Forum de FilmDeCulte

Oui d'ailleurs des fois j'aimerais bien qu'ils acceptent de passer certains films seulement 1 semaine pour pouvoir en passer plus (mais c'est peut-être des deals avec les distribs).

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

En même temps, tu vois rarement les films la première semaine toi, donc ça te réussirait pas.

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J'ai toujours apprécié PTA jusqu'à twwb. Je suis resté sur le bord de la route en fait. J'ai perdu la magie e magnolia et boogie Night. Là c'est un peu pareil, une histoire bordélique, des scènes sans queue ni tête, une objectif final franchement flou, des scènes qu'on ne comprend pas trop. En gros, je suis resté totalement hermétique à ça. Pourtant, les bons. Point: la réalisation, la musique, le casting de fou furieux absolument magique. Tout y est, sauf l'histoire absolument chiante. Déception pour ma part, j'avais l'impression que ça durait 3 heures.
Le syndrome mallick est en train de tomber sur PTA je trouve. Snif.

2/6

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Tu avais pensé à quel autre cinéaste en voyant There will be blood et Punch Drunk Love ?

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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Kubrick pour TWBB et encore un peu Altman pour PDL

Je m'en doutais un peu pour Altman. J'ai pas encore vu TWBB (je viens de l'acheter en blu-ray) donc je ne me prononcerai pas.

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En quoi? Autant la filiation TWBB<Kubrick me parait évidente (et délibérée), autant là, je ne vois pas. Mais je n'ai pas vu mille Altman non plus, donc bon.

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Arguing on the internet is like running in the Special Olympics. Even if you win, you're still retarded.

Je ne l'ai pas vu depuis longtemps et souvenirs flous mais à l'époque je l'avais quand même pas mal raccordé à Magnolia... Disons que j'avais encore pensé à Altman par le côté distancé et globalisant même pour une telle histoire assez intime : la manière d'isoler la solitude et les stigmates des personnages dans la forme... le côté un peu ballet de certaines scène (je me souviens d'une séquence en famille au début assez parlante, le personnage dans son travail) qui demeure un peu froid, et tous ces travelings. Alors on sentais quand même la volonté de créer une forme décalée un peu différente, qui tends vers quelque chose d'un peu poétique, le gars a sa thématique propre de personnages un peu autistes, mais je trouve ce film encore très marqué par une cinéphilie du cinéma américain seventies assez raide.

Critique (un peu tardive, certes) du film ici -- elle est très positive :

http://yesfuture.fr/the-master-la-ma...omas-anderson/

Et voilà.. je ne voulais pas attendre un jour de plus!

Je rejoins les avis de DPSR, Mr Chow et Baptiste... Au delà de sa facture (mise en scène - photo - musique - montage) et de ses acteurs proprement sidérants (tant Phoenix que Hoffmann), je trouve le film hypnotisant, parfois déstabilisant, souvent fascinant. Le spectateur est constamment invité à dépasser le côté insaisissable du film. Un peu comme le dernier Mungiu, je trouve le film bien plus riche qu'il n'en a l'air, et la pesanteur de la forme n'empiète jamais sur le fond, aussi mystérieux soit-il. Séance hypnotisante donc, immense plaisir de cinéma (putain ça fait du bien), et film qui hante, qui hante longtemps... J'ai pas bien dormi.

5.5/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Ah quand même !

J'avoue je comprends mal les rabat-joie... J'imagine mal comment ne pas être scié face à un film pareil.. Moi c'était la bouche bée.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Aucune émotion pour moi... tout le problème est là.

Ca dépend ce que tu entends par émotion alors... Je suis le premier à décocher des 5/6 dès que le film me fait chialer (Toutes nos envies, Les Petits Mouchoirs.. ), mais d'un autre côté ils sont nombreux les films "sans émotion" qui me terrassent, où "l'émotion" est plus suffocante/déprimante qu'autre chose: les deux derniers PTA, les deux derniers Haneke, les deux derniers Mungiu, la moitié des Kubrick, et j'en passe. Tu vois ce que je veux dire?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je ne suis pas scié par les films imbitables.

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