute la présentation nécessaire en quelques minutes, quelques plans, quelques dialogues; rythmé, ça va droit au but tout en ménageant une certaine profondeur. Et si Les Sopranos était à la hauteur de sa réputation?